Notre peuple a su être exemplaire. Aujourd’hui, le monde entier a les yeux braqués sur nous. Nous inspirons désormais tous les peuples asservis et qui vivent encore dans la peur. Mais le combat ne s’arrête pas là. Cette valeur d’exemple qui nous a été transmise nous impose maintenant une responsabilité considérable. Nous devons à présent prouver la valeur de nos sentiments, la force de notre volonté et la sagesse de notre conduite.
La révolte qui est née au coeur de notre pays a donné lieu à une véritable Révolution. Elle a chassé la peur de nos vies. Mais cela ne suffira pas à faire partir les dangers qui pèsent encore au-dessus de nous. Et comme le soulignent déjà beaucoup d’observateurs, ce n’est qu’en adoptant les mesures politiques qui garantiront la souveraineté de notre peuple, protègeront les acquis de notre lutte, que nous aurons pleinement réalisé notre mouvement vers la Liberté.
Déjà, des voix s’élèvent pour comparer notre expérience à d’autres, prestigieuses, pour commenter les alliances ou jeter le doute sur les intentions véritables de ceux qui se battaient hier encore contre la dictature. Mais gardons-nous bien de ce piège, il a été souvent question de révolutions ces dernières années, mais dès que le peuple relâche son attention des problèmes véritables, dès que sa fierté est tellement gonflée qu’il en oublie sa propre fragilité, il en redevient manipulable. Il y a en vérité beaucoup plus de révolutions évènementielles que d’évènements réellement révolutionnaires…
Dans l’immédiat, le plus important pour nous est d’assurer la stabilité politique de notre pays. C’est à cette seule condition que nous pourrons remettre sur pied notre économie, rétablir la Justice et préparer nos premières élections sereinement. Mais cela ne suffira évidemment pas. Il n’est pas seulement question pour nous de changer quelques visages. Nous voulons le contrôle de notre propre destin. Et pour cela, de nombreux changements sont encore nécessaires.
Pendant des années, et même des décennies, la corruption a fait partie de nos vies. Elle n’était pas seulement présente à la tête de l’État, elle régissait l’ensemble de notre système. Le paiement d’un bakchich pour éviter une amende ou faciliter une procédure, la désignation d’un chef d’entreprise ou d’un responsable politique en raison de ses liens familiaux ou de son appartenance au parti, tout ou presque était régi par l’arbitraire et l’opacité. Pour changer, il nous faut maintenant inventer un autre système, entièrement neuf, qui ne porterait pas en lui les crimes de notre passé. Il ne s’agit donc pas pour nous de faire une deuxième République, mais de faire la première vraie Démocratie tunisienne.
Nous sommes d’ores et déjà entrés dans une phase de transition, elle nous mènera vers l’avenir de notre pays, mais conditionnera également le cours de notre vie future. Les choix que nous allons faire dans les prochains jours, semaines, mois et années seront probablement les plus importants de notre histoire. Contrairement à une idée trop répandue, nous avons le temps. C’est même là notre principal atout contre le risque d’échec, la division ou les ambitions personnelles de chacun.
Mais avant cela, il nous faut considérer honnêtement les conditions dans lesquelles nous nous trouvons actuellement et les objectifs que nous pouvons nous fixer. Un certain nombre de partis d’opposition sont déjà présents dans notre paysage politique, quelques-uns étaient déjà autorisés, d’autres sont en passe de le devenir. Mais qui pourrait affirmer aujourd’hui que tous les courants existants dans la société sont déjà représentés en Tunisie? La plupart des partis sont plus connus pour leurs leaders que pour leurs programmes, lesquels sont même souvent inconnus de tous. Comment pourrions-nous nous étonner de cette situation, nous venons de vivre plus de cinquante ans d’un régime à parti unique. Il suffisait d’ailleurs souvent d’appartenir à une région ou à une grande famille pour faire carrière dans le parti et beaucoup de ceux qui forment encore notre classe politique n’ont jamais eu à faire véritablement leurs preuves ou à convaincre leurs électeurs. À titre de comparaison, lorsque l’Espagne a entamé son processus de transition démocratique, plus de deux cents partis ont vu le jour en un an.
