Par Thierry Meyssan (Réseau Voltaire)
Les frappes françaises sur la Libye ne sont pas une opération française, mais une sous-traitance de l’opération Odyssey Dawn placée sous l’autorité de l’US AfriCom. Elles n’ont pas pour objet de secourir les populations civiles libyennes, mais elles prétextent de la situation pour ouvrir la voie au débarquement des forces états-uniennes sur le continent noir.
Ce sont la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui ont proposé au Conseil de sécurité des Nations Unies le texte adopté en tant que résolution 1793, instituant une zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye.
Cette initiative doit se comprendre de deux manières :
Premièrement, Barack Obama ne souhaitait pas endosser vis-à-vis de son opinion publique intérieure une troisième guerre dans le monde musulman, après celles dans lesquelles son pays est embourbé, en Afghanistan et en Irak. Washington a donc préféré déléguer cette opération à ses alliés.
Deuxièmement, Nicolas Sarkozy—qui représente les intérêts états-uniens partisans de la « relation spéciale » entre Londres et Washington— s’est efforcé prioritairement depuis le début de son mandat de rapprocher les défenses françaises et britanniques. Il y est parvenu avec les accords de défense du 2 novembre 2010 et trouve dans la crise libyenne l’occasion d’une action commune.
Avec le retour dans le commandement intégré de l’OTAN, voté le 17 mars 2009 et acté au sommet de Strasbourg-Kehl, les 3-4 avril 2009, Nicolas Sarkozy a renoncé au principe d’une défense française indépendante.
Avec le Traité de Lisbonne, dont il revendique être l’un des principaux artisans, il avait déjà contraint l’Union européenne à renoncer à toute défense indépendante et à s’en remettre définitivement à l’OTAN.
Sa politique marque le triomphe, avec un demi-siècle de retard, du principe de la CED, jadis combattu par les gaullistes et les communistes.
Sous le prétexte de réaliser des économies d’échelle en période de crise, David Cameron et Nicolas Sarkozy ont liquidé les derniers acquis du front nationaliste gaullo-communiste et signé deux traités.
Le premier prévoit une coopération accrue ainsi que le partage et la mutualisation de matériels et d’équipements, dont les porte-avions. Surtout, il institue une force expéditionnaire interarmées conjointe, mais non permanente, composée de 3 000 à 3 500 hommes, susceptible d’être déployée, avec préavis, pour des opérations militaires bilatérales de l’OTAN, de l’Union européenne ou des Nations Unies.
Le second initie des projets industriels et de recherche-développement. Surtout, il prévoit la mise en commun de technologies en matière d’essais nucléaires en laboratoire. Ce qui implique que la force de dissuasion nucléaire française ne sera plus indépendante —tandis que la force de dissuasion britannique est sous contrôle états-unien—.
Pour concrétiser la force expéditionnaire franco-britannique, les ministres compétents des deux pays, Liam Fox et Alain Juppé (ministre de la Défense du 14 novembre 2010 au 27 février 2011) ont planifié un vaste exercice aérien commun qui devait se dérouler du 21 au 25 mars 2011, sous la dénomination Southern Mistral.
Ce sont la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui ont proposé au Conseil de sécurité des Nations Unies le texte adopté en tant que résolution 1793, instituant une zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye.
Cette initiative doit se comprendre de deux manières : Premièrement, Barack Obama ne souhaitait pas endosser vis-à-vis de son opinion publique intérieure une troisième guerre dans le monde musulman, après celles dans lesquelles son pays est embourbé, en Afghanistan et en Irak. Washington a donc préféré déléguer cette opération à ses alliés.
Deuxièmement, Nicolas Sarkozy—qui représente les intérêts états-uniens partisans de la « relation spéciale » entre Londres et Washington— s’est efforcé prioritairement depuis le début de son mandat de rapprocher les défenses françaises et britanniques. Il y est parvenu avec les accords de défense du 2 novembre 2010 et trouve dans la crise libyenne l’occasion d’une action commune.
Avec le retour dans le commandement intégré de l’OTAN, voté le 17 mars 2009 et acté au sommet de Strasbourg-Kehl, les 3-4 avril 2009, Nicolas Sarkozy a renoncé au principe d’une défense française indépendante.
Avec le Traité de Lisbonne, dont il revendique être l’un des principaux artisans, il avait déjà contraint l’Union européenne à renoncer à toute défense indépendante et à s’en remettre définitivement à l’OTAN.
Sa politique marque le triomphe, avec un demi-siècle de retard, du principe de la CED, jadis combattu par les gaullistes et les communistes.
Sous le prétexte de réaliser des économies d’échelle en période de crise, David Cameron et Nicolas Sarkozy ont liquidé les derniers acquis du front nationaliste gaullo-communiste et signé deux traités.
Le premier prévoit une coopération accrue ainsi que le partage et la mutualisation de matériels et d’équipements, dont les porte-avions. Surtout, il institue une force expéditionnaire interarmées conjointe, mais non permanente, composée de 3 000 à 3 500 hommes, susceptible d’être déployée, avec préavis, pour des opérations militaires bilatérales de l’OTAN, de l’Union européenne ou des Nations Unies.
Le second initie des projets industriels et de recherche-développement. Surtout, il prévoit la mise en commun de technologies en matière d’essais nucléaires en laboratoire. Ce qui implique que la force de dissuasion nucléaire française ne sera plus indépendante —tandis que la force de dissuasion britannique est sous contrôle états-unien—.
Pour concrétiser la force expéditionnaire franco-britannique, les ministres compétents des deux pays, Liam Fox et Alain Juppé (ministre de la Défense du 14 novembre 2010 au 27 février 2011) ont planifié un vaste exercice aérien commun qui devait se dérouler du 21 au 25 mars 2011, sous la dénomination Southern Mistral.
Il devait comporter « des missions aériennes de type COMAO (Composite Air Operations) et un raid spécifique (Southern Storm) en vue de délivrer une frappe conventionnelle à très longue distance. Plus de 500 personnes seront mobilisées pour cet exercice bilatéral », indique le site internet dédié édité par le Commandement de la Défense aérienne et des Opérations aériennes
« Six avions Tornado GR4, un ravitailleur Vickers VC-10 et un Boeing E3D seront mobilisés aux cotés des Mirage 2000D, 2000N et 2000C de l’Armée de l’air française qui engagera une trentaine d’aéronefs incluant hélicoptères, Boeings ravitailleurs et avions radar Awacs (…) Simultanément, le Commando Parachutiste Air 20 (CPA20) accueillera à Dijon un de ses homologues britanniques, le RAF Regiment et s’entrainera à la mission de protection des bases aériennes en théâtre opérationnel telle qu’elle est aujourd’hui pratiquée en Afghanistan.
Par ailleurs, des membres du RAF Regiment seront entraînés à la pratique des mesures de sécurité aérienne à partir d’hélicoptères. Ces procédures particulières sont appliquées au quotidien par les hélicoptères “sûreté aérienne” de l’armée de l’air afin de pouvoir intervenir contre les aéronefs se déplaçant à faible vitesse », poursuit le communiqué officiel.
Cet exercice devait être dirigé par les généraux Desclaux et de Longvilliers (France), l’air marshall Garwood et l’air commodore Maas (Royaume-Uni).
