Par Oussama Ketatni
Une minorité scande, des suiveurs inconscients les supportent. Un gouvernement affaibli se retrouve à jouer aux chaises musicales dans un climat où les bonnes initiatives ne trouvent plus que des éternels insatisfaits et des bâtons dans les roues et les bonnes intentions ne trouvent plus d’écho mais seulement du doute et de la méfiance. La majorité, soucieuse des tracas de la vie quotidienne, a déjà son lot de problèmes aggravés par l’insécurité, les multiples tentatives de manipulation et le climat instable qui règne sur le pays, ne sait plus où se donner la tête et se retrouve dans un mutisme qui rappelle la sombre période ZABA. Cet article n’est qu’une tentative de donner une perspective explicative avec un zeste d’accusations hypothétiques plus que plausibles qui n’engagent que celui qui les lance.
Tout d’abord je tiens à préciser que cet avis est déchu de toute influence politique et que je voudrais que mon point de vue soit le plus objectif possible, faute de l’être en totalité car l’objectivité n’est qu’un idéal utopique auquel on aspire sans l’atteindre, vu qu’on est tous porteur d’une histoire personnelle particulière qui influence de prés ou de loin notre jugement.
Il a fallu 23 ans de tyrannie, des enrichissements plus que douteux, un président aux mains meurtrières et une énergie et un brave et regretté Bouazizi qui paye de sa vie par la plus cruelle des sentences, pour faire bouger un peuple que le système a anesthésié. Aujourd’hui, on a voulu nous faire croire que ce même peuple qui s’est levé contre la misère, l’injustice, le chômage et pour la démocratie et les libertés (que de nobles causes), se lève contre un gouvernement de 35 jours, contre un homme qu’ils ont pourtant accepté le 15 janvier, pour un conseil constitutif à qui on va donner carte blanche et lui accorder des pouvoirs qu’aucun régime totalitaire n’a eu, et pour un régime parlementaire dont on ignore les fondements. Sans oublier qu’il n’y a même pas eu un déclic significatif pour que le peuple se lève en une seule voix, il est aisé de constater que ces revendications sont strictement politiques et qu’elles n’émanent du peuple, que personne ne peut prétendre représenter.
Pourtant c’est exactement ce que prétend le Front du 14 janvier qui ne s’arrête pas là mais se porte garant de la chère révolution, ce Front est composés de groupuscules d’extrême gauche, des nationalistes, des Baa’thistes (des deux courants Irakien et syrien), de l’Association Tunisienne de Lutte contre la Torture (dont le chef est Mme Radhia Nasraoui, épouse de M. Hamma Hammami) du POCT (dont le chef est M. Hamma Hammami époux de Mme Radhia Nasraoui) et de l’UGTT. Comme dans chaque régime communiste les chefs, parce qu’ils sont nombreux, croient savoir ce qui est bon pour le peuple et n’arrivent à leur fin que par la révolte et les agissements trompeurs des masses. Le chef le plus connu et le plus influent est certainement M. Hamma Hammami, cet homme jouit d’une sympathie contestable auprès des gens parce qu’il fut un opposant hargneux au régime de Ben Ali et il jouit également d’une grande notoriété auprès des militants d’extrême gauche et plus exactement des militants de l’UGET. Ces derniers, qui ont constitué pendant plus de 40 ans la forme majeure de la résistance estudiantine, n’ont pas donné de voix officielle depuis le 14 janvier, semblent être les premiers manifestants de la Kasbah.
