Au soir des élections présidentielles, Hamma Hammami a fait un discours pour commenter les résultats du scrutin et s’adresser au peuple tunisien, mais surtout à ses électeurs.
L’émotion était à son comble ! Beaucoup de journalistes, de militants de la gauche et de la société civile ont applaudi le candidat du Front populaire. Selon une grande partie de l’opinion publique, Hamma a mené une « belle campagne » électorale et a réussi à déployer son discours, tout en restant fidèle à son identité. Avec ses 7%, il est optimiste pour l’avenir de son parti.
Hamma semble convaincu qu’il a gagné en popularité.
En fin de compte, nous avons réussi notre campagne qui était très créative grâce aux jeunes volontaires qui se sont donnés cœur et âme, durant les trois dernières semaines. Ce que nous avons gagné le plus est la pluralité politique et la confiance du peuple tunisien qui a investi les urnes en grand nombre,
se félicite l’ex-prisonnier de Ben Ali.
Après le 14 Janvier, le leader du POCT (Parti communiste des ouvriers de Tunisie) avait un énorme potentiel pour rassembler les forces révolutionnaires de la Tunisie. Mais ses erreurs « impardonnables », selon certains de ses camarades ont compliqué le rassemblement des forces autour de Hamma Hammami, durant ces trois dernières années. Le premier faux pas fut l’alliance cachée avec les islamistes, avant les élections de 2011, qui a coûté au POCT son écartement de l’Assemblée Nationale Constituante. La deuxième erreur était son alliance avec Nidaa Tounes, qui contient dans sa formation plusieurs têtes de l’ancien régime de Ben Ali. Le rapprochement entre les gauchistes et les anciens du RCD avait pour but la formation d’un contre-pouvoir qui forcerait la Troika à céder le gouvernement aux technocrates. Cette alliance qui a suivi les deux assassinats de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi a déçu plusieurs militants du Front dont des dizaines ont démissionné.
Durant les élections législatives et présidentielles, le Front Populaire a marqué une distance «rassurante» de Nidaa Tounes. Durant toute la campagne électorale, aucune déclaration ou promesse n’a fait allusion à une coalition avec la droite. Cette démarcation par rapport aux autres partis socialistes centristes comme l’UPT (qui ont annoncé leur souhait de s’allier avec Nidaa Tounes) a aidé le Front Populaire à gagner 16 sièges dans le nouveau parlement. En continuant dans cette même optique, le Font passe de 4% des votes, lors des législatives, à 10% dans les présidentielles. Ce qui constitue une progression rapide pour un parti sans soutien financier conséquent.
Lors de cette conférence de presse, Hamma Hammami a déclaré :
Pour le moment, nous ne soutenons aucun candidat. Mais notre décision sera collective et officielle. Nous sommes conscients de l’importance de notre rôle qui sera déterminant, lors du deuxième tour, et nous rassurons nos militants et tout le peuple tunisien que nous déciderons en fonction de l’intérêt commun du pays.
Alors que le Front Populaire n’a pas, officiellement, annoncé sa décision, des figures du parti annoncent, déjà, la couleur. Connu par son rapprochement de Nidaa Tounes, Mongi Rahoui affirme que le front n’appuiera jamais Moncef Marzouki, « ce candidat, ex-président de la République qui a incité à la haine et à la violence et a cautionné les actes terroristes des extrémistes ». Cette déclaration laisse entendre que le soutien de Rahoui va au candidat de Nidaa Tounes, Béji Caid Sebsi.
Dans les coulisses, certains Jabhaouistes appellent à un vote blanc pour marquer la différence, par rapport aux deux mouvances politiques en duel. D’autres soutiennent publiquement Moncef Marzouki ou Essebsi. Les prochains jours seront déterminants, non seulement pour les présidentielles, mais aussi pour l’avenir du Front Populaire qui risque de se diviser, si jamais un consensus ne sera pas établi entre ses différentes factions.