Mais d’autres problèmes apparaissent à ceux qui veulent bien prendre le temps de les voir. Le premier d’entre eux pourrait être le conflit des générations, ou plutôt son apparente absence. Voilà des décennies que nous sommes gouvernés et représentés, jusque dans l’opposition politique et dans les journaux par des personnes de la même génération, aujourd’hui âgés pour la plupart de plus de soixante ans, voire soixante-dix. Pourtant, il est nécessaire de reconnaître l’importance fondamentale de la jeunesse dans la Révolution, celle-ci est parfois même qualifiée de « révolution Facebook », et nul n’oserait contester le rôle joué par internet dans la contestation. La question qui se pose donc à nous est celle du rôle de la jeunesse dans cette transition, et surtout, dans la Tunisie démocratique. Il est indispensable de commencer sans plus attendre le passage de relais générationnel.
Outre cette question, il en est d’autres, qui paraissent presque plus primordiales tant elle conditionnent toute véritable liberté. À commencer par celle de l’indépendance des médias. Une fois proclamée la liberté d’expression, encore faut-il que les journaux, radios, télévisions et sites internet qui ne demandent qu’à naître ou à continuer d’exister puissent garantir leur indépendance financière. Or cela dépend souvent de leur capacité d’investissement à court et moyen termes. En clair, s’ils veulent se procurer du matériel et surtout pouvoir rémunérer leurs collaborateurs, les groupes médiatiques vont avoir besoin d’argent, ce qui risque de n’être pas chose facile dans un pays où la libéralisation des médias n’a jamais été effective et où certains investisseurs privés, possédant par ailleurs d’autres intérêts, sont déjà présents. Le secteur médiatique n’est pas comme le reste de l’économie, il est une des conditions indispensables à l’information du citoyen, à la liberté d’opinion, à l’égalité des partis et à bien d’autres aspects de la vie démocratique. Il est donc essentiel de le laisser s’épanouir et se développer avant d’envisager toute élection.
Enfin, il faut aussi considérer le démantèlement des structures de l’ancien régime. Le parti unique bien sûr, mais pas seulement. Le système précédent reposait en grande partie sur la surveillance des citoyens, il faut maintenant nous assurer du sort des informations consignées et recycler les hommes qui assuraient cette mission, sans qu’ils puissent tirer avantage de ce qu’ils faisaient auparavant. Mais il faut aussi garantir leur relative impunité, dans la mesure où ils n’auraient pas commis d’actes trop graves. Là, apparaît bien sûr la question de l’amnistie des crimes de la dictature et des violations des droits de l’homme. Rendons-nous à l’évidence, nous ne pourrons poursuivre tous ceux qui ont profité de la situation, malgré cela, il est inconcevable de procéder à une amnistie générale. Trop de gens ont souffert et pendant trop longtemps pour que nous puissions fermer la porte sans regarder derrière nous. De plus, cela ne ferait que menacer la stabilité de notre démocratie naissante. Il nous faut en terminer avec la dictature avant de pouvoir avancer à nouveau.
C’est bien là d’ailleurs ce qu’il y a de plus rassurant dans la transition que nous avons commencée, elle n’est pas le résultat d’une concession du pouvoir ou du parti, comme cela avait pu être le cas de l’Espagne. Ben Ali n’est pas mort, il a fui devant la Révolution populaire et le cri de la jeunesse : « Dégage! ». Nous n’avons pas à accepter toutes les conditions que nous proposent les éléments restants de l’ancien régime. C’est à nous de fixer nos propres règles. Mais il nous incombe en contrepartie une grande responsabilité si nous ne voulons pas perdre tous nos droits et faire face à une contre-révolution. C’est pourquoi nous ne devons pas pêcher par empressement, et éviter ainsi de voir un jour nos enfants nous reprocher notre legs.