Plusieurs arguments approuvent cette hypothèse dont le fait qu’ils ont déserté les universités (leurs principaux champs d’action), que la tranche d’âge dominante les 1ers jours du Sit-in variait de 21 à 28 ans (l’âge de la majorité écrasante des militants de l’UGET) et qu’ils sont sous la tutelle des partis d’extrême gauche et de l’UGTT et que leurs revendications coïncident exactement avec celles du Front du 14. Etrange coïncidence qui n’en est pas une justement, il faut savoir qu’un régime parlementaire repose sur les coalitions qui deviennent alors les plus dominantes sur la scène politique, alors que le régime présidentiel dessine systématiquement des partis politiques multiples, indépendantes et de toutes les orientations sur le paysage politique, c’est une adaptation parfaitement compréhensible. Or c’est justement la seule coalition existante, le Front du 14 janvier, qui réclame un régime parlementaire, car ces composantes à la base très minoritaires ne trouveraient pas leur compte dans des élections présidentielles libres d’où le recourt à d’autres méthodes d’accapparation du pouvoir. C’est justement cette coalition qui était la 1ère à approuver le Sit-in de la Kasbah (voir le site http://front14janvier.net) et qui ont exactement les mêmes revendications, et qui demande à l’Union Européenne (notre premier partenaire commercial et supporter de notre révolution) de ne pas reconnaître le gouvernement tunisien (http://front14janvier.net/Communique-de-presse-03-02-11.html) et ils s’en prennent au ministre très compétant Lies Jouini ( Légion d’honneur française) rien que pour ses orientation politiques (droite Française). Ils vont encore plus loin, en s’en prenant aux médias car ils refusent de les suivre après le refus du syndicat des journalistes de signer leur pétition, et pour faire d’une pierre deux coups, ils éliminent d’ores et déjà les partis politiques les plus crédibles et les plus influents, en l’occurrence le PDP et Ettajdid qu’ils pensent faire tomber avec le gouvernement en scandant des slogans du type : « Le PDP et Ettajdid ont vendu le sang des martyrs » (alors que c’est seulement en étant au gouvernement qu’on peut être utiles aux familles de nos chers martyrs) pour faire le vide autour d’eux lors du vote du conseil constitutif qu’ils réclament. Ce conseil constitutif voté par un peuple dégoûté et trop méfiant et vont se retrouver seuls à voter et mobiliser les troupes pour s’accapparer la majorité et décider ainsi de l’avenir du pays.
Mais ce qui interpelle le plus, c’est leur mode d’action malsain : Manipulations anti-gouvernementales sur la toile et en dehors, attirer la sympathie des honnêtes gens par l’empathie et en exploitant l’esprit révolutionnaire qu’ils viennent d’acquérir, attirer les foules et montrer leurs soi-disant bonnes intentions par le biais de petits shows nocturnes et slogans amusants, utiliser les gens venant de Sidi Bouzid, Gafsa, Kasserine… etc. et faire croire que c’est leur demandes, mettre les bâtons dans les roues au gouvernement pour l’empêcher de travailler pour lui reprocher de ne rien faire, attaquer par la même occasion leurs futurs concurrents du PDP et Ettajdid par des mensonges sans scrupules et j’en passe.
Ces petits poucets de l’ère ZABA semblent former une main-mise coriace et habile qui s’abat sur notre révolution. M. Ghannouchi a préféré se sacrifier pour ne pas faire tomber un gouvernement et céder aux plans diaboliques de l’enfant terrible de la révolution qui est ce Front diabolique. Or ce front n’aurait jamais réussit son coup sans le mutisme complice dont a fait preuve la majorité des gens, un mutisme qui ressemble à celui de la sombre période ZABA. Ce reproche est aussi dirigé vers moi-même qui n’aurait pas pu écrire cet article avant, car critiquer les manifestants de la Kasbah ou émettre un avis favorable au gouvernement, c’est s’exposer aux insultes et au mépris des gens. Cette forme de dictature latente qui a empêché la liberté d’expression et nous a poussé à ne penser que dans un sens, celui du contre-courant du gouvernement, car les manifestants dormaient au froid, ne mangeaient pas, étaient sympathiques, curieusement mûrs politiquement et n’avaient soi-disant pas de profit personnel si ce n’était le bien du pays, leurs revendications sont alors justes et si tu n’es pas d’accord tu es immoral, pro-RCD ou opportuniste. Aujourd’hui la liberté d’expression n’est plus un luxe, c’est un devoir. Dites ce que vous pensez pour ne pas laisser utiliser votre voix car le silence est un signe de satisfaction. Méditez, informez-vous, faites-vous une culture politique c’est votre devoir de citoyen, car après la révolution sociale il faut aspirer à une révolution intellectuelle et culturelle.
Entièrement d’accord sur le principe d’utiliser sa voix qui est devenu aujourd’hui un devoir. Ne dit-on pas que « qui ne dit rien consent ». Le message doit circuler pour lui permettre une diffusion de plus en plus large.
Il est grave de remarquer que le mouvement de la Kasbah avec ses slogans est non seulement utilisé par les gens d’extrême gauche, mais aussi par les casseurs manipulés par l’ancienne police politique.