Comment certains membres du front populaire peuvent-ils voter Moncef Marzouki, ce fou furieux, allié de Nahdha, soutenu par les LPR, Ricoba, Dghij, truands notoires, qui a reçu au palais de Carthage des prédicateurs qui sont pour l’excision, la polygamie et j’en passe; comment peuvent-ils cautionner ces gens-là, ceux-là même qui ont assassinés Chokri Belaîd, et Brahmi. S’ils le font ils trahissent la mémoire de ces deux matyrs, ils seront morts pour rien. Si Marzouki passe, ils seront responsables de tous les maux à venir dans le pays. A moins, que ces membres du front populaire ne soient des “taupes” de Nahdha infiltrés dans le FP. Déjà, Hamma Hammami a trahi les deux martyrs en acceptant les signatures de soutien de Nahdha et du CPR. Etait-il naîf à ce point? a-t-il été mal conseillé? Mais qu’il ne se fasse aucune illusion, Nahdha et le CPR ne seront jamais reconnaissant au FP pour son soutien. Cela restera une alliance de circonstance vite oubliée, et le FP se retrouvera largué.
La gauche tunisienne dans toute sa splendeur. Soutenir un candidat de droite dans une posture anti-islam primaire plutôt que la démocratie.(Et oui, la démocratie passe aussi par les droits des musulmans. Et oui, Essebsi c’est le retour du benalisme). Beaucoup vont s’en mordre les doigts en Tunisie, notamment les forces progressistes et les plus démunis.
Bon, l’histoire nous a raconté tous. l’alliance avec bourguiba et ben ali pour affaiblir des autres partis puis ils tombent dans le piège. ont ils appris quelques choses? c’est à eux de repondre
De la démocratie, telle est la question. Comment donner sa voix, et offrir à monsieur Marzouki la place? Cet homme est en service commandé, agent des islamistes qui le lui rendent bien lui offrant un service d’ordre assuré par leur milice LPR -ligue de protection de la révolution- violente, en votant en masse pour lui dès le premier tour…
Désormais, la situation est claire: s’abstenir, voter blanc ou voter contre.
L’abstention serait une erreur, car elle favorise toujours le candidat qui bénéficie du soutien d’une organisation capable de mobiliser, le vote blanc n’étant pas comptabilisé dans les suffrages exprimés servirait la même cause. Reste le vote éliminatoire, qui me parait le choix de la raison.
Essebsi, quoi qu’ en disent et colportent certains, est partisan d’une société ouverte. On asserta du risque de retour de la dictature à son sujet, on lui objecte sa participation dans un gouvernement de Ben Ali, maintenant on lui fait un procès d’intention parce qu’il pourrait ne pas respecter la constitution…
Mais qui sont ces gens qui lui entretiennent ce climat? Ce sont les parrains du terrorisme, ceux qui ont placé leurs fidèles ou membres de leur famille dans les rouages administratifs, préfectures, etc… Leurs moyens financiers colossaux, de provenances occultes, leur permettent de faire vivre une machinerie de propagande dispensatrice, par ailleurs, d’œuvres de bienfaisance formant le meilleur instrument de recrutement dans les milieux déshérités où les consciences se négocient en dinars.
Les démocrates responsables ne peuvent pas déserter. Voter, et voter pour monsieur Esse si ou contre monsieur Marzouki.
Donc la démocratie sera défendu par Essebsi qui fut ministre sous 2 dictateurs? Sans commentaire…
Il n y a pas de front ” populaire ” et il ne represente absolument pas la gauche tunisienne.
La vraie gauche tunisienne est celle qui a été torturée et opprimée par le tortionnaire Essebssi exécutant servilement les ordres du megalomane et dictateur Bourguiba. La gauche tunisienne dont Gilbert Naccache est, entre autres un des survivants, ne pourra jamais s imaginer soutenir son tortionnaire en chef Essebssi. Le Front “populaire” n est qu une secte regionaliste et tribaliste, implantée dans le Nord Ouest d ou les chefs du front sont presque tous originaires .