Nous devons dès à présent fabriquer le tissu qui nous permettra de recoudre notre drapeau. Et cela peut passer par des modalités nouvelles et inédites. Les Révolutions engendrent de nouveaux horizons. L’essentiel des principes qui régissent les sociétés démocratiques découle des révolutions anglaise, américaine et française, qui se sont déroulées entre le milieu du dix-septième et la fin du dix-huitième siècle. Cela fait déjà plus de deux cents ans et beaucoup reconnaissent le caractère sclérosé des systèmes européen et américain. Ensemble, nous pouvons inventer une société nouvelle, adaptée à notre temps et à nos exigences. La Tunisie ne manque ni de juristes compétents et habiles, ni d’esprits brillants. Il est donc tout à fait possible d’imaginer les conditions qui garantiraient non seulement le respect de nos droits et de nos libertés, mais nous assureraient également la souveraineté sur notre pays. Déjà, le peuple nous montre à nouveau l’exemple dans les rues, il s’organise et dépasse les clivages dans l’intérêt de tous.
Bien sûr, pour amener notre Révolution jusqu’à son terme, il nous faut aussi savoir la protéger tant qu’elle est encore fragile. Mais là encore des moyens existent et peuvent être mis en oeuvre. Nous pouvons surmonter nos craintes et travailler ensemble, à l’image de notre peuple, à l’intérêt général de notre pays. Afin de diminuer les pouvoirs des dignitaires de l’ancien régime et de limiter la prise de contrôle de l’État par une classe politique que nous ne connaissons pas encore suffisamment, rien ne nous empêche de considérer la constitution abrogée par la volonté souveraine du peuple, exprimée par sa mobilisation extraordinaire et continue. Dès lors, il nous est possible d’organiser un gouvernement provisoire répondant de ses actes à un conseil de surveillance constitué de personnalités de confiance, issues de la société civile et des différents partis politiques. Cette situation peut tout à fait être complétée par l’organisation d’élections législatives dans un délai qui laisserait le temps à un certain nombre de partis d’émerger et de se renforcer, garantissant ainsi un début de démocratie.
Le gouvernement provisoire ainsi formé pourrait assurer une gestion du pays sous le contrôle du parlement et du conseil de surveillance, tout en rendant possible le travail d’une commission indépendante en vue de produire une nouvelle constitution. On peut dans cette optique envisager que celle-ci soit constituée d’experts et de représentants des principales tendances politiques et sociales tunisiennes dans toute leur diversité. L’avantage de cette modalité, inspirée par d’autres expériences de transition démocratique, serait d’accorder à notre démocratie naissante tout le temps et l’énergie nécessaires à la renforcer et à lui assurer la stabilité dans la durée.
D’autres questions inhérentes aux spécificités de notre société et à l’établissement d’une démocratie dans un pays de culture et de tradition islamiques commencent déjà à poindre, semant ça et là le doute et la méfiance. Notre Révolution est partie de la jeunesse et du peuple, en cela, elle est totalement inédite, elle ne visait ni à limiter le pouvoir absolu d’un monarque, comme la révolution anglaise, ni à chasser une puissance jugée trop encombrante en imposant plus de justice, comme la révolution américaine, ni à chasser la monarchie pour substituer la classe bourgeoise à celle des nobles. Non, notre Révolution est inédite dans l’histoire, elle sera celle qui, partie du peuple, imposa les principes de démocratie participative et de contrôle des décisions par le peuple et pour le peuple. Depuis déjà trop longtemps, la politique dans notre pays est affaire de grandes familles et de régions riches. Nous pouvons changer, aujourd’hui, nous pouvons tout changer. Nous pouvons créer un système parlementaire en Tunisie. Créer un système dans lequel les régions s’administrent elle- même en assemblées. Nous pouvons donner naissance à un système politique dans lequel un enfant de Sidi Bouzid pourrait devenir député de sa région, puis être élu député au parlement national et enfin un jour, pourquoi pas, chef de gouvernement. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous avons la possibilité de vraiment donner le pouvoir au peuple, à ce peuple qui, seul et sans leaders, sans commandement, nous a libérés. Aurons-nous le courage de le libérer à notre tour ?
