Par Mohamed Madhkour
Je m’adresse à vous parce que je respecte votre lutte qui n’a pas commencé un 14 Janvier, je m’adresse à vous par respect à votre militantisme qui n’a pas commencé hier, mais je m’adresse à vous parce que j’ai peur que vous soyez le futur Mohamed CHARFI (paix à son âme) de la prochaine décennie, en ce sens que vous allez servir d’alibi à une future dictature.
Permettez-moi de vous écrire ces quelques lignes en réaction à votre dernier discours à propos de la demande d’un Conseil pour la Sauvegarde de la Révolution.
Permettez-moi de rire de votre premier constat où vous dites qu’un Gouvernement Démocratique se doit d’avoir une opposition !
Mais de quelle démocratie vous parlez ? si vous voulez adresser un discours populiste et démagogue pour séduire votre futur électorat, j’en conviens et vous en avez tout à fait le droit, mais de là à tromper le monde, vous faites un pas très dangereux. De quel Gouvernement Démocrate vous parlez ? avez-vous été élu pour parler de démocratie qui doit faire la place à l’opposition ?
Aujourd’hui nous avons une image très simple, un Gouvernement de transition dont la composition a été nettoyée quelque peu suite à la revendication d’un peuple et les forces vives du Pays qui milite pour la chute du système Ben Ali.
De quel droit, vous vous autorisez à parler d’une Démocratie ? vous n’êtes (en tant que membre de ce gouvernement) qu’un mal nécessaire, avec tout mon respect pour l’homme que vous êtes et les idées, à l’intérieur de votre parti, que vous défendez.
De quel droit vous donner des leçons sur la légitimité des revendications politiques, alors que vous n’êtes là que pour la gestion courante des affaires de l’Etat. Je vous rappelle par la même occasion que vous avez dit que vous seriez dans les régions, dans les coins les plus reculés de la Tunisie, pour entendre les revendications du peuple, alors que depuis un mois, on ne vous voit que sur les plateaux télé ou dans la préparation de votre campagne électorale.
vous n’êtes pas d’accord pour un Conseil de Sauvegarde de la Révolution, très bien, ça n’oblige que vous. Je vais même plus loin, l’idée de ce Conseil, qui est tout aussi bien légitime que toute autre idée pour l’instauration des institutions aboutissant à la démocratie, émane d’un consensus, d’un compromis pour un travail constructif et paisible, mais l’idée la plus légitime est celle qui aboutira à l’élection d’une assemblée constituante.
A travers la lecture de vos dires, vous avez déjà votre propre idée sur le projet démocratique tunisien (développé dans votre interview sur Jeune Afrique). Très bien, encore une fois ça n’oblige que vous. Vous voulez d’une élection présidentielle, dans un futur très proche, où vous serez éventuellement candidat ; élection qui devra aboutir à un Président auquel nous devons nous soumettre, à son bon vouloir pour décider, ou pas, de dissoudre la chambre des députés et celle des conseillers et à penser in finé à l’éventualité d’une nouvelle constitution. Magnifique, vous voulez donc remplacer une dictature par une nouvelle !
Cher Monsieur Néjib Chebbi, vous croyez que ce peuple attendra les bons vouloirs d’un Prince qui décidera ou pas de nous donner la démocratie ?
Cher Monsieur Néjib Chebbi, vous croyez réellement que le salut viendra d’une personne ? Comment allez-vous le garantir ? en jurant sur le Coran ou sur la Constitution de Ben Ali ?
Cher Monsieur, nous faisons partie d’une génération qui ne croit plus en la personnification de la démocratie. Nous faisons partie d’une génération qui croit que le salut viendra par l’édification de nouvelles institutions, par la souveraineté d’un peuple, par les urnes pour l’élection d’une assemblée constituante et un référendum pour décider du régime à adopter.
Cher Monsieur, nous faisons partie d’une génération qui ne croit pas à la Démocratie au goutte-à-goutte.
si en 1955, le peuple tunisien a pu mettre en place une assemblée constituante à côté d’un gouvernement de transition sous l’armoirie de la monarchie, que dire alors aujourd’hui en 2011.
Pour revenir maintenant à un autre point de votre discours par rapport à ce que vous qualifiez de revendications et critiques des opposants (ça me fait rire « opposants » d’autant plus que ça vient de vous). Je reformule donc, les revendications et critiques d’un nombre de forces vives tunisiennes par rapport aux actions de votre gouvernement de transition :
– Revendication sociale :
vous avez parlé depuis un mois d’indemnité aux jeunes diplômés chômeurs. D’après la déclaration d’un responsable de l’administration hier : Rien n’a été décidé jusqu’à aujourd’hui : ni les mécanismes, ni les bénéficiaires, ni les sources. Et vous voyez que je commence par un point qui normalement n’est pas du ressort de votre gouvernement, mais nous accueillons avec toute la bienveillance du monde les actes de solidarité ;
– Revendication politique :
Depuis un mois où en sont les projets suivants :
– Revendication économique :
Nous n’attendons pas que cette chose de transition nous apporte des solutions, mais j’attends des réponses sur les points suivants :
Je répète ce que j’avais dit auparavant, nous ne sommes pas des enragés ou des impatients, mais où en est la feuille de route de ce gouvernement ? quelles sont vos échéances ?
Cher Monsieur, vous n’allez pas nous faire taire avec une vidéo montrant les babioles de Ben Ali, l’essentiel n’est pas là. Bien au contraire par cette propagande vous participez à un discours populiste, du genre voilà la cagnotte, on va bientôt se la partager ! un genre de Gaddafi et son partage du pétrole en plus élaboré.
Nous ne sommes pas dupes, comme personnellement je respecte votre engagement et votre honnêteté et je vous encourage dans votre campagne électorale, mais par votre mutisme sur l’essentiel : assemblée constituante, restauration des institutions, défense des libertés, vous radicalisez le discours et les revendications.
Je respecte votre engagement comme celui de Iyadh Ben Achour, mais sachez le, vous n’avez pas le monopole des projets démocratiques.
Rappelez-vous Feu Mohamed CHARFI qui a donné de sa personne pour participer au projet démocratique de Ben Ali, voyez comment cet homme a été trahi.
Le blog de Mohamed Madhkour
Bonjour,
Je me rappel bien que ce monsieur a aussi défendu l’ancienne composition du gouvernement sur AL Jazeera tv en disant que les opposant sur la place d’ Alkasba étais une minorité. J’étais vraiment choqué/bouche baie de cette réaction de celui qui a “milité!!!” un jour pour une “cause” avec une partie inconnue et qui prétend la légitimité maintenant et qui parle d’une minorité de 25000 personne selon sondage d’Aljazeera contre la composition de la gov et des milliers de gens sur place Kasba. Je sais pas si par vos mots monsieur Mohamed Madhkour “respecte votre engagement et votre honnêteté ” vous respectez sa guerre pour le pouvoir et seulement le pouvoir et son discours qui n’est loin des valeurs de la démocratie et le respect des individu et peuple.