Hasard ou préméditation ? Quoi qu’il en soit, c’est une opération réelle et non un exercice qui a été lancée le 19 mars 2011 en application de la résolution 1793 du Conseil de sécurité. Seuls la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis y ont participé le premier jour. En attendant la participation d’autres Etats membres de l’OTAN et la constitution d’un commandement de coalition, toutes les opérations —y compris françaises— sont coordonnées depuis l’AfriCom, basé à Stuttgart (Allemagne) par le général états-unien Carter Ham. Les forces navales —y compris les bâtiments italiens et canadiens qui rejoignent la zone— et le commandement tactique sont placés sous l’autorité de l’amiral états-unien Samuel J. Locklear, embarqué sur l’USS Mount Whitney. Tout cela conformément à la planification préalable de l’OTAN .On est donc bien loin du bla-bla officiel sur l’initiative française, mais dans la logique décrite plus haut de vassalisation des forces.
Le volet français de l’opération a été dénommé Harmattan, mot qui désigne ce « Mistral du Sud » qui balaye l’Afrique occidentale.
Le volet britannique s’appelle Operation Ellamy.
Mais le volet US est dénommée Odyssey Dawn, afin que chacun comprenne qu’il marque l’aube d’une odyssée états-unienne en Afrique . Il importe ici de noter que, contrairement aux discours lénifiants et mensongers des leaders atlantistes, la résolution 1793 est rédigée en termes si flous qu’elle peut autoriser le débarquement de troupes coloniales en Libye. En effet, l’interdiction « déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen » ne s’applique pas à la création de la zone d’exclusion aérienne, mais uniquement aux opérations de protection civile (§ 4). Ce point a été soulevé par les ambassadeurs de Russie et de Chine au Conseil de sécurité et n’a pas trouvé de réponse, en conséquence de quoi, ils se sont abstenus durant le vote
Pour ce premier jour de l’Harmattan, les forces françaises ont déployé les appareils qui devaient être utilisés dans l’exercice Southern Mistral ainsi que deux frégates anti-aériennes et de défense aérienne (le Jean Bart et le Forbin) positionnées au large de la Libye. Elles auraient détruit quatre blindés. De leur côté, les forces anglo-saxonnes ont utilisé un sous-marin britannique de la classe Trafalgar et onze bâtiments états-uniens —dont deux destroyers (le Stout et le Barry) et trois sous-marins (le Providence, le Florida, et le Scranton)— pour tirer 110 missiles guidés Tomahawk.
Cette opération militaire pourrait durer si les forces libyennes opposent une résistance. Quoi qu’il en soit, la logique adoptée devrait conduire à la situation qui avait prévalu en Irak entre Tempête du désert et Iraqi Freedom : une partition de facto du pays entre loyalistes et rebelles.
Full text of UN Security Council Resolution on Libya
By United Nations Security Council
March 17, 2011 “Information Clearing House” –UNITED NATIONS — The following is the full final text of United Nations Security Council Resolution (UNSCR) 1971 which was adopted by the United Nations Security Council on Thursday evening, March 17, 2011. It authorizes a no-fly zone on Libya and “all necessary measures” to protect its citizens.
UNSCR was backed by 10 countries, enough to pass it, while 5 other countries – including Russia, China and Germany – chose to abstain. None of the UN Security Council members voted against the Resolution.
— Begins —
The Security Council,
Recalling its resolution 1970 (2011) of 26 February 2011,
Deploring the failure of the Libyan authorities to comply with resolution 1970 (2011),
Expressing grave concern at the deteriorating situation, the escalation of violence, and the heavy civilian casualties,
Reiterating the responsibility of the Libyan authorities to protect the Libyan population and reaffirming that parties to armed conflicts bear the primary responsibility to take all feasible steps to ensure the protection of civilians,
Condemning the gross and systematic violation of human rights, including arbitrary detentions, enforced disappearances, torture and summary executions,
Further condemning acts of violence and intimidation committed by the Libyan authorities against journalists, media professionals and associated personnel and urging these authorities to comply with their obligations under international humanitarian law as outlined in resolution 1738 (2006),
Considering that the widespread and systematic attacks currently taking place in the Libyan Arab Jamahiriya against the civilian population may amount to crimes against humanity,
Recalling paragraph 26 of resolution 1970 (2011) in which the Council expressed its readiness to consider taking additional appropriate measures, as necessary, to facilitate and support the return of humanitarian agencies and make available humanitarian and related assistance in the Libyan Arab Jamahiriya,
Expressing its determination to ensure the protection of civilians and civilian populated areas and the rapid and unimpeded passage of humanitarian assistance and the safety of humanitarian personnel,
Recalling the condemnation by the League of Arab States, the African Union, and the Secretary General of the Organization of the Islamic Conference of the serious violations of human rights and international humanitarian law that have been and are being committed in the Libyan Arab Jamahiriya,
Taking note of the final communiqué of the Organisation of the Islamic Conference of 8 March 2011, and the communiqué of the Peace and Security Council of the African Union of 10 March 2011 which established an ad hoc High Level Committee on Libya,
Taking note also of the decision of the Council of the League of Arab States of 12 March 2011 to call for the imposition of a no-fly zone on Libyan military aviation, and to establish safe areas in places exposed to shelling as a precautionary measure that allows the protection of the Libyan people and foreign nationals residing in the Libyan Arab Jamahiriya,
Taking note further of the Secretary-General’s call on 16 March 2011 for an immediate cease-fire,
Recalling its decision to refer the situation in the Libyan Arab Jamahiriya since 15 February 2011 to the Prosecutor of the International Criminal Court, and stressing that those responsible for or complicit in attacks targeting the civilian population, including aerial and naval attacks, must be held to account,
Reiterating its concern at the plight of refugees and foreign workers forced to flee the violence in the Libyan Arab Jamahiriya, welcoming the response of neighbouring States, in particular Tunisia and Egypt, to address the needs of those refugees and foreign workers, and calling on the international community to support those efforts,
Deploring the continuing use of mercenaries by the Libyan authorities,
Considering that the establishment of a ban on all flights in the airspace of the Libyan Arab Jamahiriya constitutes an important element for the protection of civilians as well as the safety of the delivery of humanitarian assistance and a decisive step for the cessation of hostilities in Libya,
Expressing concern also for the safety of foreign nationals and their rights in the Libyan Arab Jamahiriya,
Welcoming the appointment by the Secretary General of his Special Envoy to Libya, Mr Abdel-Elah Mohamed Al-Khatib and supporting his efforts to find a sustainable and peaceful solution to the crisis in the Libyan Arab Jamahiriya,
Reaffirming its strong commitment to the sovereignty, independence, territorial integrity and national unity of the Libyan Arab Jamahiriya,
Determining that the situation in the Libyan Arab Jamahiriya continues to constitute a threat to international peace and security,
Acting under Chapter VII of the Charter of the United Nations,
Demands the immediate establishment of a cease-fire and a complete end to violence and all attacks against, and abuses of, civilians;
Stresses the need to intensify efforts to find a solution to the crisis which responds to the legitimate demands of the Libyan people and notes the decisions of the Secretary-General to send his Special Envoy to Libya and of the Peace and Security Council of the African Union to send its ad hoc High Level Committee to Libya with the aim of facilitating dialogue to lead to the political reforms necessary to find a peaceful and sustainable solution;
Demands that the Libyan authorities comply with their obligations under international law, including international humanitarian law, human rights and refugee law and take all measures to protect civilians and meet their basic needs, and to ensure the rapid and unimpeded passage of humanitarian assistance;
Protection of civilians
Authorizes Member States that have notified the Secretary-General, acting nationally or through regional organizations or arrangements, and acting in cooperation with the Secretary-General, to take all necessary measures, notwithstanding paragraph 9 of resolution 1970 (2011), to protect civilians and civilian populated areas under threat of attack in the Libyan Arab Jamahiriya, including Benghazi, while excluding a foreign occupation force of any form on any part of Libyan territory, and requests the Member States concerned to inform the Secretary-General immediately of the measures they take pursuant to the authorization conferred by this paragraph which shall be immediately reported to the Security Council;
Recognizes the important role of the League of Arab States in matters relating to the maintenance of international peace and security in the region, and bearing in mind Chapter VIII of the Charter of the United Nations, requests the Member States of the League of Arab States to cooperate with other Member States in the implementation of paragraph 4;
No Fly Zone
Decides to establish a ban on all flights in the airspace of the Libyan Arab Jamahiriya in order to help protect civilians;
Decides further that the ban imposed by paragraph 6 shall not apply to flights whose sole purpose is humanitarian, such as delivering or facilitating the delivery of assistance, including medical supplies, food, humanitarian workers and related assistance, or evacuating foreign nationals from the Libyan Arab Jamahiriya, nor shall it apply to flights authorised by paragraphs 4 or 8, nor other flights which are deemed necessary by States acting under the authorisation conferred in paragraph 8 to be for the benefit of the Libyan people, and that these flights shall be coordinated with any mechanism established under paragraph 8;