Mourad BESBES
La Tunisie n’a aucun avenir avec à sa tête une flopée
de corrompus et d’anciens nervis de Ben Ali.
Comment entamer quoi que ce soit avec ces ministres encore
au pouvoir ? Comment se contenter de leurs démissions du RCD ?
De quel cote de confiance peut se prévaloir un premier ministre
ayant officié 10 ans avec le tyran des tunisiens ?
FAITES ATTENTION A LA LAICITE DANS LA NOUVELLE CONSTITUTION QU’ILS SONT EN TRAIN DE PREPARER. NOUS SOMMES TOUT DABORD UN PAYS MUSULMAN. IL FAUT QUAND MEME GARDER NOS PRINCIPES QUI DATENT DEPUIS DES SIECLES. SVP PAS DE SEPARATION ENTRE LA RELIGION ET LE GOUVERNEMENT.L’ISLAM N’EST PAS UN MONSTRE.JE NE DEMANDE PAS L’IRAN MAIS JUSTE GARDER NOS PRINCIPES…
@ MARRE
L’islam c’est BON , mais pas du BUSINESS-SVP OK?
-si les islamistes Hajj GHINOCHET de L’islam (LONDON) alors la Tunisie sera comme L’algerie l’orsque le FIS a gagner l’election
Resultat plus 350.000 morts et le Militaire contunue le Massacre
– je suis pour une Organisation islamistent comme le Croix Rouge Social seulement par exemple aider les victimes Psycologiquement, et aider les jeunes d’arreter du fumer-Alcohool-Disco-Drogue –etc..je pennse sa le DEVOIR pour nos freres islamistes . et si ils veulent le POUVOIR et faire du BUSINESS sur le Dot de la REVOLTE resultat:
– 5 Mio-TUN quitteront la Tunisie
– Embargo Internationale
* quel avenir pour la Tunisie ?
PESTE ou COLERA ???
et a Bientot pour une Vacance en Tunisie Libre
Wallah mon frere je suis tout à fait daccord. Je n’appartiens à aucun parti ni à aucun secte.J’ai bien précisé que je ne demande pas un IRAN .Je ne demande juste de conserver nos principes ..
Vous pensez que les iraniens ont demandé ce qu’ils ont maintenant??? Le pouvoir et l’argent corrompt! les dirigeants changent leur langage au fur et a mesure que leur pouvoir se renforce. Profitez de l’experience Iranienne, Algerienne, Afgane, turque… Je ne vous souhaite que le meilleure!
C’est ce que les iraniens pensaient aussi et voila…. les problemes surviennent quand l’islam est un outil entre les mains de soit disant religieux pour exercer le pouvoir, controler les gens et se remplire les poches. En iran: si vous etes contre le systemes, on vous accuse de kouffre… alors attention!
[…] This post was mentioned on Twitter by Nawaat de Tunisie and salmayatounes, laura iglesias . laura iglesias said: Tunísia: http://bit.ly/ehOFeF […]
D’accords sur de nombreux points de l’article mais, il y a plus alarmant :
Je viens de regarder sur YouTube une vidéo montrant des militants islamistes faire leur propagande dans une mosquée.