Il suffit de voir le résultat de la geographie des elections. Bien sur qu ils vont soutenir le fourbe et rcdiste Essebbsi. Hamma ainsi que les autres disciples, feront tous pour obtenir des postes de ministres. Ce sont des marchands de la politique qui ne representent ni les classes laborieuses, ni les aspirations des pauvres et qui confondent leurs interets personnels avec ceux des pauvres et autres damnés de la terre…N a t on pas vu Hamma se prosterner devant la tombe d un marabout et se comporter comme un obscurantiste dirait il lui meme, avant les elections. C est tout a fait normal de faire cela, sauf mais de la part d un pseudo-communiste
c est le comble de l opportunisme . Rien d etonnant que les chefs tribaux et regionalistes de la secte du front pretendu populaire vont aider a faire revenir la dictature qui les eradiquera
le moment venu, car la secte des rcdiste bourgoies beldis tunisois et saheliens ,ne voudra pas partager le pouvoir avec aucune autre secte regionaliste….
La Gauche Tunisienne, ou plutot les Gauches, n’ont jamais proné la Vertu, mais mènet leur combat politique en faveur de l’éducation, l’ouverture au monde et la justice sociale et économique. Bourguiba méritait le soutien critique, lui qui favorisé la scolarisation de tous et toutes, rompant avec l’esprit du colonialisme, ouevré en faveur de l’émancipation des femmes contre la domination masculine, héritage et culture d’un certain Islam rétrograde
dès lors, davantage que de faire porter des responsabilités à cette “Gauche”, certains eùssent été mieux inspirés de voter pour ses représentants. Le Front Populaire, seul, aura sauvé les meubles avec ses presque 8%, sans que l’on puisse en inférer un quelconque ralliement à son programme économique et social de la part de ceux qui lui donnèrent leur voix.
Le choix en ce deuxième tour ne représente pas une alternative en matière de politique économique et sociale, puisque les deux candidats restés en lice partagent une mème vision et sont partisans du libéralisme économique -l’autre nom du capitalisme- qui emporte l’adhésion des électeurs. Seuls la cherté du coùt de la vie, et le chomage de masse dont sont victimes les classes populaires et leur jeunesse, semblent soulever des questions.
Or, pour l’essentiel, leurs voix sont allées au candidat des islamistes. Les autres ont rallié le candidat des classes bourgeoises et aisées.
Restent des différences , et non pas des moindres, qui illustrent des antagonismes radicaux entre les deux prétendants. Quelle société voulons-nous? Voulons-nous sauvegarder ce qui fait l’originalité de ce pays au sein de ce “monde Arabe”, les acquis de l’indépendance?
Nous avons deux perspectives entre lesquelles l’hésitation n’est pas permise. C’est pourquoi toute voix de Gauche ne doit pas aller renforcer le camp de la révolutuion conservatrice, au nom d’un Islam figé, qui a la tentation de diriger nos consciences et controler nos moeurs. Ce seroit, là, pactiser avec la dictature. Dictature de l’argent et controle social.
Pour y échapper, nous voterons contre son représentant. Contre et malgré son discours populiste et définitif sur autrui et ses convictions affichées d’ètre l’incarnation du Bien et du Juste. Et, pour cela, les arguments ne manquent pas.