Authorizes Member States that have notified the Secretary-General and the Secretary-General of the League of Arab States, acting nationally or through regional organizations or arrangements, to take all necessary measures to enforce compliance with the ban on flights imposed by paragraph 6 above, as necessary, and requests the States concerned in cooperation with the League of Arab States to coordinate closely with the Secretary General on the measures they are taking to implement this ban, including by establishing an appropriate mechanism for implementing the provisions of paragraphs 6 and 7 above,
Calls upon all Member States, acting nationally or through regional organizations or arrangements, to provide assistance, including any necessary over-flight approvals, for the purposes of implementing paragraphs 4, 6, 7 and 8 above;
Requests the Member States concerned to coordinate closely with each other and the Secretary-General on the measures they are taking to implement paragraphs 4, 6, 7 and 8 above, including practical measures for the monitoring and approval of authorised humanitarian or evacuation flights;
Decides that the Member States concerned shall inform the Secretary-General and the Secretary-General of the League of Arab States immediately of measures taken in exercise of the authority conferred by paragraph 8 above, including to supply a concept of operations;
Requests the Secretary-General to inform the Council immediately of any actions taken by the Member States concerned in exercise of the authority conferred by paragraph 8 above and to report to the Council within 7 days and every month thereafter on the implementation of this resolution, including information on any violations of the flight ban imposed by paragraph 6 above;
Enforcement of the arms embargo
Decides that paragraph 11 of resolution 1970 (2011) shall be replaced by the following paragraph : “Calls upon all Member States, in particular States of the region, acting nationally or through regional organisations or arrangements, in order to ensure strict implementation of the arms embargo established by paragraphs 9 and 10 of resolution 1970 (2011), to inspect in their territory, including seaports and airports, and on the high seas, vessels and aircraft bound to or from the Libyan Arab Jamahiriya, if the State concerned has information that provides reasonable grounds to believe that the cargo contains items the supply, sale, transfer or export of which is prohibited by paragraphs 9 or 10 of resolution 1970 (2011) as modified by this resolution, including the provision of armed mercenary personnel, calls upon all flag States of such vessels and aircraft to cooperate with such inspections and authorises Member States to use all measures commensurate to the specific circumstances to carry out such inspections”;
Requests Member States which are taking action under paragraph 13 above on the high seas to coordinate closely with each other and the Secretary-General and further requests the States concerned to inform the Secretary-General and the Committee established pursuant to paragraph 24 of resolution 1970 (2011) (“the Committee”) immediately of measures taken in the exercise of the authority conferred by paragraph 13 above;
Requires any Member State whether acting nationally or through regional organisations or arrangements, when it undertakes an inspection pursuant to paragraph 13 above, to submit promptly an initial written report to the Committee containing, in particular, explanation of the grounds for the inspection, the results of such inspection, and whether or not cooperation was provided, and, if prohibited items for transfer are found, further requires such Member States to submit to the Committee, at a later stage, a subsequent written report containing relevant details on the inspection, seizure, and disposal, and relevant details of the transfer, including a description of the items, their origin and intended destination, if this information is not in the initial report;
Deplores the continuing flows of mercenaries into the Libyan Arab Jamahiriya and calls upon all Member States to comply strictly with their obligations under paragraph 9 of resolution 1970 (2011) to prevent the provision of armed mercenary personnel to the Libyan Arab Jamahiriya;
Ban on flights
Decides that all States shall deny permission to any aircraft registered in the Libyan Arab Jamahiriya or owned or operated by Libyan nationals or companies to take off from, land in or overfly their territory unless the particular flight has been approved in advance by the Committee, or in the case of an emergency landing;
Decides that all States shall deny permission to any aircraft to take off from, land in or overfly their territory, if they have information that provides reasonable grounds to believe that the aircraft contains items the supply, sale, transfer, or export of which is prohibited by paragraphs 9 and 10 of resolution 1970 (2011) as modified by this resolution, including the provision of armed mercenary personnel, except in the case of an emergency landing;
Asset freeze
Decides that the asset freeze imposed by paragraph 17, 19, 20 and 21 of resolution 1970 (2011) shall apply to all funds, other financial assets and economic resources which are on their territories, which are owned or controlled, directly or indirectly, by the Libyan authorities, as designated by the Committee, or by individuals or entities acting on their behalf or at their direction, or by entities owned or controlled by them, as designated by the Committee, and decides further that all States shall ensure that any funds, financial assets or economic resources are prevented from being made available by their nationals or by any individuals or entities within their territories, to or for the benefit of the Libyan authorities, as designated by the Committee, or individuals or entities acting on their behalf or at their direction, or entities owned or controlled by them, as designated by the Committee, and directs the Committee to designate such Libyan authorities, individuals or entities within 30 days of the date of the adoption of this resolution and as appropriate thereafter;
Affirms its determination to ensure that assets frozen pursuant to paragraph 17 of resolution 1970 (2011) shall, at a later stage, as soon as possible be made available to and for the benefit of the people of the Libyan Arab Jamahiriya;
Decides that all States shall require their nationals, persons subject to their jurisdiction and firms incorporated in their territory or subject to their jurisdiction to exercise vigilance when doing business with entities incorporated in the Libyan Arab Jamahiriya or subject to its jurisdiction, and any individuals or entities acting on their behalf or at their direction, and entities owned or controlled by them, if the States have information that provides reasonable grounds to believe that such business could contribute to violence and use of force against civilians;
Designations
Decides that the individuals listed in Annex I shall be subject to the travel restrictions imposed in paragraphs 15 and 16 of resolution 1970 (2011), and decides further that the individuals and entities listed in Annex II shall be subject to the asset freeze imposed in paragraphs 17, 19, 20 and 21 of resolution 1970 (2011);
Decides that the measures specified in paragraphs 15, 16, 17, 19, 20 and 21 of resolution 1970 (2011) shall apply also to individuals and entities determined by the Council or the Committee to have violated the provisions of resolution 1970 (2011), particularly paragraphs 9 and 10 thereof, or to have assisted others in doing so;
Panel of Experts
Requests the Secretary-General to create for an initial period of one year, in consultation with the Committee, a group of up to eight experts (“Panel of Experts”), under the direction of the Committee to carry out the following tasks:
(a) Assist the Committee in carrying out its mandate as specified in paragraph 24 of resolution 1970 (2011) and this resolution;
(b) Gather, examine and analyse information from States, relevant United Nations bodies, regional organisations and other interested parties regarding the implementation of the measures decided in resolution 1970 (2011) and this resolution, in particular incidents of non-compliance;
(c) Make recommendations on actions the Council, or the Committee or State, may consider to improve implementation of the relevant measures;
(d) Provide to the Council an interim report on its work no later than 90 days after the Panel’s appointment, and a final report to the Council no later than 30 days prior to the termination of its mandate with its findings and recommendations;
Urges all States, relevant United Nations bodies and other interested parties, to cooperate fully with the Committee and the Panel of Experts, in particular by supplying any information at their disposal on the implementation of the measures decided in resolution 1970 (2011) and this resolution, in particular incidents of non-compliance;
Decides that the mandate of the Committee as set out in paragraph 24 of resolution 1970 (2011) shall also apply to the measures decided in this resolution;
Decides that all States, including the Libyan Arab Jamahiriya, shall take the necessary measures to ensure that no claim shall lie at the instance of the Libyan authorities, or of any person or body in the Libyan Arab Jamahiriya, or of any person claiming through or for the benefit of any such person or body, in connection with any contract or other transaction where its performance was affected by reason of the measures taken by the Security Council in resolution 1970 (2011), this resolution and related resolutions;
Reaffirms its intention to keep the actions of the Libyan authorities under continuous review and underlines its readiness to review at any time the measures imposed by this resolution and resolution 1970 (2011), including by strengthening, suspending or lifting those measures, as appropriate, based on compliance by the Libyan authorities with this resolution and resolution 1970 (2011).