Dernier point concernant le fait que ce monsieur n’a pas encore démissionné de sa partie par contre on exige que Ghannouchi ou autres ex RCD ne soient pas lié à aucune partie. Je vois pas le respect des valeurs/loi/principe ici. Je demande que tous les membres de cette gov soient privés de droit de se présenter pour cette élection prochaine ainsi que les secrétaires des parties qui étaient présentes dans la période Ben Ali. Pour deux raison un parce que cela va leur empêché d’utiliser nos argents et leurs pouvoirs pour faire la propagande sur les média 24/24 et deuxièmement parce que etre combattu et chassé de pouvoir ne signifie en aucun cas que vous méritez d’être dans la listes des candidats pour la nouvelle période.
Je parie si une action pareil est fait vous ne trouvez pas Chebbi et ses homologues dans cette gov biensure question d’engagement et honnêteté ;)
Bon article
Mahmoud
dire que sans ces pauvres jeunes des régions, qui ont payés et continuent de payer de leurs sangs elchebbi n’aurais pu espérer même pas le poste de mootmadd. et puis on ne sait pas pourquoi, on les gobent pas trop chebbi, ben brahim et l’autre. visiblement avide de pouvoir et franchement archaiiiques. je te dis tout de suite ils n’auront aucune place dans l’avenir de la tunisie
CE QUE JE LIS DERRIERE CE TEXTE C EST UNE CERTAINE INTELLIGENCE DOMMAGE QU ELLE SOIT UTILISEE A SI MAUVAIS ESCCIENT ,JE SENS CHEZ VOUS UNE CULTURE CERTAINE QUE NE RELFLETE PAS VOTRE ECRIT,JE NE DEFENDS PAS CHEBBI ,MAIS JE TROUVE QUE L HEURE EST AU SERIEUX.LA LIBERTE D EXPRESSION N EST PAS UN JOUET.
AUJOURD HUI CELA FAIT 40 JOURS ,COMME VOUS LE DITES SI BIEN, APPORTEZ VOTRE CONTRIBUTION D UNE MANIERE POSITIVE AU LIEU DE COMMENTAIRES APPROXIMATIFS ET DE DETROURNEMENTS DE SENS
“vous n’êtes pas d’accord pour un Conseil de Sauvegarde de la Révolution” FAUX. Soit vous lisez mal, soit vous êtes de mauvaise foi. Il est contre un Conseil avec plus de pouvoirs que la gouvernement, le Président et le parlement réunis. Lisez le communiqué du front du 14/01. Le PDP est d’accord pour un Conseil avec un droit de regard sur le travail du gouvernement et qui soit une force de proposition/pression.
En gros on ne fait pas confiance à un Président élu qui se sera engagé à élire une constituante et on fait confiance en revanche à un comité du 14/01 avec des micros partie de l’extrême gauche, Ennahdha et un bon paquet de syndicats. Bref un comité que ne sera même pas capable à se mettre d’accord sur la couleur du ciel. Et bien sûr on suspend la constitution pour qu’on cas de blocage on règle ça non pas d’une manière constitutionnelle mais dans la rue.
Mettez vos émotions et vos peurs de côté et prenez le temps de réfléchir. Notre avenir est en jeu.
Et tant que vous y êtes allez écouter la conférence de presse de si Yadh Ben Achour pour avoir une idée sur la feuille de route du gouvernement.
entièrement d accord avec anis, arrêtez de rêver on ne peut pas demander des résultats en un mois; je me demande si vous comprenez ce que vous écrivez.
Moi, j’arrête de rever, mais tu dois arreter à ton tour d’écrire des connerie…à moin que tu fais parti des dechets de Benali qui nous met en joue..
Slt,
Un bon raisonnement, Je suis comme vous mahmoud J’étais vraiment choqué de cette discours et aussi le meme discours de la conars Maya Jribi qui rêve que sa partie soit le plus elu en tunisie.
je dit non pour ses cons, nous sommes encore la, on n’acceptent plus des dictateurs.
et je dit a Sami que tu est malade va chercher un psychiatre.
Bravo Mohamed Madhkour pour ce coup de gueule. Tu l’as fait dans le respect, mais quelle fermeté! Il faut que M. Chebbi et les autres politiques sachent à qui ils ont affaire: à une jeunesse coriace, qui sait défendre sa belle révolution et qui saura toujours être, pacifiquement, dans la vigilance. Encore Bravo Mohamed.
On peut dire ,d’ores et déjà, que A.N. Chebbi est récupéré par le système. C’est bien dommage : je croyais qu’il aller continuer à incarner le même militantisme et la même droiture politique.
Ayant espéré un changement rapide, la Secrétaire Générale du parti de Mr Chebbi, dans un débat à la télévision nationale qui a eu lieu il y a, à peine vingt heures, apportait le coup de grâce ; son parti, composant le gouvernement intérimaire, elle n’a pas hésité à traiter d’ “opposants” ceux qui ne pensaient comme elle !
throw this guy out?
don’t waste public money providing a wage
for his type.
he is a decoy for the previous goverment and
still a con artiste now.
can’t trust him,throw him out?.
son of carthage ur not… bring something constructive..all your comments are the same …r u on drugs when u write this shit??? or ur just plain dumb??? please exlpain ur negativity or chug those deuces and go home…
not as dumb as you are,never taken drugs in my life
and less full of garbage than you are riadh.
i may even be the age of your grand father.
you wouldn’t know positive from negative if that
was shoved in your throat.
better that you stich your garble and not order
people to go anywhere.
beyond your cognatif digestif system to conprhend.
si EL ACHEK, comment expliquez vous alors le dire de mr chebbi que ceux qui manifestent à el KASBA sont minoritaires ? est ce qu’il a des stat ? dèja c’est pas pro.
d’autre part, il parle d’un gouvernement. c’est qui qui a nommé ce gouvernement? on sait tous qui? personne n’a le droit de nommer un ministre ou de faire un gouvernement à part le peuple qui s’est révolté et ceci via un conseil de surveillance de la révolution qui aura le droit de nommer des vrais technocrates et non importés(malgré qu’ils sont tunisiens) en attendant de mettre en place un vrai processus démocratique. la démocratie est un processus et pas un acte isolé. merci
M. Chebbi a défendu à la fois le discours de Ben Ali la veille de son départ, puis mordicus le premier gouvernement jusqu’à la dernière minute et notamment les ministres les plus critiqués (Friaa, Morjène, Griaa, etc.) qui ont été finalement écartés. Il défend maintenant le gouvernement contre vents et marrés tout en se servant de son poste pour faire une campagne électorale qui selon ses fantasmes va le conduire à la présidence du pays, alors qu’il ne cesse de se discréditer notamment au niveau régional et auprès des jeunes. C’est vraiment dommage, car il faut reconnaître que M. Chebbi a beaucoup donné en tant que militant tout au long de la dictature de Ben Ali alors les opposants étaient rares.
