La division au sein de la commission chargée d’enquêter sur les heurts survenus le 4 décembre 2012 devant le siège de l’UGTT conduirait à la publication non pas d’un rapport commun mais de deux versions : La première serait celle du gouvernement et la deuxième celle de l’UGTT. D’après nos sources, qui ont préféré garder l’anonymat, une conférence de presse serait programmée par l’UGTT ce samedi 6 avril 2013 dans le siège de la centrale syndicale à 11 heures du matin, une information non officialisée encore par un communiqué.
En effet, selon les membres du gouvernement rattachés au sein de la commission, l’implication dans la violence qui a eu lieu entre syndicalistes, partisans d’Ennahdha et des “ligues” ne concernerait pas seulement les ligues dites “de protection de la révolution” ou le parti islamiste mais aussi l’UGTT et le Front populaire, chose que ces derniers refusent de transcrire dans le rapport.
Rappelons que d’après l’avocate et militante Najet Labidi, “toutes ces commissions créées et annoncées pour investiguer sur des cas de violence, que ce soit ceux du 9 avril ou autre, elles n’ont aucune valeur légale.
Pour la juriste, c’est au juge d’instruction d’ouvrir une enquête pour que justice soit faite.”
Pourquoi le Procureur de la République n’a-t-il toujours pas entamé une instruction à ce sujet ? Telle est la question.
Parcequ’il n’est pas indépendant, telle est la réponse.
Parce qu’il n’est pas indépendant, telle est la réponse.