Decides to remain actively seized of the matter.
Libya: UNSCR proposed designations
Annex I: Travel Ban 1. QUREN SALIH QUREN AL QADHAFI / Libyan Ambassador to Chad. Has left Chad for Sabha. Involved directly in recruiting and coordinating mercenaries for the regime. 2. Colonel AMID HUSAIN AL KUNI / Governor of Ghat (South Libya). Directly involved in recruiting mercenaries.
Annex II: Asset Freeze 1. Dorda, Abu Zayd Umar / Position: Director, External Security Organisation 2. Jabir, Major General Abu Bakr Yunis / Position: Defence Minister 3. Matuq, Matuq Mohammed / Position: Secretary for Utilities 4. Qadhafi, Mohammed Muammar / Son of Muammar Qadhafi. Closeness of association with regime 5. Qadhafi, Saadi / Commander Special Forces. Son of Muammar Qadhafi. Closeness of association with regime. Command of military units involved in repression of demonstrations 6. Qadhafi, Saif al-Arab / Son of Muammar Qadhafi. Closeness of association with regime 7. Al-Senussi, Colonel Abdullah
Entities 1. Central Bank of Libya / Under control of Muammar Qadhafi and his family, and potential source of funding for his regime. 2. Libyan Investment Authority / Under control of Muammar Qadhafi and his family, and potential source of funding for his regime. 3. Libyan Foreign Bank / Under control of Muammar Qadhafi and his family and a potential source of funding for his regime. 4. Libyan Africa Investment Portfolio / Under control of Muammar Qadhafi and his family, and potential source of funding for his regime. 5. Libyan National Oil Corporation / Under control of Muammar Qadhafi and his family, and potential source of funding for his regime.
— Ends —
l’odysse’ de l’espace = l’aube est neccecaire
c’est l’aube de l’humanite’
c’est en mer egee’ (greece),l’aventure d’ellias un heros pour tuer el-modammer gaddafi
je m’engage pour l’operation
je suis apache helicopter pilot
vive la liberte
retritou, chrabt hrabchik ?
tu perd ton temps avec lui il est en dehors de toute ressources thérapeutiques
ATTN.Nawaat
voi si join comment ce bete daghbeji me provoque
retritou, wass3 balik
Apprend à discuter convenablement , et tu va voir que personnes ne va t’insulter.
c’est toi qui est impoli et qui insulte gratuitement les gens à droite et à gauche et ensuite tu viens pleurnicher.
merci de citer la source, le copier coller ce n’est pas de votre age. En + c’est copié 2 fois de suite :)) .. No Comment … Source: http://www.voltairenet.org/article168973.html by Thierry Meyssan .. j’aurais aimé une contre-analyse plutôt !
@ rami soussi
Africom,deploiment vers continent noir?
lES DICTATURES fomentent l’oppression,la servitude,la cruauté, et surtout l’ignorance et l’idiotie.
Donner un cheval au despote,au dictateur (ou une corde),il en aura besoin pour s’enfuir.
C’est un peu surprenant de voir cette signature de Rami Souissi d’un texte qui ne semble être qu’un ensemble de copier-coller de celui de Thierry Meyssan du Réseau Voltaire. Les mêmes infos exactement, placés pratiquement dans le même ordre, les mêmes citations, bref, c’est du plagiat tout simplement…
vérifiez vous-mêmes, ce texte est paru il y a déjà quelques jours
http://www.voltairenet.org/article168973.html
Merci Bernard de nous avoir alerté. C’est bien un texte de Thierry Meyssan. Celui qui nous a envoyé ça l’avait signé par Rami Souissi sans mentionner la source qui est bien Réseau Voltaire. On a corrigé ça. Nos excuses!
Je suis très déçue de trouver un texte de Thierry Messian sur votre site par ailleurs si instructif et si intéressant. Avez-vous vraiment besoin de publier le réseau Voltaire, et lui, a-t-il besoin de Nawaat pour propager sa “pensée” ?
A Bernard Gadoua,
En effet, je viens de lire le texte de Thierry Meyssan c’est… On reste sans voix devant ces méthodes de bandits.
Ce Rami, (littéralement, “tireur”, en arabe) c’est lui-même qu’il vise, ce qui n’est pas bien grave; mais il fait hélas ! des dommages collatéraux : les Libyens et leur noble cause.
Quelle tristesse.
Quelques mensonges sur la guerre de Libye
par Thierry Meyssan*
http://www.voltairenet.org/article169031.html
Thierry Meyssan, qui soutient l’insurrection contre le régime de Mouammar Kadhafi, s’oppose pourtant à la résolution 1793 et à la guerre. Dans des articles précédents, il a montré les objectifs impérialistes de cette opération. Ici, il revient sur les principaux mensonges de la propagande atlantiste.
22 MARS 2011
Hillary Clinton, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, lors du sommet de Paris pour la Libye.
On dit que la première victime d’une guerre, c’est la vérité. Les opérations militaires en Libye et la résolution 1793 qui lui sert de base juridique ne dérogent pas à la règle. Elles sont présentées au public comme une nécessité pour protéger les populations civiles victimes de la répression aveugle du colonel Kadhafi. Elles ont en réalité des buts impérialistes classiques. Voici quelques éléments de clarification.
Crimes contre l’humanité
Pour noircir le tableau, la presse atlantiste a fait croire que les centaines de milliers de personnes qui fuyaient la Libye cherchaient à échapper à un massacre. Des agences de presse ont évoqué des milliers de morts et parlé de « crime contre l’humanité ». La résolution 1790 a saisi la Cour pénale internationale de possibles « attaques systématiques ou généralisées dirigées contre la population civile ».
