Le débat sur l’émission Andi Ma Nqolek [Quelque chose à te dire] après le passage d’une mineure violée par trois hommes de sa famille élargie est encore d’actualité. Entre les satisfaits de la sanction de la HAICA et ceux qui veulent porter plainte, les avis des féministes divergent. Un débat qui oppose, comme c’est souvent le cas, les différentes méthodes de militantisme féministe mais aussi le rapport de la société civile aux médias.
Harcèlement sexuel : Un jour… un combat
Au café-théâtre le mondial, lundi 9 novembre 2015 à 18h, plus d’une cinquantaine de personnes se sont rencontrées pour parler « harcèlement sexuel ». C’est dans le cadre de la campagne « un jour… un combat » de la Coalition pour les droits sexuels et corporels dans les sociétés à majorité musulmanes (CSBR) que l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates en partenariat avec l’Association Tunisienne de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissible, We Exist (Mawjoudin), Chouf, Groupe Tawhida Bechikh, Rojainu, Waii et Withour Restrictions que ce rassemblement s’est tenu.
Tunisie : comment échapper légalement à la sanction du viol
Amnesty International mène actuellement une campagne pour « arrêter d’excuser les violences sexuelles », visant directement l’article 227 bis du code pénal tunisien et son équivalent en Algérie, l’article 326 du code pénal algérien2. Au Maroc la législation a changé suite à la triste tragédie connue par Amina El Filali en 2012. Amina, 16 ans, s’était suicidée après avoir été mariée à l’homme qui l’avait violé.
مشاركة المرأة في الحياة السياسية في تونس : غاية أم وسيلة ؟
ثارت تصريحات الوزير السابق بحكومة الترويكا عن حزب التكتل خليل الزاوية، حول عدم قدرة السيدات المرشحات للإنتخابات الرئاسية على قيادة تونس نحو بر الأمان، جدلا واسعا لدى ناشطات حقوقيات ونائبات بالتأسيسي وقياديات بأحزاب سياسية. وكان مرد هذا الجدل استنكار فئة هامة من الشعب التونسي لتصريحات خليل الزاوية واعتبارها تمييزا ضد النساء المعنيات على أساس الجنس
Halte à la banalisation des agressions contre les femmes !
[…] J’étais au ‘Passage’ à Tunis et me dirigeais rapidement vers la poste de “Tunis Thameur” avant qu’elle ne ferme ; j’ai alors croisé un individu d’une quarantaine d’années qui, en passant et l’air de rien, m’a empoignée par les fesses. J’ai réagi en l’interpellant « hakka ? fi romdhane ? yelli ma tehchemch, ya goor,… », il m’a insultée à son tour de façon ordurière et m’a brutalement giflée, j’ai alors sorti de mon sac un spray au poivre et je l’ai aspergé. Ce n’est pas la première fois qu’un inconnu me gifle dans la rue […]
Eya, 13 ans, brûlée vive par son père : cela s’est pourtant passé en Tunisie… en 2014 !
Mercredi, 4 juin, à la Cité Ibn Khaldoun, un père a brûlé sa fille, Eya, 13 ans, après l’avoir vue dans la rue avec un de ses camarades. Le père qui s’est senti déshonoré a aspergé sa fille d’essence et a mis le feu à son corps. Il est actuellement en état d’arrestation. Admise au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Eya a succombé à ses brûlures, après une agonie qui a duré des jours. Pour certains, ce crime terrifiant est un fait divers qui pourrait se passer dans n’importe quelle société et pas seulement en Tunisie. D’autres s’indignent en situant les faits dans un cadre plus général qui fait la lumière sur la posture de la femme dans la société tunisienne.
انتقاد القضاء بين بلاغ الجبهة الشعبية وحرية التعبير
لم اكن لاكتب هذا التعليق لولا عثوري صدفة على بلاغ صادر عن مجلس امناء الجبهة الشعبية في 4 افريل الجاري تعرض في سياق تعليقه على جملة من النقاط السياسية الى الحكم الذي اصدرته احدى الدوائر الجنائية بالمحكمة الابتدائية بتونس في 31 مارس 2014 بشان قضية اثارت صخبا كبيرا بسبب تورط اعوان من الامن العمومي في الاعتداء الجنسي على فتاة خلال شهر سبتمبر 2012.
كلام شارع : التونسي و التحرش الجنسي
كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة رأي التونسي في ظاهرة التحرش الجنسي بالفتيات و النساء في الشارع و النقل العمومي و غيرها من الأماكن العامة.
Viol : ” Nous sommes toujours dans la culpabilisation de la femme “
S’il est difficile de savoir si le nombre d’agressions augmente, on peut affirmer que la parole se libère, permettant ainsi d’espérer un changement dans les mentalités et une meilleure prise en charge des victimes.