Ceux qui vont le plus faire tords a la jeune révolution de la dignité, ce sont les militants de la Nahdha qui on adopte un nouveau nom : حزب التحرير et qui ont déjà commencé à détourner le rôle des mosquées de lieu de prière (بيت عبادة) a des forums pour diffuser leur idéologie. Ceci est une évolution très dangereuse, et une atteinte au rôle des mosquées. Ils n’ont jamais compris de dissocier la propagande de leurs interprétation de la religion, de la religion elle-même, et n’ont jamais accepté et de respecter la règle du jeu politique. Qui leur fera confiance? Si avant la chute du dictateur, ils pouvaient trouver quelques oreilles sensibles auprès d’une population révoltée contre un tyran qui confisqua toutes ses libertés, je ne pense pas que ce hizb religieux va avoir beaucoup d’écho auprès d’un peuple qui s’est affranchi de la dictature et qui est très jaloux de ses libertés très chèrement reconquises. Je l’espère.
Soyez vigilants….
c’est là que tu te trompe, après toutes expériences douloureuse ou traumatisante, l’être humain par réflexe se réfugie vers ce qui pour lui peut-être réconfortant même si parfois il sait qu ce n’est pas le bon choix. Comme l’enfant qui refuse d’être retiré de ses parents qui le battent…
Moi je ne suis pas aussi optimiste que toi car ces derniers jours sur facebook ils sont très très actif entre appel combattre la dictature, à faire autoriser TOUS les partis, à pousser à être solidaire avec tous les nécessiteux (leurs terreaux préférés!!)
Bref rabbi kaddar el khire…
“lors la Tunisie sera comme L’algerie l’orsque le FIS a gagner l’election”.
C’est d’une vision un peu simpliste quand on sait que le FIS n’a pas occupé le pouvoir, et que c’est les soit-disant “démocrates” du gouvernement algérien qui ont déclenché le chaos en ne respectant pas le choix des urnes. Le FIS, tout comme le HAMAS et aujourd’hui ENNAHDA servent d’épouvantails aux occidentaux pour maintenir les pays arabes et musulmans sous leur joug. Voyez le résultat en Irak et en Afghanistan. Ce n’est pas aux occidentaux de nous dicter ce que nous avons à faire, les arabes doivent relever la tête. Ça suffit.
La priorité est de virer les vampires du RCD encore au pouvoir.
@ zient
Merci ,je suis d’accort consern, le RCDst veulent seulement gagner le temps.
-je pose qlq.quetions: comment et ces organisations FIS-ENNAHDA etc… devenir des Multi-Millionaires en Europe etc.. es ce que ALLAH a l’envoyer du Ciel ?
– Rached Gannouchi doit donner au peuple Tun-son Nom reel-exacte-
-pourqoui les islamistes font guerre contre tous le monde meme a l’etranger ? Grace au leur comptes Bancaires ?
– pour moi un nouveau DESTOUR pour garantir la Liberte du islamistes qui sont aussi Tunisien, d’un cote’, d’autre je suis contre une TUNISIE NOIR et BLAN -!!!!
-je suis pour une Tradition Islamique (mais pas RADICALE ) ou pas de BUSINESS -sur les dos du REVOLTE )
-pour un nouveau partie Democrate et Patriot:
PNL ( Part-National de Liberte’)Siege au ce Trouve Aujourdhui Le Min- de L’interieur a L’ AV-Bourguiba…
La gangrène de Ben ali est encore au pouvoir, son régime tortionnaire nous sert de gouvernement d’intérim? Vous croyez à un bel avenir en pactisant avec le diable? N’ayez pas une mémoire courte ce sont eux ces mêms têtes pourris qui nous ont séquestré bayonnés, et troturés, pourquoi aujourd’hui ils ont tous les éloges?? Et des postes au pouvoir! C’est une honte et un manque de respect envers la mémoire collective et envers la “démocratie” meskine ya cha3b.