En réalité, le conflit libyen peut se lire à la fois en termes politiques et en termes tribaux. Les travailleurs immigrés en ont été les premières victimes. Ils ont été brutalement contraints au départ. Les combats entre loyalistes et insurgés ont été certes meurtriers, mais pas dans les proportions annoncées. Il n’y a jamais eu de répression systématique contre des populations civiles.
Soutien au « printemps arabe »
Lors de son discours au Conseil de sécurité, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a fait l’éloge du « printemps arabe » en général et de l’insurrection libyenne en particulier.
Ce discours lyrique masquait de noires intentions : il n’a pas dit un mot sur la répression sanglante au Yémen et à Bahreïn, tandis qu’il a loué le roi Mohammed VI du Maroc comme étant un de ces militants révolutionnaires [1]. Ce faisant, il a contribué à renforcer l’image désastreuse de la France qui s’est installée dans le monde arabe avec la présidence Sarkozy.
Soutien de l’Union africaine et de la Ligue arabe
Depuis le début des événements, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis ne cessent d’affirmer que cette guerre n’est pas occidentale (encore que le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, a évoqué une « croisade de Nicolas Sarkozy » [2]. Quant à la Ligue arabe, elle rassemble principalement des régimes menacés de révolutions identiques. Ceux-ci ont soutenu le principe de la contre-révolution occidentale —certains y participent même à Bahreïn— , mais ils ne peuvent aller jusqu’au soutien à une véritable guerre occidentale sans accélérer les mouvements de contestation interne susceptibles de les renverser.
Reconnaissance du CNLT
Il existe trois zones insurgées en Libye. Un Conseil national de transition s’est constitué à Benghazi. Il a fusionné avec un Gouvernement provisoire mis en place par le ministre de la Justice de Kadhafi qui a rejoint les insurgés [3]. C’est cette personnalité qui, selon les autorités bulgares, avait organisé les tortures des infirmières bulgares et du médecin palestinien longuement détenus par le régime.
En reconnaissant ce CNLT et en blanchissant son nouveau président, la Coalition se choisit des interlocuteurs et les impose comme dirigeants aux insurgés. Cela leur permet d’écarter les révolutionnaires nassériens, communistes ou khomeinistes.
Il s’agit de prendre les devants et d’éviter ce qui s’est passé en Tunisie et en Égypte lorsque les Occidentaux imposèrent un gouvernement RCD sans Ben Ali, ou un gouvernement Suleiman sans Moubarak, mais que les révolutionnaires les renversèrent aussi.
Embargo sur les armes
Si l’objectif était de protéger les populations, un embargo aurait été institué sur les mercenaires et les armes à destination du régime de Kadhafi. Au lieu de cela, il a été étendu aux insurgés de manière à prévenir leur possible victoire. Il s’agit bien de stopper la Révolution.
Zone d’exclusion aérienne
Si l’objectif était de protéger les populations civiles, la zone d’exclusion aérienne se limiterait aux territoires insurgés (comme cela avait été fait avec le Kurdistan en Irak). C’est en fait le survol de tout le pays qui est interdit. De la sorte, la Coalition espère figer le rapport de forces au sol et diviser le pays en quatre (les trois zones insurgées et la zone loyaliste).
Cette partition de facto de la Libye doit être mise en perspective avec celles du Soudan et celle de la Côte d’Ivoire, premières étapes du « remodelage de l’Afrique ».
Gel des avoirs
Si l’objectif était de protéger les populations civiles, seuls les avoirs personnels de la famille Kadhafi et des dignitaires du régime auraient été gelés pour les empêcher de contourner l’embargo sur les armes. Mais ce blocage a été étendu aux avoirs de l’État libyen. Or la Libye, riche État pétrolier, dispose d’un trésor considérable qu’il a partiellement placé dans la Banque du Sud, une institution de financement de projets de développement dans le Tiers-monde.
Comme l’a fait remarquer le président vénézuélien Hugo Chavez, ce blocage ne protégera pas les civils. Il vise à rétablir le monopole de la Banque mondiale et du FMI.
Coalition de volontaires
Si l’objectif était de protéger les populations civiles, la résolution 1793 serait mise en œuvre par les Nations Unies. Au lieu de cela, les opérations militaires sont actuellement coordonnées par l’US Africom et devraient passer aux mains de l’OTAN [4]. C’est pourquoi la ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, s’est indigné de l’initiative française et a exigé des explications de l’OTAN.
De manière plus abrupte, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a déclaré que la résolution est « viciée et inadéquate. Dès qu’on la lit, il devient évident quelle autorise n’importe qui à prendre des mesure contre un État souverain. Dans l’ensemble, cela me rappelle l’appel médiéval à la croisade », a t-il conclu [5].
Thierry Meyssan
Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).
Les articles de cet auteur
[1] Le lecteur trouvera le texte intégral du discours d’Alain Juppé et des débats du Conseil de sécurité après le texte de la résolution in « Résolution 1973 », Réseau Voltaire, 17 mars 2011.
[2] « La croisade de Nicolas Sarkozy », Réseau Voltaire, 22 mars 2011.). Ils mettent donc en avant le soutien dont ils disposeraient de la part de l’Union africaine et de la Ligue arabe.
En réalité, l’Union africaine a condamné la répression et affirmé la légitimité des revendications démocratiques, mais s’est toujours opposée à une intervention étrangère armée [[« Communiqué de l’Union africaine sur la Libye », Réseau Voltaire, 10 mars 2011.
[3] Pour plus de détail, on se reportera à « Proche-Orient : la contre-révolution d’Obama », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mars 2011.
[4] « Washington regarde se lever “l’aube de l’odyssée” africaine », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 19 mars 2011.
[5] « Remarks on the situation in Libya », par Vladimir V. Poutine, Réseau Voltaire, 21 mars 2011.
En réalité, tout ceci a de plus en plus l’apparence d’un coup d’État contre-révolutionnaire orchestré par l’ex-ministre de la Justice avec la complicité de la France qui, en contravention de toutes les règles de la diplomatie, qui dictent la reconnaissance des États et non des gouvernements (encore moins auto-proclamés), a orchestré une tentative de reconnaissance international de ses fantôches. Et ceci dit, sans renverser Kadhafi mais en s’emparant de la Cyrénaïque… C’est pourquoi elle s’oppose avec tant de vigueur à ce que l’Otan prenne le commandement.
Sarko n’a pas fait ça pour redorer son image avant les présidentielles comme tous les médias «peoplisés» tentent de nous le faire croire, mais bien pour les intérêts impérialistes de la classe qu’il représente.
Le texte de Thierry Meyssan a été reproduit dans plusieurs blogs . Tous sauf dans le cas présent ,citent Thierry Meyssan et aucun n’a eu la prétention d’en être l’auteur .Toutefois le texte même original est truffé d’erreurs, de fautes et d’omissions qu’aucun des reproducteurs ou du copieur n’a pris la peine de vérifier sa teneur.
La liste des blogs est exhaustive .Il faut se dire : soit que Thierry Meyssan est une référence incontournable en la matière ,soit que les reproducteurs n’ont rien dans la cervelle por recopier sans aucune vérification . Parmi eux , il y a :
-Sylvain Guillemette
-MediaBeNews
-Les chroniques de Luc Torreele
-11 Septembre et Nouvel Ordre Mondial
-TV Bitin. etc..
A titre d’exemples : Dans le texte de Thierry Meyssan il est écrit : « Ce sont la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui ont proposé… ». Comme par par hasard ,Thierry Meyssan oublie de mentionner les pays arabes et principalement la Ligue à l’initiative de la résolution.