Merci pour cette analyse
Nous voulons un régime parlementaire alors chebbi va te rhabiller cela ne t’aura servi à rien de défendre l’indéfendable càd le discours de ben ali. De même nous n’oublierons tes larmes quand ton copain morjane a démissionné du gouvernement tout en sachant qu’il allait en être éjecter. Tu pourras toujours te lier avec lui après tout qui se ressemble s’assemble: bon vent
J’ai aussi l’impréssion que tu as pris la “grosse tête” redescend sur terre
quand est ce que les tunisiens vont comprendre que personne n’est légitime tant qu’on a pas passé aux urnes ;et que ce gouvernement c’est une transition pour le future ,on peut pas commencer de rien que ça nous plaisent ou pas ;on a tous contribuer a la dictature de zaba par notre silence ,et le seul garant maintenant c’est notre parole .c’est fini la peur .
bsr monsieur.. Je respectes vos “NOUVELLES vues de la socièté Tunisienne !! mais qu’elle experience de la VIE avez vous ?? j’ai 70ans !! j’adore votre pays !! je vais épouser une Tunisoise !! vous ne SAVEZ pas ce qu’est la democratie , sauf a travers WIKIPEDIA!! vs ne l’avez JAMAIS vécu!! Une démocratie , se construit !! Mais pour une jeune nation comme la votre , les anciens peuvent apporter beaucoup !! Que connaissez-vs de la diplomatie ? de la gestion d’un Etat ::!! Alors laissez aux ” Vieux” finir leur ouvrage !! beaucoup sont certainement honnetes , et AIMENT leur pays !!!!!!!!!! VOUS .. Profitez de leur expérience , pour en RE faire un PARADIS
@m.cornett
NON NON NON Mr.
a chaque ACTION il ya un RE-ACTION (I.Newton)
le Gov.TUN.veule seulement pour gagner du temps, et les islamistes profitent jour a jour,et l’armee’ a fait son BUSINESS
le Gov.francaise dicte’un nouveau MARCHAL PROJECT = credits?
*un prov.chinoi: “je ne veut pas un poisson!, je veut savoir comment faire la peche”.
pas de confiance.
n’importe quoi ! ce n’est pas parce que les Tunisiens n’ont pas vécu la démocratie qu’ils n’ont pas une idée précise de la façon dont elle peut se construire, car pendant tout ce temps les Tunisiens, à défaut de pouvoir s’occuper de leur propre pays, avaient les yeux ouverts sur le monde entier. J’ose espérer que la nouvelle Tunisie ne se fera pas en laissant ceux qui “savent” (les “vieux”, qui n’ont pas plus d’expérience si on suit votre raisonnement, ou alors, à part quelques exceptions, qu’en ont-ils fait toutes ces années ?) faire pour les autres, supposés ignares. On parle bien de démocratie, monsieur, pas de dictature d’une certaine élite ou d’une mafia, et encore moins d’une gérontocratie. Effectivement, si c’est ce que vous attendiez en épousant une Tunisoise, vous allez être déçu, vos propose me font honte, à moi, Française mariée à un Tunisien (jeune et donc inculte).
heard few momemts back an interview on usa public radio
with the guy used by usa during the surge in irak during the bush
era,the same person was used during the eighties in the lebaneese
troubles as high powered representatif.
he said about tunisian and egytian uprise: IT IS THE EASY PART TO
HAVE AN UPRISE BUT WHAT YOU DO WITH IT,GO WITH IT AND ALLOWED TO
IS A DIFFERENT MATTER.
NOW YOU CAN SEE THE ENTRANCHEMENT OF MBAZZA ANG GHANNOUCHI ARE
PLAYING TO A DIFFERENT TUNE TO THAT PEOPLE WANTING TO HEAR.
THIS TUNISIAN KOJAK chebi LOOKS MORE LIKE A MAFIA UNDERHAND THAN AN
HONEST PERSON CONCERNED WITH THE TUNISIAN PEOPLE WELFARE.
PULL THE CARPET UNDER HIS FEET AND SEND HIM TO THE SEWER WHERE HE
BELONGS TO.
TOO PHONEY TO BE TRUSTED,LIKE HIS HEAD,HE LOOKS LIKE A SNAKE
SLIPPERY FROM HEAD TO TOE.
EJECT HIM OUT WITH NO PARACHUTE,NOT WORTH KEEPING.
WE WELCOME YOU IN A NEW DICTORSHIPS
Bravo pour votre analyse pertinente. Moi aussi j’avais beaucoup de considération pour Mr Chebbi. Mais depuis qu’il est membre de ce gouvernement, il m’a beaucoup déçu. D’abord, il est pratiquement le seul à affirmer, chaque fois qu’il a la parole, que ce gouvernement est d’unité nationale!!! de quelle unité nationale il parle, alors que ce gouvernement est cmposé de membres de l’ex RCD, de lui , d’Ibrahim, de Baccouche et des franco-tunisiens nommés suite au coneils de Mr K.Karoui. Même l’actuel minitre des AE a travillé avec Ben Ali. En plus, Mr Chebbi a défendu avec acharnement, beacoup plus qu’un membre du RCD d’ailleurs, les ex ministres du 1er gouvernement provisoire. Et, puis ses multiples apparitions à la télé et sa manière de défendre ce gouvernement qui n’a aucune légitimité, sont autant du revirement total de Mr Chebbi. c’est incoyable comme le pouvoir change les gens!!!!
Great article,
I found it funny that you think that islamist are in love with the government of transition while in reality they are almost completely against it and think that it’s a continuation of ben dictatorship.
btw just to clear things up Ennahdha party is a moderate right wing party while Attahrir party is an extreme right wing party
Il a raison Nejib Chebbi de refuser ce “Conseil de Sauvegarde de la Révolution”.