Il est vrai que les notions de citoyenneté et de patriotisme sont entrain de perdre leur sens pour devenir chez les jeunes synonymes de pensées « RCDistes ».
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” (Albert Einstein)
il est temps qu’on dise ce qu’on pense on souffre en silence et on subit les conneries tous les jours
IL FAUT QU’ON BOUGE
Faites très attention, il y a des intrus de la milice de BEN ALI qui jouent le jeu de la révolution et soit disant anti RCD (yharbou fi jourra) sont sur le NET afin de foutre la merde dans le pays, ils se trouvent partout (sur facebook, tweeter, nawwat….), ne les laissez pas faire ; voici leur nom :
Tunilibre
Khaffousa
touenAhrar
mkachred3
freedomtun
fakroona
tunisialSfree
takriz
tounsiahourra
tounsiwlidha
faites suivre ce message partout
Des courants politiques de gauche ont constitué un front qu’ils viennent d’appeler « Front du 14 Janvier ».
La date du 14 janvier appartient à tous les tunisiens et nul n’a le droit de se l’approprier pour en faire un instrument de propagande et de démagogie. Où étaient les représentants de ces « courants » entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011 ? Ils attendaient dans leurs fauteuils qu’on leur offre cette victoire sur un plateau d’argent. Cette date est un symbole qui appartient à ceux qui sont descendus dans la rue pour crier leur colère et leur rage contre le despotisme, à ceux qui, en quête de liberté et de dignité, se sont exposés aux dangers des bombes lacrymogènes et aux balles et à ceux qui ont reçu des coups de matraques, des coups de pieds, des coups de poing et autres coups de tout genre.
La date du 14 janvier est un symbole qui n’a rien à voir avec les idéologies de toutes origines et ne peut appartenir ni à un front, ni à un parti ou encore moins à un organe. Cette date qui n’a ni tendance ni couleur peut être portée à la rigueur par un monument commémoratif ou par une nouvelle cité.
Vous qui vous êtes trouvés dans la rue en ce jour mémorable du 14 janvier, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, cadres, étudiants, ouvriers, médecins, avocats, pharmaciens, chômeurs, facebookistes, twitteristes et quelque soit votre occupation, exprimez haut et fort votre refus de la récupération de cette date par le « Front des Dix ».
Vous, Mesdames et Messieurs des “courants” prière de trouver à votre groupe « absent hier- présent aujourd’hui » plutôt un nom qui lui convient le mieux.
c’est un secret de polichinelle: hamma hammami, l’ugtt et le front du 14 janvier sont derrière la violence l’insécurité la peur l’anarchie la gabegie la destruction des biens le ralentissement de l’activité économique. pourquoi?
hammami même s’il a souffert n’est pas l’instigateur de la révolution mais lui, sa femme (nasraoui) et leur fille( qui faisait la tournée des plateaux télé) veulent leur part du gâteau.
l’ugtt essaye de gommer son allégeance de 23 ans à la dictature ben ali et son patron jrad essaye de détourner l’attention sur ses malversations et toutes les casseroles qui le suivent (je suis étonné que les personnes honnêtes de l’ugtt ne lui ai pas encore dis “dégage et rends des comptes”)
le front du 14 janvier est un leurre : au nom de quoi se sont-ils appropriés la défense de la révolution:
“chassez le naturel il revient au galop”. pourquoi ces personnes pensent qu’ils sont à même de réfléchir et de prendre les bonnes décisions à notre place? SSSSSSSSSSSTTTTTTTTTTTOOOOOOOOOOOOPPPPPPPPPPPP. personne ne doit décider à ma place et la majorité silencieuse doit se lever et dire stop
“contre un homme qu’ils ont pourtant accepté le 15 janvier” ? Pardon ? De qui parlez-vous ?
je crois que la démission de Ghannouchi et la situation pour le moins préoccupante que connait le pays a fait l’effet d’une bombe dans la conscience des « masses silencieuses ». face au rejet total de la rue contre le gouvernement et les commissions, le premier réflexe de beaucoup d’entre nous a été d’exprimer d’une manière ou d’une autre son soutien à ce gouvernement.