La plus amusante des erreurs de Thierry Meyssan ,qu’aucun des nombreux rapporteurs n’a pris la peine de vérifier , est le fait qu’il cite la résolution 1793 . Vous savez quel pays est concerné par cette résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies ? Il s’agit du Sierra Léone !
Piller c’est déjà pas bien ,mais piller de la marchandise frelatée c’est aller tout droit vers l’enfer !
Quel est l’avis des insurgés Lybiens ! Et ceux qui sont au cimetière?
Mais réveillez vous ! Thierry Messan est bien connu comme un écrivain qui cherche à trouver une conspiration partout pour faire parler de lui – ceci sans aucune preuve concrète.
J’aurai juste deux observations à faire:
– Les méchants “conspirateurs” occidentaux qui veulent envahir l’Afrique comme le dit Thierry Messan se sont montrées très frigides à intervenir. Obama, et c’est très visible, n’as aucune envie de participer à une nouvelle guerre. De plus, les Occidentaux pouvaient bien acheter le pétrole à Qaddafi avant – cette guerre n’est pas pour le pétrole. Si ils sont intervenus; c’était bien pour aider la rébellion- Mais si on est aveuglement anti-américain comme Messan, c’est difficile à l’admettre.
– Sans l’intervention in extremis de la France (et on peut tout à fait pas aimer Sarkozy et en même temps reconnaître le rôle que la France à joué) Qaddafi risquait reprendre Benghazi; dans ce cas s’aurait été la fin de cette rébellion. Alors je ne comprends pas trop ; soit on est pour les rebelles, soit on ne l’est pas. Soit on laisse le peuple libyen se faire massacres, soit on a le courage de lui donner les moyen de se défendre. C’est bien entendu mieux si le peuple arrive a se libérer par soi-même – mais voila – en face il y a un dictateur qui lui ne se gêne pas d’engager des mercenaires étrangers. Il faut juste admettre la réalité, c’est tout.
et les autres, palestiniens,yemenis, bahrainiens,saudiens,ivoiriens sont des batards ?
vous dites :”C’est bien entendu mieux si le peuple arrive a se libérer par soi-même – mais voila – en face il y a un dictateur qui lui ne se gêne pas d’engager des mercenaires étrangers” si vous voulez comparer la situation avec celle du libenan en 2006 ou il ne voulaient meme pas accorder un cesse-feu ou en palestine depuis 48 en passant recement par gazza, ils etaient ou vos chevaliers vaillants soit disant protecteurs des peuples.
c’est cette bande d’accolytes qui a armee gaddafi et tous les autres WOGs ( westernized oriental gentlemen) jusqu’au dents, rappelez le point de vue de votre sarkofacist durant les evenements de la tunisie. allez faire la morale aux votres, nous, on vous croient pas meme si vous avez de bonnes intentions cette fois ci.
Très bon article de Thierry Meyssan.J’invite tous les copains à consulter son site.C’est une référence incontournable.Cela démontre que nous sommes encore en pleine conspiration d’illuminatis dégénérés.Ils profitent du moindre état de faiblesse d’un état pour venir s’imposer en se faisant passer pour les libérateurs.Mais leur principal objectif est l’avidité.C’est l’invasion des barbares!Le peuple sera alors les vassaux de ces malades mentaux.Dès qu’ils auront réussi à tirer la chasse sur ce Kakadhafi, ils viendront avec leurs contrats avant une psychiatrisation de masse.Ils inonderont alors le marché de toute leur camelote pour séduire le peuple.Malheureusement le peuple continuera à avoir le même pouvoir d’achat qu’avant.Il devra s’endetter car ces barbares l’encourageront à la possession du “tout, tout de suite”.Et le peuple deviendra de plus en plus enchainé à “la Bête”.Les plus jeunes, hypnotisés par le matérialisme et la complaisance finira par s’éloigner du chemin droit avant de sombrer dans l’abysse.
Que Dieu nous aide à lutter et à protéger nos gosses.Alhmd.
http://www.youtube.com/watch?v=lRaSEA_2KbY
22-03-2011
القذافي لا يمكنه الصمود طويلا لكن من سيخلفه؟
المختصر / نشرت صحيفة “ذي اندبندنت” البريطانية مقالا تحليلياً للكاتب باتريك كوبيرن يقول فيه ان نظام حكم العقدي معمر القذافي في طريقه الى الزوال ولكنه يحذر من كارثة بعد رحيله عن السلطة على غرار ما حدث في العراق وافغانستان. وعرضت الصحيفة ايضاً 5 سيناريوهات لما يمكن ان يحدث في ليبيا في المرحلة المقبلة. وهنا نص مقال كوبيرن:
“خلال الأسابيع القليلة المقبلة، من المتوقع أن يخسر العقيد معمر القذافي السلطة. القوى المحتشدة ضده قوية جدا. ودعمه السياسي والعسكري ضعيف جدا. ومن غير المتوقع أن تسمح الولايات المتحدة وبريطانيا وفرنسا بالوصول إلى طريق مسدود حين يتمسك بطرابلس وأجزاء من غرب ليبيا بينما يسيطر الثوار على شرقي البلاد.
وحتى قبل شن الهجمات الجوية لم يتمكن القذافي من تحريك اكثر من ألف وخمسمئة رجل للتقدم إلى بنغازي، وأكثرهم جنود غير مدربين. وكان سبب تقدمهم عدم قدرة الثوار في الشرق على الزج بستة آلاف جندي إلى المعركة، هم الذين أطلقوا بانشقاقهم الشرارة الاولى للثورة.
وتعكس الأيام الأولى من التدخل الأجنبي خبرة الولايات المتحدة وحلفائها في أفغانستان عام 2001 والعراق عام 2003، من خلال التصرف بشكل جيد للغاية. طمرت الهجمات الجوية رتلا من الدبابات والمشاة جنوب بنغازي، وهرب الناجون. قد تشبه النتيجة قريبا الانحلال السريع لطالبان والجيش العراقي.
في العراق وأفغانستان كان معظم الناس سعداء للتخلص من حكامهم، وسيكون معظم الليبيين سعداء لرؤية نهاية القذافي. قد يسقط نظامه بشكل أسرع مما هو متوقع. لكن الخبراء حذروا خلال الأيام الأخيرة قائلين إن القذافي قد يكون مجنونا لكن ليس غبيا.
إن المرحلة التالية في ليبيا- بعد سقوط القذافي- هي التي من الممكن أن تنتج كارثة مشابهة لما حدث في أفغانستان والعراق. في كلتا الحالتين أدت الحرب الناجحة إلى أن تكون الولايات المتحدة هي القوة المسيطرة في البلاد. وقد تحول هذا في العراق سريعا إلى احتلال امبريالي قديم الطراز. ويحب أحد القادة العراقيين أن يكرر عبارة “الاحتلال أم كل الاخطاء”. في أفغانستان كانت الولايات المتحدة دوما صاحبة القرار، حتى وإن كان حامد كرزاي يقود الحكومة.
المشكلة نفسها ستظهر في ليبيا. لن يكون هناك شريك محلي له مصداقية. لقد أظهر الثوار ضعفا سياسيا وعسكريا. وبالتأكيد لو لم يكن الأمر كذلك، لما كانت هناك حاجة لتدخل غربي في اللحظة الاخيرة لإنقاذهم.