Cher Mohamed Madhkour, tu sais ce que représente ce “Conseil de Sauvegarde de la Révolution”, pour la révolution…son CERCUEIL!
je ne connais pas NEJIB CHEBBI, mais vous dites qu’il a un parcours de militant honorable. au debut, je me suis dit, ce type est intelligent et genereux, il s’est sacrifié pour controler le gvt de l’interieur. et puis suite a la pression de la rue et avant la version 2.0 je m’attendais à ce qu’il demissionne, ou au moins il communique sur une eventuelle demission. et bien, au contraire, c’est lui et lui seul qui defend le gvt 1.0. apres la version 2.0, je me suis dit, bon peut etre qu’il manque d’experience politique. apres tout il a milité sans se frotter au malice de la vie politique. avant la version 2.1 de ce gvt, je me suis dit, bon voila il va se rattrapper, il va critiquer le ministre des affaires etrangeres. ah non! walo. et maintenant, nous allons tout direct vers la version 3.0 et il ne saisit pas encore ce qui se passe. bon cette fois, je me dis, c’est possible que c’est l’age. mais apres reflexion, j’ai imaginé le scenario suivant : Mr NEJIB CHEBBI critique la version 1.0 et le PDP rejoint la rue, à la sortie de la version 2.0, j’aurai parie qu’il gagne les election avec plus de 50% des le premier tour! les partisants du PDP dirait dommage, et moi JE ME DIS, ouf, heureusement qu’il a ete demasqué. au fait, j’ai constaté que la majorité des courants politique, sauf peut etre ennahda, se caracterisent par une “bhoumia” politique tactique et strategique evidente (excusez moi, je n’ai pas trouvé un equivalent significatif dans la langue de moliere).
Moi, je vois les choses autrement . À partir du 14jan2011
quand il a annoncé le départ du dictateur mr ghannouchi, j’ai
commencé a avoir des doutes dans le comportement de celui qui
a exercé pendant plusieurs années au sein de l,ancien régime.
Il a étè conseiller par des personnes du RCD pour
inviter les opposants et leur donner un petit morceau du
gateau comme le cas de mr chebbi qui attend depuis des années
et enfin de carriere d’avoir un poste de ministre provisoire.
Je suis une personne à la retraite ,je suis très
content d’assister à cette révolution et j’aimerai bien voir
des jeunes dans le prochain gouvernement .Je remercie les avocats, les juges et les medias et tout le peuple Tunisien.
Bonne chance vive la Tunisie.
Mr Chebbi meurt de fin il n’a que le pouvoir en vue cet opportuniste était pour le Parrain ZABA il retourné la veste dès qu’il y a révolution il est là que pour intérêts.
il y a quelqu’un qui a parlé de la vidéo de la caverne de ZABA je pose la question combien le partie de ce Mr Chebbi a eu d’enveloppes et les participants de ce gouvernement sans oublier le Président par intérim, quelle est la fortune de Mr Chebbi, Me Gannouchi et le reste de ce gouvernement de tous ceux qui ont profité du système mafieux RCDiste.
Si il ya enquête vous saurez après les résultats pourquoi cette bande livre bataille à la révolution.
je lance un Appel à tous honnêtes patriotes qui peut mener ces recherches qu’il les effectue et les fait savoir publiquement il en va de la sauvegarde de la révolution et de barrer la route ou retour de la DICTATURE…
Merci pour cet article, Mohamed!!
Il exprime bien ce que je pense à propos de Nejib Chébbi!!!
GRÈVE GÉNÉRALE A PARTIR DE MERCREDI JUSQU’AU DÉPART DE GHANNOUCHI ET DU PRÉSIDENT AVANT LA FÊTE DE LA JEUNESSE LE 21 MARS 2011.
Mise en place du conseil des sages, de courant Mars à Juillet 2011/
100 000 personnes aujourd’hui, 1 000 000 mercredi prochain.
les tunisiens qui était aujourd’hui à la kasba était là pour un parlement
Une seule phrase rappelez vous ce qu a fait le conseil du salut public après la révolution française: il a rétabli la dictature! Un conseil qui réuni le pouvoir exécutif et législatif et qui se dit démocrate alors que personne ne l a élu: on passe juste de Ven Ali vers un conseil Ben Aliste!!!!!
Great Article Thank you.
Ce monsieur ne desserve pas cette attention in English he is a dead walking man ,son future politique est fotue.Il ne represente personne, s il y aurai un vote demain il aura 2 votes lui et sa femme.
@TUNIS LOVE: Ce que je constate c’est que vous êtes littéralement omnubilé par l’instauration d’une démocratie.
Cessez ces debat de politique politicienne de bas etages.L heure n est pas au debat ,il est temps de retrouver le calme et la tranquillite de la societe.Une campagne s annonce vous aurez le loisir de debatre negocier et critiquer.En attendant remettez vous au travail et laissez ce gouvernement terminer les 3 mois qui lui restent.En plus attaquer ce gouvernement c est faire fausse route ,le vrai combat c est les elections ,alors ne perdez pas votre energie inutilement
Totally agree with the author of this article. I have had my reservations about Mr Chebbi, especially when he joined the Gvt which excluded a good segment of the Tunisians. He got the minister of Regional development so he can get higher exposure; e.g. he will be announcing programs here and there and meet with the people etc.. So it’s really calculated… He made a party where rappers performed etc. This is tactic to attract young voters even if it means continuing with the same strategy of ZABA (music, football, parties, drugs, “MIU3A)…
In any case, I sincerely don’t trust this guy at all regardless of what he did in the past. So far all he did is to secure a place for himself at the cost of any thing including the REVOLUTION! I was considering voting for his party BUT changed my mind! It’s simple: either he is incompetent or dishonnest!
EC
@sufia: oui c’est ça reprenez le travail comme des moutons et laissez le gouvernement vous prendre pour des cons!
Monsieur chebbi avec mon respect vous avez perdu j’ai plus confiance en vous et je suis pas la seule presque tous les jeunes révolutionnaires dans la rue comme moi vous avez oublier que ce n’est pas vous ni votre parti qui a sorti dans les rue en face des armes de dictature et ce n’est pas vous qui garantie la démocratie…….
Cette révolution est née du terroir tunisien, elle est le résultat d’un soulèvement inattendu qui n’a impliqué aucune action des partis politiques en place qu’ils soient complaisants ou non avec l’ancien régime de Ben Ali.
C’est une situation originale et qui ne pourrait être traitée que par une certaine originalité et une exception.
Je ne pense pas que les partis d’opposition qui se trouvaient et se trouvent encore sur la scène politique sont assez créatifs pour inventer et concevoir une alternative puisque dans le passé ils avaient toujours perdu la partie.
Pour la mémoire collective je respecte leur dévouement et leur engagement et leur histoire militante mais dans l’état actuel ils serait sage de céder la place à ce peuple en effervescence et muni d’une extrême motivation d’imaginer l’issue qui lui convient, faisons confiance à ce peuple et réitérons notre soutien et je suis sûre que la nouvelle Tunisie sera non nostalgique, soucieuse de sa mémoire et qui fera de son avenir sa meilleure histoire.
voila un excellent client pour Mr. Madhkour……..
Après toute les années de Ben ali, il est normal que le gouvernement de transition soit critiqué ou même détesté. Bien sur il est plus facile devant l’état actuel du pays de critiquer que de gouverner.