la question qu’on se pose : les médias ont-ils précipité la chute? probablement oui, les débats télévisés ressemblent à des campagnes de lynchage, où prime la voix (l’avis) de celui qui gueule le plus fort. pareil dans les radios. sans parler des informations calomnieuses qu’on n’hésite pas à reprendre sans vérification.
vu qu’il est inapproprié d’organiser des manifs en ce moment, à cause de l’insécurité et l’anarchie, on pourrait peut être rédiger une lettre ouverte aux directeurs des chaines de télévisions, radio, journaux, appelant à plus de professionnalisme et de responsabilité.
c’est drôle, parce que si on vous comprend bien, les médias ont participé au lynchage du gouvernement ; or, de l’avis même d’un journaliste que nous avons rencontré, les médias (et ce même journaliste) ne peuvent pas dire tout ce qu’ils savent, ne peuvent pas relayer toutes les infos, surtout si elles touchent au gouvernement, car tous les médias sont étroitement liés soit à l’Etat soit à des puissants qui n’ont aucun intérêt à ce que ce gouvernement tombe.
J’habite et je travaille en France. Suite au 14 janvier j’étais ému par le nombre d’amis qui me félicitaient pour ce que le tunisien a fait. Depuis quelques jours, on me pose la question: mais qu’es-ce qui se passe en Tunisie? Je balbutie et je m’en tire par : c’est période instable, cela va passer, il faut du temps pour que cela mûrisse…Le sentiment de fierté s’est transformé en sentiment de honte. Ce soir il se transforme en sentiment de colère ! Avec cet article, je m’aperçois que c’est plus grave. Cet article ne me surprend pas, son contenu m’est familier…La gauche en Tunisie est en retard d’un siècle, depuis le mouvement « perspectives » -le livre posthume de M.Charfi en parle. Hammami, le Zorro de notre temps moderne, se vante d’avoir fait un enfant dans le dos de Ban Ali. Quel programme politique ! La notoriété se trouve au bout d’une…Par contre, il est certain que la démocratie n’est pas au bout d’une cacahouète. Quand à l’UGTT, elle continue dans le sillage de l’école de Habib Achour. Au nom d’une légitimité d’avant l’indépendance, elle croit qu’elle a un droit de « cuissage » sur le pays – le FNL tunisien, ou bien la continuation de Ben Youssef ! En fait, le tout est une bataille pour la conquête du pouvoir, à n’importe quel prix, et en s’associant à n’importe quelle cause. En janvier 78, cette bataille pour le pouvoir, s’est soldée par une centaine de mort. Les protagonistes étaient Nouira/Achour. Ces mêmes personnages étaient alliés – avec A. Mestiri et M. Masmoudi- en 1969 contre Ben Salah. Une autre alliance s’était faite entre temps en 1972, lors de « l’union tuniso/libyenne, c’était M. Masmoudi/H.Achour avec la bénédiction des pays du Golf (qui n’ont jamais pardonné à Bourguiba et la Tunisie son modernisme) contre Nouira -voire le livre de M.Masmoudi : Les arabes dans la tempête-. Gueddaffi a toujours et continu à vouloir avoir la Tunisie dans sa gibecière (une ouverture maritime sur le nord de la méditerranéenne !).Nouira était en voyage en Iran, il est revenu en catastrophe pour arrêter le processus (avec l’appui de l’Algérie et de certains pays occidentaux).
C’est à cette déclaration d’union, qu’on a entendu pour la première fois de Ben Ali : il faisait partie du gouvernement de cette union. Or Ben Ali faisait partie déjà du cabinet de Nouira. On peut dire que Ben Ali a trahit Nouira. Pour ne pas être long, j’arrête là « ces jeux d’alliances et de traîtrise » avec l’appui et même l’allégeance à des pays étrangers !
Il est temps que l’UGTT prenne sa place de syndicat et non de partie. Mais est-ce que ses dirigeants sont prêts à n’être que dans le militantisme syndicale responsable? Est-ce qu’ils sont prêts à oublier leurs quête malsaine du pouvoir ? Est-ce qu’ils ont prêts à être démocrates ? J’en doute !
Le peuple Tunisien est là et comme toujours un pantin !
