Fahem Boukaddous lors de ses nombreuses hospitalisation.

Quand le monde tourne à l’envers et la justice tunisienne avec

Le 15 juillet 2010, le journaliste Fahem Boukadous a été arrêté vers 9h30 (heure locale) dans la cour de l’hôpital Ferhat Hached de Sousse, alors qu’il était en compagnie de sa femme. Il a été transféré dans un lieu encore inconnu. Cette interpellation fait suite à la confirmation en appel, le 6 juillet 2010, de la condamnation du journaliste à une peine de quatre ans de prison ferme. Le tribunal d’appel de Gafsa avait rendu sa décision alors même que le journaliste était hospitalisé depuis le 3 juillet dernier pour des problèmes respiratoires.

Fahem Boukadous and Tunisia’s War on Press Freedoms

In his daily press briefing as the U.S. State Department Spokesman, Mark Toner today addressed issues in Russia, North Korea, Iran, China, and several other places, and ended with this comment on Tunisia:

“And finally, in Tunisia, the United States is deeply concerned about the decline in political freedoms, notably severe restrictions on freedom of expression in Tunisia. In particular, we’re troubled by the recent sentencing of independent Tunisian journalist Fahem Boukadous to four years imprisonment for his coverage of protests in the Gafsa mining region of Tunisia in 2008.”

Mr. Fahem Boukaddous est bel et bien journaliste

Mr.Fahem BOUKADDOUS est bel et bien journaliste … c’est ce qu’indique sa carte d’affiliation à la fédération internationale des journalistes (IFJ). En effet, il serait correspondant de ” El Badil Electronique” et journaliste pour le compte de la chaîne de TV ” El Hiwar Ettounsi”, chaîne très gênante pour le régime tunisien et donc mal vue par ces censeurs.

Tunisie : Climat social explosif dans les entreprises publiques de presse

Le climat social dans les entreprises publiques de presse en Tunisie est très tendu. Un peu partout, sous couvert de rigueur et d’austérité, d’allègement des charges budgétaires et de rationalisation des dépenses, des « plans sociaux » non déclarés (En Tunisie, on ne copie à la France que ce qui est bon) sont en train d’être mis discrètement en œuvre avec leur lot de régressions sociales