JE CROIS QUE TOUTES LES COMPOSANTES DU FRONT SONT CONSCIENT QUE LA DÉCISION EST STRATÉGIQUE POUR LE PAYS MAIS AUSSI POUR LA GAUCHE AUSSI
le FP doit:
soutenir le candidat qui a pris une position claire sur les assassinat politiques
soutenir le candidat qui doit faire tout pour chercher la vérité des assassinats politiques
soutenir le candidat qui doit normaliser les relations avec la Syrie
soutenir le candidat qui ne donnera pas l’asile politique aux frères muslmuns d’EGYPTE
soutenir le candidats qui interdirait les wahabistes et les jihadiste des pays du golf d’entrer à tunis
soutenir le candidat qui pourra jouer un rôle de bon médiateur entre l’Algérie et le Maroc pour edifier l’union du Maghreb Arabe
enfin soutenir le candidat qui pourra soutenir notre candidat Hamma Hammami pour les élections de 2019
اليسار التونسي منذ قديم الزمن ملتقى الحثالات والقاذورات. يسار أعمى إيديولوجيا، شمولي، كلياني، رجعي، متخلف، لا يقلّ ظلامية وصلفا عن كل الحركات الإسلاموية بداية من نهضة الشيخ التكتاك وحتى خلافة أبو بكر البغدادي. رموز يسارنا بجميع أنواعه (قومي وماركسي واشتراكي، إلخ) يفضلون دعم الجزارين والمستبدّين على الاختلاف مع خصومهم الايديولوجيّين في إطار من الحرية. هؤلاء يفضلون التضحية بالبلد إن لزم الأمر فقط من أجل الإيديولوجيا. وهناك مثال تاريخي معروف: الحزب الشيوعي التونسي الذي أصبح في التسعينات حزب التجديد (الذي وضع يده في يد التجمع وأكل من فتات موائده) وأصبح هذا الأيام حزب المسار (الذي يدعم الباجي قايد السبسي ويتملّقه بوضاعة مدهشة على كل المنابر)، نادى تحت حكم نظام فيشي إبان الحرب العالمية الثانية بعدم استقلال تونس عن فرنسا ووصل به الأمر إلى الوشاية بالمقاومين ورموز الحزب الحر الدستوري آنذاك للمستعمر الفرنسي/الألماني. هؤلاء جميعا عار على بلدنا المتخلف منذ منتصف القرن العشرين ولا يقلّ عارهم على العار الذي ألحقه بنا الإسلامويون. وللربط مع محتوى المقال: ستنقلب الجبهة الشعبية على تاريخها الأسود لو دعت (ولو بنصف لسان) إلى عدم التصويت لتلك المومياء المستبدّة. لكنني متأكد وبشدة أن عشق هؤلاء للتحالف مع الاستبداد من أجل المصالح الايديولوجية يتجاوز عشق الأرض للماء
الحثالات والقاذورات ظاهرمن منطقك أنك لست قاذورة
L’anticommunisne est une denrée qui fut, et reste, l’aliment principal des Tunisiens. El massar a raison, idéologiquement et stratégiquement, de combattre les islamistes. Ils sont les plus anticommunistes parmi les ennemis de la Gauche.
Par ailleurs, les communistes sont conformes à leurs options idéologiques en se plaçant aux côtés de ceux qui combattent la terreur, l’intolérance dans une société ouverte.
Je voterai contre l’homme des enturbannés, convaincu de choisir le moins pire. Ceci, par souci du devenir du pays, et pour sauver ce qu’il y a de mieux en Tunisie, l’amour de la vie et cette capacité à toujours cultiver la curiosité de l’autre et du monde.
Bien dit Volvert…tout à fait d’accord avec vous… sauf en ce qui concerne les communistes que je trouve sectaires et qui s’enferment dans une vision limitée et fermée de la société; il est important de progresser et de s’adapter aux changements tout en ne perdant pas de vue ce que le communisme a de meilleur.
Bonjour,
Je n’ai jamais voté ni pour Bourguiba à son vivant ni pour Ben Ali.Mias on a vu que Marzougui a un bilan cataSrophique les 3 dernières années qu’il a passées à Carthage; qu’ a t-il fait pour retrouver les assassins de Brahmi et de Belaid? Qu’a t-il fait pour le Démocratie,? Souvenez vous de événements du 8 avril et de Siliana?Qu’a t-il fait pour la liberté d’expression? Bref, votez ESSEBSI qui ne pourra jamais être pire que MARZOUGUI, sinon tous les voix d’Ennahdha iront à MARZOUGUI et le pays sera divisé par ce dernier qui a provoqué des manifestations inquiétantes au sud tunisien suite à ses déclarations récentes et i sera capable d’être en constante opposition avec le futur premier ministre.
champion de la parlotte ce hama HAB HAB comme l’a dit un vieux militant. “El jallad houwa lemlih”
cela me fait rappeler un fait historique très révélateur sur la faiblesse humaine devant les forces du mal. Une fois l’esclavage aboli par les états unis,un phénomène se produisit et mis beaucoup de temps pour s’effacer. les populations de couleur asservies et dépersonnalisées par des décennies de maltraitance eurent un réflexe conservateur et préférèrent de rester auprès de leurs maîtres tant ils ne savaient quoi faire de leur liberté.