Les médias sont encore en leurs mains, les structures bancaires, les structures administratives, tunisiens votre révolution ne vaudra rien avec les 40 voleurs d’Ali Baba au pouvoir
la premiere fase e conclu (la liberation de notre bled),maintenant se on e capable on doit pensser a un bled libre juste e egale pour tous les tunisien,la classe politiche sait ce quil veut le peuple,allor il faut comencer a bosser a travailler pour le bien du bled,l’espri des tunisien e finalment libre,mait il faut repartire toutte suite
La Tunisie, notre Tunisie et notre peuple a réussi à arracher la Liberté, le pouvoir, oui notre révolution est certes inédite, elle est faite par le peuple et pour le peuple..on a bouleversé les assises et les principes..toutes les théories qui disent que les peuples arabes sont des peuples morts, des peuples anéantis et sans volonté doivent revisiter leurs pensées!
Le gouvernement sur place ne va pas tarder à quitter lui aussi le pouvoir..mais il faut être vigilants..je suis tunisienne et je vois que nous sommes bien conscients de ce qui se passe..tout le monde aujourd’hui veut donner des conseils, ceux qui parlent de l’extrémisme islamiste et du communisme difficile à gérer..ceux-ci doivent comprendre que les tunisiens sont révoltés sans aucune provocation extérieure..notre révolution nait de notre conscience interne et soyez sûrs que nous arriverons..nous avons respiré la liberté (telle l’expression de la vedette Julia Botros) et jamais on va quitter cette liberté tant exilée…Abou alkassem Chabbi a parlé de la volonté de notre peuple et certainement les tunisiens ont voulu et le destin n’a fait qu’accepter et réaliser notre rêve, notre volonté!
Très bel article pour finir M.BESBES.
En France, un octogénaire mis à la rue, s’est donné la mort à Rochefort, dans la Charente-Maritime, dans l’indifférence générale. Il s’appelle Roger. Depuis plusieurs mois il refusait de payer la facture de son établissement pour personnes âgées. Sa dette s’élevait à 5000 euros. Ils ne se remettent pas en question, mais accusent la maison de retraite. C’est le directeur qui est poursuivi mais pas le système pour “délaissement de personne”. Ni les enfants, qui abandonnent leurs parents dans les hospices-mouroirs de petits-vieux.
Pourquoi les français se manifestent-ils pour venir nous donner des leçons au Maghreb ?
Il ne faut pas laisser passer le soutien officiel de la France à Ben Ali, concernant la livraison d’armes contre les manifestants, pour réprimer et tuer des vieillards, des femmes et des enfants du peuple , c’est à dire contre la révolution tunisienne et laisser Ben Ali et sa famille continuer de jouir de leur statut de voleurs et de tortionnaires du peuple.
Je ne suis pas tunisien, mais lors de différents séjours en Tunis, j’ai toujours été choqué par la suffisance et l’arrogance de la classe de métèques de la colline de Sidi-Boussaïd.
je voudrai dire à tous ceux qui doutent de ce gouvernement: qu’il en faut bien un. Et à tous ceux qui nous balanecnt à chaque fois la liste des anciens du RCD, je voudrai leur opposer l’autre liste qu’ils semblent oublier : Maitre Lazhar Karoui Chebbi, Ahmed Néjib Chebbi, Ahmed Ibrahim, Taieb Baccouch, Moufida Tlatli, Lilia Laabidi ; Slim Amamou, Ahmed Ouanies, Taoufik Bouderbala, et surtout Yadh ben Achour !
Vous doutez de ceux là aussi ???!!!!
Vous ne croyez pas que vous les offensez par votre discours en les faisant passer pour des demeurés manipulés ou des collabos ?
cette liste de personnes responsables est un rempart pour nous tous .
Laissons les travailler pour nous, calmenent dans la sérénité.
Arrétez votre intox SVP et laissez nous travailler comme vous dites en restant vigilants.
je suis d’accord – il faut laisser le temps au temps. laissons-les travailler, de toute façon ce sera jamais plus comme avant. Le peuple veille et ne se laissera plus jamais faire. La vigilance continue mais il faut retrouver le calme car ce n’est que dans le calme que l’on peut observer. Pensez et renseignez-vous auprès de vos concitoyens du Grand Sud, i.e Douz, Safrane, etc., des gens incorruptible, sage et réfléchi. Il faut prendre en considération tout le monde!!!!!