Je parle pour ne pas être muet. A bon entendeur… Salut
Prenez des vacances et venez voir de vos propres yeux ce qui se passe ici : tout ne se fait pas aux ordres de l’UGTT, loin de là. De nombreux Tunisiens sont capables de réfléchir par eux-mêmes (si si), ce qui n’empêche pas l’échange. Et la lutte pour le pouvoir, oui, elle a toujours existé, partout, et existera toujours. La question, c’est surtout : le pouvoir pour le pouvoir ou pour en faire quelque chose ? (et quand je dis pouvoir, je ne dis pas dictature, en démocratie c’est bien aussi le pouvoir qu’obtiennent ceux qui sont élus, pouvoir n’est pas un gros mot s’il est bien utitlisé).
Manifester ou crier pour obtenir une vraie démocratie et non de petites mesurettes par-ci par-là histoire de calmer les gens, ça ne signifie pas être d’extrême gauche. Les petits pas vers la démocratie, promis en Tunisie depuis son indépendance, vous voyez où ça a mené ? Aujourd’hui, on parle de révolution, une révolution suppose un changement radical. Les Français qui vous demandent ce qui se passe en Tunisie ne savaient probablement pas que ce n’était pas uniquement le pays du soleil et de la mer avant tout ça. Et pas sûr qu’ils savent ce qu’est une révolution. Ce sont eux qui sont décevants.
Vous avez raison, nous nous rejoignons dans le pouvoir pour faire quoi, et je rajoute avoir l’honnêteté pour dire aux citoyens un but claire sans tromperies et sans méandres cachées. Une démocratie suppose que le peuple puisse demander des comptes à ses dirigeants par rapport à un programme et des promesses. Ce demander compte se fait par la voix des urnes ou par l’instance de ses représentants élus.
Quand à mes amis français, pour la plus part, ils savent ce qui se passait dans notre pays, ils ne sont pas dupes, mais ils vont en Tunisie pour profiter des bons cotés de notre pays tout en ayant “une pensée” (le moins que je puisse dire) méprisante de ces peuples qui “acceptent” la dictature! Ils sont agréablement surpris qu’un peuple arabe et musulman puisse se révolter, s’indigner, comme l’ont fait leurs ancêtres en 1789. Leur fierté a pris un coup, tout en étant admiratif. Il faut que cette révolution dans notre pays réussisse; notre pays sera sur une pente ascendante énorme sur touts les plans. Mais différents courants (nationaux et internationaux) n’ont pas intérêt à ce que cela réussisse, il faut faire très attention, notre révolution est en bébé en couveuse actuellement. Il faut laisser du temps au temps tout en étant très vigilant.
L’article parue ce jour dans le journal “Le Temps”, signé par “Khaled GUEZMIR” est trés intérréssant!
Pauvres bourgeois, policiers, miliciens ou membre du RCD,…Pour vous, la liberté c’est quand on ferme ça bouche, quand on obéit aux ordres des chefs ou d’un Ghannouchi, et surtout quand on retourne bosser pour un salaire de misère.
Pour vous, la démocratie directe, la liberté, l’entraide, la libre expression, la révolte, les revendications, les conseils ouvriers ou les syndicats autonomes sont des cauchemars à mater dans le sang, avec des fusils ou avec des flics assassins.
Mais pour les autres, les ouvrier(e)s, les paysans, les précaires, les chômeurs, les jeunes révolté(e)s tunisiens se sont les mots et les pratiques du changement social; de la voie vers la vrai liberté.
Tout à une fin même la tyrannie et la terreur…
Dites au revoir à votre amis kadhafi, il va bientôt mourir…ACAB
Ne pas avoir ton avis ne veut pas dire qu’on est bourgeois, policiers, miliciens ou membre du RCD,…
J’ai participer activement a la chute de ben ali et portant je ne suis pas d’accord avec les revendications de la kasbah ou plutot le méthodes utiliser .
Etre en démocratie c’est aussi accepté d’avoir un avis contraire au votre .
Je pense qye y’a d’autre moyens que les sit-in a tout bout de champ pour exprimer son avis
Ben ali est parti il est temps d’utiliser d’autre méthodes
BYE BYE le RCD
BYE BYE les bourgeois et les nantis
BYE BYE les colonialistes
BYE BYE les flics et les miliciens
BYE BYE la censure
Vive la démocratie directe, la liberté, la libre expression, l’autogestion, l’autonomie, la révolte et la Tunisie libre…
ACAB
La déclaration du ministre Sami Zaoui aprés sa démission confirment ce que dit cet article.