A qui profitera la chute du gouvernement de transition?
Alors qu’un drame humain au sud de la tunisien est en cours, alors que l’insécurité est claire nette et précise.
Un peu de patiente est chacun pourra démocratiquement élire un partie politique de son choix.
Pourquoi cette impatience? manque de tradition démocratique ? Manque de confiance ? Manipulation? Opportunisme politique?
Si Chebbi il faut résisté.
Avec cette façon de faire, même après 6 mois on va rien avoir. Le but de ce gouvernement c’est la paix pour le RCD, Mr Chebbi veut avoir une partie du gâteaux dès maintenant et la démocratie c’est optionnelle.
Je pense que la semaine prochaîne beaucoup de chôses vont changer, il faut avoir une feuille de route (il s’agit bien d’un projet) pour pouvoir contrôler l’avancement de la construction de la démocratie en Tunisie.
Discours non fondé de votre part!! c complètement absurde: rendre l’homme responsable de toutes les défaillances du système c trop gros et puis tbarkalla 3lik za3ma téfhém on peut pas demander d’un gouvernement transitoire de faire des miracles au bout de 40 jours passés à se défendre et à crier haut et fort qu’ils sont intègres et compétents pour essayer de convaincre ces soient disons “militants” et afin de pouvoir travailler enfin en paix..Mais envin. J’ai l’entière conviction que Mr CHEBBI est un homme intègre et que derrière son acceptation du poste une volonté de sauver le pays d’un chaos certain..Mais les tunisiens en ces temps ont besoin d’une bouc émissaire!!svp mouch illi y7ok rassou ywalli yéfti w yéfhém fi kol chay!!
Je m’étonne que le PDP qui a été le principal parti de l’opposition véritable à l’ancien régime sacrifie son militantisme et sa crédibilité pour le soi-disant orgueil de Néjib Chebbi qui ne veut pas admettre son erreur. Le parti hypothèque ainsi son avenir et les fruits de sa lutte pour un poste ministériel éphémère pour sa figure de proue qui risque d’ailleurs de le perdre bientôt. Si Chebbi considère qu’il a réalisé son voeu en faisant partie du gouvernement, ses collègues du parti ne doivent pas le suivre dans cette fuite en avant suicidaire.
Un courant opposé doit se manifester au sein du PDP pour ne pas perdre le peu de crédit qui reste encore.
Je trouve que plusieurs commentaires sont inutiles, l’enjeu stratégique dans l’état actuel des choses est très simple, ce qui accuse sa complexité c’est justement Chebbi,Ben Brahim et Baccouche qui ont accepté de composer avec le diable et qui voient mal leurs devenirs si le gouvernement en place chutera.
Il ne faut pas oublier que juste avant le 14 ces opposants louaient la voix du peuple et aujourd’hui ils veulent convertir cette voix en abois de chiens, c’est malheureux.
mr chebbi et mr brahem homma sbeb el mochkel ken yokorjou ml lahkouma taw lahzeb lokhra trith.bsarah moch ma3kol wzir moaket w ye3mel fi hemla entikabia.ana netsawer les deux mkebchin bech yebkaw f lahkoma bte3 el beji kima kebchou fi lahkpima bte3 el ghannouchi.law ken hom rjel yestakilou w ykellou lahkouma lkol te9no9rat,laken me nthonnech 3la katerhom yhebbou yothorbou 3la echirtine.
bit of jasmine to calm the Tunisians extrait par Thierry Meyssan
The U.S. communications strategists tried next to blow the whistle to call the end of the game, while the outgoing Prime Minister was assembling an interim government. It is at this juncture that the press agencies launched the “Jasmine Revolution” mantra (in English, if you please!), assuring us that the Tunisian population had just lived through its “colour revolution”. A national unity government was on the rails … and all is well that ends well!
The epithet “Jasmine Revolution” evokes bitter memories to Tunisians of older generations: it is the same one alread used by the CIA in its communications at the time of the 1987 coup that placed Ben Ali in the seat of power.
The Western press – henceforth better controlled by the Empire than its Tunisian counterpart – turned its floodlights on Ben Ali’s doubtful fortune. No mention was made of the report by IMF Managing Dominique Strauss-Kahn commending Tunisia’s decision-makers in glowing terms just a few months after the 2008 hunger riots [8]. Nor was any mention made of the latest Transparency International report stating that Tunisia was less corrupt than certain members of the European Union, such as Italy, Romania and Greece [9].
The regime militia which had terrorised the civilian population during the riots, forcing it to organise through self-defense committees, disappeared from the scene overnight.
The Tunisians, considered as depoliticised and malleable, proved to be extremely muture. They realised that the Mohammed Ghannouchi cabinet is tantamount to the earlier version without Ben Ali. Despite some cosmetic changes, the bosses of the sole ruling party (RCD) held on to the key ministries. The UGTT trade unionists refused to be associated with the U.S. manipulation and walked out of the coalition government.
An opponent “made in the USA”.
With a little help from Nessma TV magnate Tarak Ben Ammar, film director Moufida Tlati was nominated Culture Minister. Less in the limelight, but far more significant, Ahmed Néjib Chebbi, a National Endowment for Democracy pawn, was given the Ministry of Regional Development. The obscure Slim Amanou, a blogger familiar with the methods of the Albert Einstein Institute, filled the slot of Youth and Sports Secretary under the label of the shadowy Pirate Party attached to the self-proclaimed hacker group Anonymous.
The real of power is no longer the Republican Palace, but the Embassy of the United States. This is where the Ghannouchi government was concocted. Located on the outskirts of Tunis, in a vast gated campus, the Embassy is a gigantic bunker that houses the main CIA and MEPI functions for North Africa and part of the eastern Mediterranean.
Needless to say, the U.S. Embassy did not invite the Communist Party to be part of the so-called “government of national unity”.
On the other hand, preparations got underway for the return of Rachid Ghannouchi (unrelated to the Prime Minister), a legendary leader of the Rennaissance Party (Ennahda) who was exiled in London. A Muslim (formerly of the Salafist tendency), he extols the compatibility between Islam and democracy and has been preparing a reconciliation with the Democratic Progressive Party headed by his friend Ahmed Néjib Chebbi. In case of a coalition government breakdown, this pro-US duo could offer an illusion of change.
Tunisian street power is still alive, with the people expanding the slogan that had been handed down to them: “RCD, out!”. In the villages and workplaces, they stalk the collaborators of the fallen regime.
On the road to Revolution?