Jaimerai dire à ceux qui brandissent la liste des anciens du RCD, quils semblent oublier lautre liste : de Maitre Lazhar Karoui Chebbi, Ahmed Njib Chebbi, Ahmed Ibrahim, Taieb Baccouch, Moufida Tlatli, Lilia Laabidi ; Slim Amamou, Ahmed Ouanies, Taoufik Bouderbala, et surtout de Yadh ben Achour !
Vous ne croyez pas que vous les offensez par votre discours en les faisant passer pour des demeurs manipuls ou des collabos ? ?!!
Arrtez votre intox SVP et laissez les travailler dans la srnit et reprenons nous aussi le travail en restant viggilants.
Cher Mourad,
merci de vos observations. Il est vrai que beaucoup est encore à faire. Aussi faut-il parler de la corruption en bas de l’iceberg.
Je veux dire par là – la corruption dans l’administration i.e. revient demain il manque encore ceci ou bien cela – et lorsque tu dit que tu est ami d’un tel ou tu glisse un billet, les choses vont plus vite. La corrution à la douane – les immigrés qui rentrent pour les vacances et qui sont dépécés, leurs voitures vidées juste pour montrer le peut de choses qu’ils en pu accumuler en economisant durement. De leurs confisquer des biens, en prétextant qu’ils doivent paier la douane, alors que la pluspart des choses qu’ils importent c’est pour leur maison/famille pour améliorer leur quotidien et dans la perspective de leur retour. J’espère de tout coeur que tout ceci s’arrête aussi. Tous les citoyens sont payés pour leur travail effectué. Je comprend qu’un douanier contrôle (mais pas pour humilier ou pour son propre profit) la même chose aux administrations. J’espère que les citoyens comprenent ça et qu’ils aident à abolir toute cette corruption odieuse. Vive la Tunisie, vive le Peuple Tunisien.
MERCI kahena libre CE QUE VOUS AVANCEZ EST TRÈS SAGE ! RAPPEL: CE N’EST QU’UN GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE SIX MOIS, LE SPECTRE DU RETOUR DU RCD NE DOIT PLUS NOUS HANTER ! CET APPAREIL TENTACULAIRE EST MORT!
PRIORITÉ AU TRAVAIL DE REDRESSEMENT DE NOTRE PAYS,A L’ÉVALUATION DE L’AMPLEUR DES DÉGÂTS HUMAINS ET MATÉRIELS LÉGUÉS PAR LE DICTATEUR DÉCHU ET SA CLIQUE DE VOYOUS CRIMINELS,A UNE AIDE D’URGENCE AUX FAMILLES SINISTRÉES ET ENDEUILLÉES,A LA MARCHE SEREINE DE NOTRE ÉCONOMIE,A LA MISE EN PLACE RAPIDE DES COMMISSIONS D’ENQUÊTE SUR LES CRIMES ET DÉLITS COMMIS SOUS LA DICTATURE, AUX COMMISSIONS CHARGÉES DE PRÉPARER LES TEXTES REGISSANTS LE PASSAGE A LA DÉMOCRATIE ET L’ORGANISATION DES PREMIÈRES ÉLECTIONS LIBRES DE NOTRE PAYS! POUR CELA IL FAUT PATIENTER SIX MOIS-CE N’EST RIEN AU REGARD DU OU DES CHANTIERS EN PERSPECTIVE-METTRE LES RANCŒURS DE COTE, ET JOIGNANT MON CRI A CELUI DE kahena libre: LAISSONS LES TRAVAILLER!