القادة المحليون الذين يبرزون في هذه الظروف عادة هم أولئك الذين يتحدثون اللغة الاتجليزية بشكل جيد ويتوافقون مع الولايات المتحدة وحلفائها. في بغداد وكابول، كان الذين برزوا هم الأكثر ودية والذين كانوا على استعداد للتوجه إلى الكونغرس والتعبير عن الامتنان الكامل للتصرفات الأميركية.
ثمة تعقيد إضافي، ليبيا بلد نفطي مثل العراق، والثروة النفطية تخرج الأسوأ من الجميع تقريبا، وتقود إلى الاستبداد لأن من يسيطر على العائدات النفطية يمكنه أن يدفع لقوات أمنية ويتجاهل الرأي العام. قلة من الدول التي تعتمد كليا على النفط هي دول ديموقراطية.
القادة الليبيون الطامحون الذين يلعبون أوراقهم خلال الاشهر القليلة المقبلة يمكن أن يضعوا أنفسهم في موقف يكسبون من خلاله أموالا طائلة. وعلق مسؤول مدني عراقي في بغداد بسخرية قبل سقوط صدام حسين عام 2003 قائلا: “المنفيون العراقيون هم نسخة مصغرة عن هؤلاء الذين يحكموننا”، لكن القيادة الحالية شبعت لأنها ظلت تحكمنا لمدة 30 عاما” بينما الحكام الجدد “سيكونون جشعين”.
وهناك دلائل بالفعل على أن ديفيد كاميرون وهيلاري كلينتون ونيكولا ساركوزي بدأوا في الاقتناع بالكثير من دعاياتهم، وخصوصا أن الجامعة العربية تؤيد غاراتهم الجوية. وعادة ما
يحتقر الدبلوماسيون وجهات نظر الجامعة العربية، وفجاة نراهم يعاملون دعواتها لمنطقة حظر جوي على أنها دليل على أن العالم العربي يفضل التدخل الأجنبي.
ومن الممكن أن يتغير هذا بسرعة كبيرة. فقادة الجامعة العربية هم في الغالب اشخاص تحاول “التحركات العربية” تنحيتهم من السلطة. والمشاركة العسكرية ضد الحكومة الليبية متوقعة من جانب الإمارات العربية المتحدة وقطر، وهما عضوان في مجلس التعاون الخليجي الذي يضم كذلك دولا ملكية خليجية. وهو نفس مجلس التعاون الذي أرسل اخيراً قوات إلى البحرين لمساعدة الحكومة في سحق الاحتجاجات المطالبة بالديموقراطية التي تقوم بها الأغلبية الشيعية.
ولم تحدث الفظائع الأبشع التي ثبت ارتكابها في العالم العربي خلال الأسبوع الماضي في ليبيا، ولكن في اليمن، حيث قتل مسلحون موالون للحكومة بالرشاشات متظاهرين غير مسلحين يوم الجمعة الماضي، ما أسفر عن مقتل 52 شخصا.
وفي ما يتعلق بممارسة السلطة الحقيقية، من المحتمل أن يحل محل القذافي ليبيون، وإنما قوى أجنبية ستساعد في الإطاحة به. وقياسا على ما حدث في أفغانستان والعراق، لن يكون من الصعب رؤية الكثير من عملياتهم في الشرق الأوسط على أنها نفاق وخدمة لمصالحهم وتتم مقاومتها من هذا المنطلق”.
5 سيناريوهات
السيناريو الاول: اكثر اعضاء التحالف الغربي تفاؤلاً سيأملون في ان يكون التأييد للعقيد القذافي نابعاً من الخوف اكثر من الولاء ومن المرجح ان يتبخرامام اي هجوم مستمر.
حسب هذا السيناريو، ستذوب القوات المؤيدة للقذافي تحت وطأة الهجمات الجوية، تاركة الثوار من دون قوات تتصدى لتقدمهم نحو طرابلس – وتاركةً الدكتاتور معزولاً او هارباً عندما يصلون الى هناك. وسيكون ظهور سريع لقيادة ذات مصداقية افضل نتيجة بالنسبة الى الامم المتحدة.
السيناريو الثاني: تراجع الموالين ولكن مع بقاء النظام.
اذا تضررت قوات القذافي الى درجة ان شن اي هجوم جديد وجدي على مدن الثوار يبدو مستحيلاً، فقد يسود سلام غير مستقر. وبالنظر الى ان قرار الامم المتحدة يقتصر على المطالبة بان يكف النظام عن شن هجمات على مواطنيه، فان الدعم لحملة اطول امداً يمكن ان يتلاشى. واذا كان الامر كذلك، فان القذافي وهو في وضع ضعيف يمكن ان يتشبث بالسلطة في المدى القصير. ولكن اذا نحي في انقلاب من داخل القصر، فلن يكون هناك يقين بان من يحلون محله سيكونون اكثر ديموقراطية.
السيناريو الثالث: سلام غير مستقر مع انقسام البلاد الى قسمين.
اذا استطاع القذافي الاحتفاظ بدعم الاعضاء الرئيسين في نظام الحكم في طرابلس وتعزيز قبضته على نفط ليبيا، فان الهزيمة في الشرق لن تعني بالضرورة نهاية زعامته. وبامكانه ان يبقي الامم المتحدة بعيدة بامتناعه عن شن مزيد من الهجمات في الشرق، سامحاً للثوار بانشاء قاعدة قوة اكثر ديمومةً في بنغازي. ولكن الثورة ليست اقليمية ومن المستبعد ان يرضى الثورة بانقسام البلاد. واذا اتيح للثوار الوقت لتعزيز قواتهم، فسيكون بوسعهم الاندفاع غرباً مرةً اخرى.
السيناريو الرابع: الرغبة في الصراع تتهاوى في الغرب
رغم الحدود التي تواجه القذافي عسكريا، فانه سيأمل في ان يبدو الصراع طويلا، دمويا وغير مجد. فقد ادعى النظام بالفعل ان قذائف التحالف اصابت مستشفيات ومدنيين. ثم ان اجزاء واسعة من البلاد لا تستقبل الا وسائط الاعلام الرسمية المحلية. ولكن اذا وقعت تداعيات انسانية حقيقية، فان المجتمع الغربي، وقد انهكته سنوات من القتال، يمكن ان يتحول ليتخذ موقفا مضادا للحملة. وفي هذه الحالة، فان من الممكن ان تتسبب مشاعر القلق السياسي المحلي في اجبار التحالف على البحث عن مخرج سريع.
السيناريو الخامس: الهجمات ضد اوروبا تضع القذافي على المحك
يبدو ان القذافي لا يملك ما يجعل بامكانه تنفيذ تهديداته بالقيام بهجمات انتقامية فوق البحر الابيض المتوسط. ولكن على ضوء سيرته الذاتية، فانه ليس هناك ما يدعو الى التشكك في ما اذا كان راغبا في القيام بذلك. واذا ارتفعت درجة تهديد المدنيين الاوروبيين نتيجة حملة عسكرية مطولة ودموية، فان الامم المتحدة ستجد نفسها امام خيارين لا ثالث لهما: اما ارسال قوات برية او القبول بان يُترك القذافي وشأنه. غير انه نظرا لضعف ليبيا عسكريا، فان هذا الامر هو الاحتمال الابعد عن الواقع بفارق كبير
Le dessous des infos sur ce qui se passe actuellement dans le monde (à méditer) http://www.michelcollon.info
front nationale lybienne ??!! cree’ par des bidons partis politique (ont seulement 3 membres)a tunis le 22.mar.
ohlala fron nationale (pro gaddafi )contre l’operation odessa ,contre l’internet, al-jazeera …
d’autre cote le gov.tun annence de gele’ les avoires de gaddafis en tunisie …
sera tres graves les 125 trabelsis et benalis sont libres et peut-a peut quitteront la tunisie ..la femme de belhssan libre depuis le 18 mar…et tous passe sous les tables..!!!
oublier de nous donne des lecons sur la democratie, religions,
faite votre detectives …chassrer les trabelsis et comme sa feront l’union…non par les el-mkachtin dans les mosquees .
et saieb saleh
Stop bombing Libya
by Marjorie Cohn
March 22, 2011
http://www.freepress.org/departments/display/13/2011/4117
Since Saturday night, the United States, France, and Britain have been bombing Libya with cruise missiles, B-2 stealth bombers, F-16 and F-15 fighter jets, and Harrier attack jets. There is no reliable estimate of the number of civilians killed. The U.S. has taken the lead in the punishing bombing campaign to carry out United Nations Security Council Resolution 1973.