Contrary to what has been reported by the Western media, the insurrection is not yet over and the Revolution has not yet commenced. It is clear that Washington has channeled nothing at all, except for western journalists. Today, even more than last December, the situation is out of control.
http://www.voltairenet.org/article168224.html
Excellent article Monsieur Madhkour, sauf que je vous pose la question qu’attendez-vous de quelqu’un qui a commencé son parcours en 1968 au parti Bâath pour passer en 1972 à Perspectives-Amel Tounsi en étant un éternel étudiant après quoi ila fondé avec d’autres compagnons le Rassemblement Socialiste Progressiste. Une fois bien installé, il a vite chassé certains de ses compagnons de route telle que Sihem Ben Sedrine et d’autres et transformer le parti en PDP en éffaçant le socialisme de son logo. Par ailleurs, je suis curieux de savoir comment il a pu s’inscrire dans les années 80 à la faculté de droit de Tunis pour obtenir une licence de droit en 1984 à l’age de 40 ans. J’espère que ça vous permettra de reviser votre attitude par rapport à son millitantisme et à son sens.
Je ne vois aucune raison pour que quelques hurluberlus dictent leur volonté à tout un pays. Je n’ai vu cela dans aucun pays. La place du gouvernement doit être libéré. Que ceux qui veulent faire leur sit-in, aillent planter leurs tantes ailleurs.
Personne ne nie que Mr Hammami ou son épouse aient été opprimés par le régime de Ben Ali. Bien d’autres l’ont payé par des années d’exil. Et Mr Hammami n’a pas été seul à s’opposer à Ben Ali et au RCD. Une majorité de Tunisiens appartenait à cette opposition de l’ombre, sans laquelle le régime ne serait jamais tombé. Et il faut appeler un chat un chat : les révélations Wikileaks ont cruellement mis à nu le régime Ben Ali et ont précipité sa chute.
Arrêtons de se raconter des histoires: les garçons à la place de la Kasbah sont manipulés en sous-main par Mr Hammami et certains secteurs de l’UGTT, partenaire depuis les années trente du Néo-Destour et du RCD. Le RCD et l’UGTT me rappellent le pain maison à l’orge qu’on fait cuire à la boulangerie du coin. Le Destour-RCD a découpé la Tunisie à l’horizontale et l’UGTT l’a découpée à la verticale (ou à la diagonale si on préfère) ou vis versa.
Je ne vois pas au non de quoi, quelques personnes qui représentent à peine une poignée de milliers de personnes sur tout le pays, confisqueraient l’avenir de tout un peuple et de sa révolution ?
Je ne sais si les Tunisiens se décideront à remettre les pendules à l’heure, signifieront la fin de partie pour Mr Hammami et ses associés pour enfin s’occuper, avant qu’il ne soit trop tard, du RCD et de la corruption dans le pays ? Je l’espère en tout cas et croyez moi, le retour du bâton pour les pêcheurs en eau trouble, risque d’être douloureux.
J’espère que ces épisodes montreront aux Tunisiens que leur révolution peut être dévoyée et détournée par le dogmatisme de certains et qu’ils exigeront, assemblée constituante ou non, que la constitution soit adoptée par voie référendaire. Le référendum, arme fatale et de destruction massive pour les manigances d’intellectuels sans assise.
je ne comprends pas comment on peut parler de manipulation pour ce qui concerne le sitin de la Kasbah. Au lieu de saluer ces héros qui consentent des sacrifices énormes pour le bien du peuple tunisien, on veut les chasser de la place de la Kasbah. Ces volontaires dérangent parce qu’ils disent la vérité à propos de l’avenir politique du pays. leurs demandes sont très logiques et légitimes: le départ du gouvernement qui n’est que la continuité du RCD, la mise en place d’un conseil constitutionnel,la dissolution de la chambre des députés et de la chambre des conseillers. En quoi ces demandes paraissent bizarres ou sentent la manipulation. Qui a confiance en ce gouvernement qui après 40 jours laisse planer le doute sur tout ce qu’il entreprend et montre à plusieurs reprises qu’il ne peut pas se défaire de son appartenance initiale et les exemples sont nombreux (nomination des gouverneurs, des responsables de la RTT, des 3 commissions surtout de la corruption dont les membres font l’objet d’une plainte déposée par un groupe d’avocats suite à la fameuse découverte de la caverne de Sidi Bou Said (voir Essabah hedo du lundi 28 fev 2011), etc.)). Quant à Hamma Hammami je me demande comment on peut le soupçonner de manipuler les jeunes du sit-in. lui qui a milité toute sa vie et qui était parmi les rares à défier Ben Ali et ses bandits et qui a passé plusieurs années soit en prison (10 ans) soit en cachette, alors qu’une frange importante de la population lèche les bottes de ben Ali ou choisit le silence. Sachez que le gouvernement actuel et la police politique n’attendent que ça pour l’écrouer et le faire taire parce que sa franchise dérange tout le monde. Quant à l’UGTT qui a été partie prenante dans la révolution et qui est l’organisation la plus importante du pays, peut faire paralyser le pays si elle le veut et ne se baissera pas à la manipulation des jeunes de la Kasbah. Il faut regarder la réalité en face et ne pas croire aux rumeurs propagées par des gens soit manipulateurs soit manipulés et qui s’obstinent à ingorer la vérité alors qu’elle est claire et nette.
Washington face à la colère du peuple tunisien
par Thierry Meyssan*
Alors que les médias occidentaux célèbrent la « Jasmine Revolution », Thierry Meyssan dévoile le plan US pour tenter de stopper la colère du peuple tunisien et conserver cette discrète base arrière de la CIA et de l’OTAN. Selon lui, le phénomène insurrectionnel n’est pas fini et la vraie Révolution, tant redoutée par les Occidentaux, pourrait rapidement commencer.
23 JANVIER 2011
Depuis
Beyrouth (Liban)
Thèmes
AfriCom : Contrôle de l’Afrique
Communication
Le général William Ward —ancien responsable de la répression dans les Territoires palestiniens devenu commandant de l’Africom— lors d’une cérémonie en mai 2010. L’armée tunisienne a été réduite au minimum, mais le pays sert de base arrière aux opérations « anti-terroristes » régionales et dispose de ports indispensables au contrôle de la Méditerranée par l’OTAN.
Les grandes puissances n’aiment pas les bouleversements politiques qui leur échappent et contrecarrent leurs plans. Les événements qui ont fait vibrer la Tunisie depuis un mois n’échappent pas à cette règle, bien au contraire.
Il est donc pour le moins surprenant que les grands médias internationaux, suppôts indéfectibles du système de domination mondiale, s’enthousiasment soudainement pour la « Révolution du jasmin » et multiplient les enquêtes et reportages sur la fortune des Ben Ali qu’ils ignoraient jusque là malgré leur luxe tapageur. C’est que les Occidentaux courent après une situation qui leur a glissé des mains et qu’ils voudraient récupérer en la décrivant selon leurs souhaits.
