Le 11 février 2009, quatre militants et responsables syndicaux de l’UGET ont entamé, dans le seul et minuscule local de l’organisation 19 Rue Naplouse à Tunis, une grève de la faim illimitée. Ils exigent le droit de poursuivre leurs études supérieures et réintégrer leur faculté après avoir été injustement exclus, suite à des conseils de discipline à cause de leur engagement et de leur activité syndicale.
Ces étudiants sont :
– Mohamed Bouallague, 3ème année droit, exclu de la faculté de droit de Tunis au cours de l’année universitaire 2007-2008 ;
– Mohamed Essoudani, 1ère année économie, exclu de la faculté de Mahdia (2006-2007) ;
– Aymen Ejaâbiri, 1ère année économie, exclu de la faculté de Mahdia (2006-2007) ;
– Taoufik Ellouati, 2ème année mathématique et informatique, exclu de la faculté des sciences de Tunis (2007-2008).
– L’étudiant Ali Bouzouzia participe à la même grève par solidarité.
Les grévistes de la faim rue Naplouse à Tunis ont intégré aussi dans leurs revendications le droit de l’UGET d’organiser son 25ème congrès. Il faut rappeler que les autorités empêchent l’UGET de tenir son congrès bien que les élections des délégués soient terminées depuis plus d’une année. En effet, les autorités refusent de donner l’accord à la tenue de ce congrès et cherchent par tous les moyens, pressions et chantages, à extorquer quelques compromis. Pour le régime, 2009 doit être l’année d’un nouveau plébiscite pour Ben Ali à l’occasion des « élections » présidentielles. Les compromis tardent à venir, le congrès de l’UGET est suspendu !
Les militants de l’UGET appellent tous les démocrates dans le pays et par le monde à soutenir leur lutte. Ils adressent leur appel notamment aux organisations frères, organisations syndicales et de jeunesse.
Par ailleurs, Samir HAMMOUDA et Bechir ABID, Anciens secrétaire généraux de l’Union Générale des Étudiants de Tunisie (UGET) appellent l’opinion nationale et internationale pour solliciter leur participation à une campagne de solidarité pour exiger :
1- le droit des grévistes et de tous les étudiants exclus de réintégrer leur université,
2- l’arrêt des poursuites judiciaires contre les étudiants poursuivis et la libération de ceux qui sont incarcérés.
3- le droit de l’UGET d’organiser son congrès en toute indépendance.
4- l’arrêt de la politique d’harcèlement, de violence et d’oppression menée par le pouvoir tunisien à l’encontre des étudiants et de leurs représentants syndicaux.
Témoignages des étudiants grévistes :
Pour contacter les grévistes de la faim :
– Mohamed Bouallague : 0021623313236
– Mohamed Essoudani : 0021621813355
– Aymen Ejaâbiri : 0021624249010
– Taoufik Ellouati : 0021620957987
– Ali Bouzouzia : 0021698907777
Lire l’appel “pour une campagne de solidarité avec les militants de l’UGET en grève de la faim”
ZABA ne veut pas que vs pouruivez vos etudes. Vs etes allés trop loin dans vos études! Il est BAC-3 vs etes BAC+3 c’est normal qu’il vous licencie de l’université :)
Hasta siempre la vittoria! Patria o muerte!
Ces jeunes sont ils encore en greve de faim??
c’est ca le miracle tunisien une 7ajjema et un BAC-3 qui gouvernent a leur faim (et elle est insatiable) alors que des etudiants BAC+3 sont en greve de la faim
Au pays du Jasmin le monde est a l’envers! Tunisiens tunisienns devenz tous des 7ajjema walla sabbeba c’est plus qualifiant, filière d’avenir a haute employabilité…
Ina3andine hal wa9t, des intellectuels qui depuis 20 ans ce font gouverner par une coiffeuse et un BAC-3 !!!
PS. le jour de la liberation billehi ta3mlou mzya et rajouter un texte a la constitution : ” Ne se presente aux elections que les detenteurs d’une maitrise universitaire minimum!