Pour ceux qui sont contre Ghannouchi je veux leur poser une question , comment l’economie est encore debout apres que tout ce que cette mafia de trabelsia de ben ali et de matri a pu voler . on parle de milliards de dollars : 22,5 d”apres des sources c’est pas rien. c’est vrai qu’ils sont mou et n’ont pas ouvert leur gueules quand le criminel fusillait nos citoyens mais la realité est la, ils sont competents et c’est grace a eux qu’on a pu s’en sortir sans famine ni d’autres catastrophes. Alors SVP laissez vos sentiments à coté et laissez la loi de la raison pour notre bien a tous
un nouveau Gov. sera plus du RCDst ou islamist
sera de et pour le peuple de la REVOLTE , de la Liberte’
je suis pour un nouveau Constitution DESTOUR
doit assurer la Liberte’ et Dimocratie
c’est le PNL- Partie Nationale ET Liberte’)Siege sera au se trouve le Min. de L’interieure a L’AV. Bourguiba
ATTENSION:
il ya des RCSst sur l’internet jouent la role de L’islamist (maske)
pour montrer pour le monde qu’ils(RCD) ont le droit de rester a battre contre les islamistes etc…leur dernire Joker-
Imed Trabelsi n’est pas mort su France 24
J’accuse tous les responsable de l’eoroprt TUN
J’accuse le Media TV 7
J’ai note’ sa le 14-15 01. j’ai dit sa : que seulement pour lui proteger
quel AVENIR en TUNISIE ?
ensuite Slim Chiboub en Lybie
I’ LL fuck all from behind…………..
Ni oublier ni pardonner oui mais attention à ne pas créer une fracture au sein de la société en se lançant dans une véritable chasse aux sorcières!!!
Beaucoup ont été contraint de jouer le jeu (ne serait-ce que pour nourrir leurs familles).
Par contre ces insatisfaits qui eux profitaient grassement du système, (wilayat, baladiyat et moâtamdiyat) ceux qui sont arrivés aux postes à responsabilités non pour leurs compétences mais uniquement car ont un ami, parent ou proche député ou simplement membre du parti!!!
aujourd’hui en Tunisie quasi aucun responsable administratif n’est clean faut-il pour autant tous les limoger??
Personnellement je pense que oui mais progressivement il faut d’abord commencer par ceux qui ont atteint, dépassé ou proche de l’âge de la retraite car ils coûtent plus que trois ou quatre postes de cadre et n’apportent rien (se contentent de profiter des avantages que sont les bons d’essence, la voiture et autres).
Il faut rééduquer notre jeunesse, lui apporter cette conscience politique qui lui a été spolié.
Tout est à (re) bâtir, il y a des personnes compétentes courageuses motivées mais qui ne savent comment contribuer il faut permettre à tous de participer en ouvrant tous les bureaux qui servaient auparavant à la délation (bureau locaux du RCD) et en faire des espaces de débats afin que chacun y aille de son idée de son opinion, afin que jeunes et moins jeunes, hommes et femmes puissent ressentir que tout ceci n’eut pas été vain!
Je suis fier d’être Tunisien
Merci pour votre analyse que je trouve très fine.
Pardonnez mon ignorance, je vous prie, mais je me pose une question. Que vont devenir toutes les entreprises/toutes les formes de businesses sur lesquelles les Ben Ali/Trabelsi & co avaient la main mise? Vont-elles être nationalisées pour “revenir” au peuple tunisien? Si je comprends bien, ils ne possédaient pas tout mais presque, non?
Quelqu’un pour me répondre?
NO NEED TO EXAGERATE THE PROBLEMS IN TUNISIA?.
AS LONG AS LIFE EXISTS THERE WILL BE PROBLEMS BUT WE HAVE FAITH
IN THE TUNISIANS CAPACITY TO SURMOUNT THEM. WE WILL FIND SOLUTIONS
IN FACT OUR PROBLEMS ARE SMALLER THAN THE MAJORITY OF OTHER
PLACES,WE HAVE TO HAVE FAITH IN OURSELVES.
quel avenir chez les arabes
PESTE ou COLERA ?