Avant toute chose, il convient de rappeler que le régime de Ben Ali était soutenu par les Etats-Unis et Israël, la France et l’Italie.
Considéré par Washington comme un Etat d’importance mineure, la Tunisie était utilisée au plan sécuritaire, plus qu’économique. En 1987, un coup d’Etat soft est organisé pour déposer le président Habib Bourguiba au profit de son ministre de l’Intérieur, Zine el-Abidine Ben Ali. Celui-ci est un agent de la CIA formé à la Senior Intelligence School de Fort Holabird. Selon certains éléments récents, l’Italie et l’Algérie auraient été associés à cette prise de pouvoir [1].
Dès son arrivée au Palais de la République, il met en place une Commission militaire jointe avec le Pentagone. Elle se réunit annuellement, en mai. Ben Ali, qui se méfie de l’armée, la maintient dans un rôle marginal et la sous-équipe, à l’exception du Groupe des Forces spéciales qui s’entraîne avec les militaires US et participe au dispositif « anti-terroriste » régional. Les ports de Bizerte, Sfax, Sousse et Tunis sont ouverts aux navires de l’OTAN et, en 2004, la Tunisie s’insère dans le « Dialogue méditerranéen » de l’Alliance.
Washington n’attendant rien de spécial de ce pays au plan économique, il laisse donc les Ben Ali mettre la Tunisie en coupe réglée. Toute entreprise qui se développe est priée de céder 50 % de son capital et les dividendes qui vont avec. Cependant, les choses virent au vinaigre en 2009, lorsque la famille régnante, passée de la gourmandise à la cupidité, entend soumettre aussi les entrepreneurs états-uniens à son racket.
De son côté, le département d’Etat anticipe sur l’inévitable disparition du président. Le dictateur a soigneusement éliminé ses rivaux et ne dispose pas de successeur. Il faut donc imaginer une relève s’il vient à mourir. Une soixantaine de personnalités susceptibles de jouer un rôle politique ultérieur est recrutée. Chacune reçoit une formation de trois mois à Fort Bragg, puis un salaire mensuel [2]. Le temps passe…
Bien que le président Ben Ali poursuive la rhétorique anti-sioniste en vigueur dans le monde musulman, la Tunisie offre diverses facilités à la colonie juive de Palestine. Les Israéliens d’ascendance tunisienne sont autorisés à voyager et à commercer dans le pays. Ariel Sharon est même invité à Tunis.
La révolte
L’immolation par le feu d’un vendeur ambulant, Mohamed el-Bouzazi, le 17 décembre 2010, après que sa charrette et ses produits aient été saisis par la police, donne le signal des premières émeutes. Les habitants de Sidi Bouzid se reconnaissent dans ce drame personnel et se soulèvent. Les affrontements s’étendent à plusieurs régions, puis à la capitale. Le syndicat UGTT et un collectif d’avocats manifestent scellant sans en avoir conscience l’alliance entre classes populaire et bourgeoisie autour d’une organisation structurée.
Le 28 décembre, le président Ben Ali tente de reprendre les choses en main. Il se rend au chevet du jeune Mohamed el-Bouazizi et s’adresse le soir à la Nation. Mais son discours télévisé exprime son aveuglement. Il dénonce les manifestants comme des extrémistes et des agitateurs stipendiés et annonce une répression féroce. Loin de calmer le jeu, son intervention transforme la révolte populaire en insurrection. Le peuple tunisien ne conteste plus simplement l’injustice sociale, mais le pouvoir politique.
Le producteur Tarak Ben Ammar, propriétaire de Nessma TV et associé de Silvio Berlusconi. Il est l’oncle de Yasmina Torjman, épouse du ministre français de l’Industrie, Eric Besson.
A Washington, on constate que « notre agent Ben Ali » ne maitrise plus rien. Le Conseil de sécurité nationale Jeffrey Feltman [3] et Colin Kahl [4] s’accordent à considérer que le moment est venu de lâcher ce dictateur usé et d’organiser sa succession avant que l’insurrection ne se transforme en authentique révolution, c’est-à-dire en contestation du système.
Il est décidé de mobiliser des médias, en Tunisie et dans le monde, pour circonscrire l’insurrection. On focalisera l’attention des Tunisiens sur les questions sociales, la corruption des Ben Ali, et la censure de la presse. Tout, pourvu qu’on ne débatte pas des raisons qui ont conduit Washington à installer le dictateur, 23 ans plus tôt, et à le protéger tandis qu’il s’accaparait l’économie nationale.
Le 30 décembre, la chaîne privée Nessma TV défie le régime en diffusant des reportages sur les émeutes et en organisant un débat sur la nécessaire transition démocratique. Nessma TV appartient au groupe italo-tunisien de Tarak Ben Ammar et Silvio Berlusconi. Le message est parfaitement compris par les indécis : le régime est fissuré.
Simultanément, des experts Etats-uniens (mais aussi Serbes et Allemands) sont envoyés en Tunisie pour canaliser l’insurrection. Ce sont eux qui, surfant sur les émotions collectives, tentent d’imposer des slogans dans les manifestations. Selon la technique des prétendues « révolutions » colorées, élaborée par l’Albert Einstein Institution de Gene Sharp [5], ils focalisent l’attention sur le dictateur pour éviter tout débat sur l’avenir politique du pays. C’est le mot d’ordre « Ben Ali dégage ! » [6].
(Capture d’écran) Le 2 janvier 2010, le groupe Anonymous (un paravent de la CIA) hacke le site internet officiel du Premier ministre et place un message de menace en anglais sur la page d’accueil. Le logo est celui du Parti pirate international, dont le membre tunisien Slim Amanou sera propulsé par l’ambassade US secrétaire d’Etat à la Jeunesse et des Sports du « gouvernement d’union nationale ».
Masqué sous le pseudonyme Anonymous, le cyber-escadron de la CIA —déjà utilisé contre le Zimbabwe et l’Iran— hacke des sites officiels tunisiens et y installe un message de menace en anglais.
L’insurrection
Les Tunisiens continuent spontanément à braver le régime, à descendre en masse dans les rues, et à brûler commissariats de police et magasins appartenant aux Ben Ali. Avec courage, certains d’entre eux payent le prix du sang. Pathétique, le dictateur dépassé se crispe sans comprendre.
Le 13 janvier, il ordonne à l’armée de tirer sur la foule, mais le chef d’état-major de l’armée de terre s’y refuse. Le général Rachid Ammar, qui a été contacté par le commandant de l’Africom, le général William Ward, annonce lui-même au président que Washington lui ordonne de fuir.