Bonjour, Monsieur Salah Kedidi la réponse à vos interrogations et vos craintes sur les casseurs anarchistes se trouve justement dans les reponses de Papy rouge Noir; ACAB (all cops are batards, tout les flics sont des batards) c’est un mouvement anarchiste inspiré d’un mouvement occidental contre la répression policière, ce mouvement n’est pas né du 14 janvier mais bien avant et son champs d’action était les stades de foot tunisiens. Vous retrouvez ces initiales partout ou il y a de la casse… renseignement pris chez un des membres novices ils vont se venger pour tout ceux qui sont tombé sous les balles de la police et ils reçoivent des récompenses en argent et en nature. Ils sont trés organisés et leurs chefs sont inconnus (Le mouvement Takriz (excusez le mot) est un suspect serieux. Ces gens n’ont pas de visée politique seulement anarchique destructrice et n’ont rien à voir avec les manifestants de la Kasbah, le rappel des policiers du fait qu’on est en situation d’état d’alerte et qu’il ne fallait pas manifester devrait étre perçu non pas comme un retour à la dictature mais comme une menace de dérive sécuritaire trés dangereuse.
Oui monsieur, il ne faut plus rester silencieux et laisser ces nouveaux dictatures d’opinions nous manipuler… Assez c’est assez … Je suis pour la création d’un mouvement “tous pour la Tunisie” ,un mouvement apolitique sans aucun intérêt personnel sauf l’intérêt de ce beau pays, le pays de nos ancêtres…un mouvement pour la construction le travail et le civisme… Un mouvement responsable … C’est possible a condition que la majorité manifeste sa volonté … Rien faire c’est laisser les autres faire pour vous avant c’était ZABA maintenant c’est ces de la kasbah … Assez le silence organisons nous mes compatriotes…
Mr. Ghannouchi a rendu un seul service à la Révolution. Il nous a fait entendre les voix des quelques nouveaux riches tunisiens. Enfin ils sont libres de sortir de leur passivité par rapport aux affaires de la cité pour commencer à murmurer quelques réactions confuses et adroites. Mais je prie ceux ci de pas oser la sortie de mutisme majoritaire par qlq chose comme “Front diabolique” c’est du lynchage à l’islamisme donc pas de tout spontané ou sorti à peine de l’idiotie d’un sans fond idéologique. Ou encore contre le “Sit in”, vous venez d’arriver à l’espace public donc prenez votre temps pour recevoir quelque coups de matraques quelques connaissances martyrs quelques voisinages périlleux, des familles sans revenus d’autres dans le manque total de dignité et puis choisissez vos slogans. On ne devient pas militant parce qu’on a choisi un jour de défendre un homme ou un état de chose provisoire. On devient un citoyen parce qu’on a l’avenir de la cité comme perspective parce qu’on porte un rêve de partage et c’est la raison pour laquelle on se sacrifie pour une cause. Un état de chose provisoire n’a pas de tout les éléments nécessaires pour se transformer en une cause d’une naguère “majorité silencieuse” ou je dirai plutôt un troupeau de consommateur constipé. Pour passer du silence à la parole effective il faut conjuguer le verbe changer.
Monsieur Dali, vos préjugés sur ce qu’aujourd’hui nous appelons “majorité silencieuse empoisonne vos jugements actuels. qui vous dit qu’on a pas aspiré la lacrymogène ou encore encaissé des coups de matraque… mais ça ne fait pas de nous des citoyens patriotiques plus que ceux qui avaient peur et qui n’ont rien connu de tout ça. La Tunisie nous réunit tous et on est tous des tunisiens sur le même pied d’égalité. et le but de parler aujourd’hui n’est nullement pour imposer un avis mais de seulement le faire entendre pour éviter qu’un seul point de vu domine, ce qui gène dans ce Front c’est ces méthodes qu’on a le droit de critiquer sans toucher l’intégrité morale des gens contrairement aux accusations manipulatrices des slogans de la Kasbah… Donc avant de permettre à votre orgueil démesuré d’insulter la majorité silencieuse pensez plutot à étre constructif à produire des idées et à éviter la division qui se crée entre Kasbiste et Kobbistes et qui ne va guère arranger les choses