En France, le gouvernement Sarkozy n’a pas été prévenu de la décision états-unienne et n’a pas analysé les divers retournements de veste. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, se propose de sauver le dictateur en lui dépêchant des conseillers en maintien de l’ordre et du matériel pour qu’il se maintienne au pouvoir par des procédés plus propres [7]. Un avion cargo est affrété le vendredi 14. Lorsque les formalités de dédouanement sont finies à Paris, il est trop tard : Ben Ali n’a plus besoin d’aide, il a déjà pris la fuite.
Ses amis d’hier, à Washington et Tel-Aviv, Paris et Rome, lui refusent l’asile. Il échoue à Riyad. Il aurait emporté avec lui 1,5 tonne d’or volée au Trésor public, ce que démentent les autorités encore en place.
Marketing : le logo de la « Jasmine Revolution » apparaît au moment exact de la fuite de Ben Ali. Au centre, on reconnaît le poing levé, symbole ex-communiste utilisé dans toutes les « révolutions » colorées depuis Otpor en Serbie. Vu de Washington, l’important est d’affirmer que les événements sont finis et qu’ils s’inscrivent dans une dynamique internationale libérale. Aussi, le titre est-il inscrit en anglais et le drapeau tunisien est-il réduit à une simple fioriture sur la lettre R.
Du jasmin pour calmer les Tunisiens
Les conseillers en communication stratégique US tentent alors de siffler la fin de la partie, tandis que le Premier ministre sortant compose un gouvernement de continuité. C’est là que les agences de presse lancent l’appellation « Jasmine Revolution » (en anglais s’il vous plaît). Les Tunisiens assurent-elles viennent de réaliser leur « révolution colorée ». Un gouvernement d’union nationale est constitué. Tout est bien qui finit bien.
L’expression « Jasmine Revolution » laisse un goût amer aux Tunisiens les plus âgés : c’est celle que la CIA avait déjà utilisée pour communiquer lors du coup d’Etat de 1987 qui plaça Ben Ali au pouvoir.
La presse occidentale —désormais mieux contrôlée par l’Empire que la presse tunisienne— découvre la fortune mal acquise des Ben Ali quelle ignorait jusque là. On oublie le satisfecit accordé par le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn aux gestionnaires du pays quelques mois après les émeutes de la faim [8]. Et on oublie le dernier rapport de Transparency International qui affirmait que la Tunisie était moins corrompue que des Etats de l’Union européenne comme l’Italie, la Roumanie et la Grèce [9].
Les miliciens du régime, qui avaient semé la terreur parmi les civils durant les émeutes les obligeant à s’organiser en comités d’auto-défense, disparaissent dans la nuit.
Les Tunisiens que l’on pense dépolitisés et manipulables après des années de dictature s’avèrent fort matures. Ils constatent que le gouvernement de Mohammed Ghannouchi, c’est « du benalisme sans Ben Ali ». Malgré quelques ravalements de façade, les caciques du parti unique (RCD) conservent les ministères régaliens. Les syndicalistes de l’UGTT, refusent de s’associer à la manip états-unienne et démissionnent des postes qu’on leur a attribués.
Ahmed Néjib Chebbi, un opposant « Made in USA ».
Outre les inamovibles membres du RCD, il reste des gadgets médiatiques et des agents de la CIA. Par la grâce du producteur Tarak Ben Amar (le patron de Nessma TV), la réalisatrice Moufida Tlati devient ministre de la Culture. Moins show-bizz, plus significatif, Ahmed Néjib Chebbi, un pion de la National Endowment for Democracy, devient ministre du Développement régional. Ou encore, l’obscur Slim Amanou, un bloggeur rompu aux méthodes de l’Albert Einstein Institute, devient secrétaire d’Etat à la Jeunesse et des Sports au nom du fantomatique Parti pirate relié à l’auto-proclamé groupe Anonymous.
Le vrai siège du pouvoir n’est plus au Palais de la République, mais à l’ambassade des Etats-Unis. C’est ici que l’on a composé le gouvernement Ghannouchi. Située hors de Tunis, dans un vaste campus barricadé, l’ambassade est un gigantesque blockhaus hautement sécurisé qui abrite les postes centraux de la CIA et du MEPI pour l’Afrique du Nord et une partie du Levant.
Bien entendu, l’ambassade des Etats-Unis n’a pas sollicité le Parti communiste pour faire partie de ce soi-disant « gouvernement d’union nationale ».
A l’inverse, on prépare le retour de Londres, où il avait obtenu l’asile politique, du leader historique du Parti de la Renaissance (Ennahda), Rached Ghannouchi. Islamiste ex-salafiste, il prêche la compatibilité de l’islam et de la démocratie et prépare depuis longtemps un rapprochement avec le Parti démocrate progressiste de son ami Ahmed Néjib Chebbi, un social-démocrate ex-marxiste. Dans le cas d’un échec du « gouvernement d’union nationale », ce tandem pro-US pourrait fournir une illusion de rechange.
Une nouvelle fois, les Tunisiens se soulèvent, élargissant eux-mêmes le mot d’ordre qu’on leur avait soufflé : « RCD dégage ! ». Dans les communes et les entreprises, ils chassent eux-mêmes les collaborateurs du régime déchu.
Vers la Révolution ?
Contrairement à ce qui a été dit par la presse occidentale, l’insurrection n’est pas encore terminée et la Révolution n’a pas encore commencé. Force est de constater que Washington n’a rien canalisé du tout, hormis les journalistes occidentaux. Plus encore aujourd’hui que fin décembre, la situation est hors de contrôle.
http://www.voltairenet.org/article168223.html
Thierry Meyssan
Bonjour Si Mohamed,
Votre lettre est extraordinaire. Votre point de vue est exprimé de façon respectueuse et traduit bien le sentiment des tunisien(ne)s à l’égard de M. Néjib Chebbi qui ne respecte pas les aspirations du peuple tunisien. Ce monsieur n’a qu’un seul objectif : avoir le pouvoir. Il a même intériorisé l’idéologie des rcdistes, des caciques et des ex-caciques.
Merci encore pour cette lettre qui démontre qu’il y a patriotes qui veillent aux grains et ont à cœur la réussite de la révolution tunisienne. Si Mohamed, continuez votre beau travail.
Brahim Meddeb
merci pour votre explication très profonde pour ce type des responsables qui n’aiment ce présenter que pour les médias et les écrans de les TV . En tend que citoyen tunisien votre lettre est très respectable et acceptable **merci bien**
fervent visiteur de l’ambassade du BIG ONE, monsieur chebbi tres media_orienté adopte apparement les one liners @ prime time chuchoté par ses compagnons dans les catacombes enttre carthage et l’aeroport hier l’armee , aujourd’hui les femmes, il evoquera certainement les pelouses mal entretenu des stades.considerez le nombre de vote qu’il peut aquerir.
une chose est certaine quand on coince un chat dans un coin, on doit s’attendre a des sots inattendu