The resolution authorizes UN Member States “to take all necessary measures . . . to protect civilians and civilian populated areas under threat of attack in the Libyan Arab Jamahiriya, including Benghazi, while excluding a foreign occupation force of any form on any part of Libyan territory.” The military action taken exceeds the bounds of the “all necessary measures” authorization.
“All necessary measures” should first have been peaceful measures to settle the conflict. But peaceful means were not exhausted before Obama began bombing Libya. A high level international team – consisting of representatives from the Arab League, the Organization of African Unity, and the UN Secretary General – should have been dispatched to Tripoli to attempt to negotiate a real cease-fire, and set up a mechanism for elections and for protecting civilians.
There is no doubt that Muammar Qaddafi has been brutally repressing Libyans in order to maintain his power. But the purpose of the United Nations is to maintain international peace and security. The burgeoning conflict in Libya is a civil war, which arguably does not constitute a threat to international peace and security.
The UN Charter commands that all Members settle their international disputes by peaceful means, to maintain international peace, security, and justice. Members must also refrain from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of any state or in any manner inconsistent with the Purposes of the United Nations.
Only when a State acts in self-defense, in response to an armed attack by one country against another, can it militarily attack another State under the UN Charter. The need for self-defense must be overwhelming, leaving no choice of means, and no moment for deliberation. Libya has not attacked another country. The United States, France and Britain are not acting in self-defense. Humanitarian concerns do not constitute self-defense.
The UN Charter does not permit the use of military force for humanitarian interventions. But the UN General Assembly embraced a norm of “Responsibility to Protect” in the Outcome Document of the 2005 World Summit. Paragraph 138 of that document says each individual State has the responsibility to protect its populations from genocide, war crimes, ethnic cleansing, and crimes against humanity. Paragraph 139 adds that the international community, through the United Nations, also has “the responsibility to use appropriate diplomatic, humanitarian and other peaceful means, in accordance with Chapters VI and VIII of the Charter, to help protect populations from genocide, war crimes, ethnic cleansing and crimes against humanity.”
Chapter VI of the Charter requires parties to a dispute likely to endanger the maintenance of international peace and security to “first of all, seek a solution by negotiation, enquiry, mediation, conciliation, arbitration, judicial settlement, resort to regional agencies or arrangements, or other peaceful means of their own choice.” Chapter VIII governs “regional arrangements,” such as NATO, the Arab League, and the Organization of African Unity. The chapter specifies that regional arrangements “shall make every effort to achieve pacific settlement of local disputes through such regional arrangements . . .”
It is only when peaceful means have been tried and proved inadequate that the Security Council can authorize action under Chapter VII of the Charter. That action includes boycotts, embargoes, severance of diplomatic relations, and even blockades or operations by air, sea or land.
The “responsibility to protect” norm grew out of frustration with the failure to take action to prevent the genocide in Rwanda, where a few hundred troops could have saved myriad lives. But the norm was not implemented to stop Israel from bombing Gaza in late 2008 and early 2009, which resulted in a loss of 1,400 Palestinians, mostly civilians. Nor is it being used to stop the killing of civilians by the United States in Afghanistan and Pakistan.
There is also hypocrisy inherent in the U.S. bombing of Libya to enforce international law. The Obama administration has thumbed its nose at its international obligations by refusing to investigate officials of the Bush administration for war crimes for its torture regime. Both the Convention Against Torture and the Geneva Conventions compel Member States to bring people to justice who violate their commands.
The United States is ostensibly bombing Libya for humanitarian reasons. But Obama refuses to condemn the repression and government killings of protestors in Bahrain using U.S.-made tanks and weaponry because that is where the U.S. Fifth Fleet is stationed. And Yemen, a close U.S. ally, kills and wounds protestors while Obama watches silently.
Regime change is not authorized by the resolution. Yet U.S. bombers targeted the Qaddafi compound and Obama said at a news conference in Santiago that it is “U.S. policy that Qaddafi needs to go.” The resolution specifically forbids a “foreign occupation force.” But it is unlikely that the United States, France and Britain will bomb Libya and leave. Don’t be surprised to hear there are Western forces on the ground in Libya to “train” or “assist” the rebels there.
Defense Secretary Robert Gates pegged it when he said that a “no-fly zone” over Libya would be an “act of war.” Although the Arab League reportedly favored a no-fly zone, Amr Moussa, Secretary General of the Arab League, said that “what is happening in Libya differs from the aim of imposing a no-fly zone.” He added, “What we want is the protection of civilians and not the shelling of more civilians.” He plans to call a new meeting of the league to reconsider its support for a no-fly zone.
The military action in Libya sets a dangerous precedent of attacking countries where the leadership does not favor the pro-U.S. or pro-European Union countries. What will prevent the United States from stage-managing some protests, magnifying them in the corporate media as mass actions, and then bombing or attacking Venezuela, Cuba, Iran, or North Korea? During the Bush administration, Washington leveled baseless allegations to justify an illegal invasion of Iraq.
Moreover, Obama took military action without consulting Congress, the only body with the Constitutional power to declare war. It is not clear what our mission is there or when it will end. Congress – and indeed, the American people – should debate what we are doing in Libya. We must not support a third expensive and illegal war. There is a crying need for that money right here at home. And we should refuse to be complicit in the killing of more civilians in a conflict in which we don’t belong.
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Marjorie Cohn is a professor of law at Thomas Jefferson School of Law, past president of the National Lawyers Guild, and deputy secretary general of the International Association of Democratic Lawyers. Her latest book is The United States and Torture: Interrogation, Incarceration, and Abuse (NYU Press).
Ah! Mr Meyssan! Le fameux théoricien du pseudo complot du 11 septembre nous explique que les USA déléguent à la France la préparation d’un débarquement en Afrique. La question de l’assistance au peuple de Benghazi est balayée.
Ainsi donc cette opération sert de prétexte et est l’avant garde d’une pseudo mission de recherche franco-anglaise décidée depuis février.
De qui se moque t’on?
C’est bien ce genre d’intellectuels qui trompent le peuple Arabe en les réduisant à l’état de moutons apeurés face à une menace d’invasion que dis-je de croisade des occidentaux.
La Libye face à l’impérialisme humanitaire
Entretien avec Jean Bricmont
par Jean Bricmont et Grégoire Lalieu
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=23930
Kosovo, Irak, Afghanistan : les partisans d’une intervention en Libye n’auraient-ils pas retenu la leçon ? Jean Bricmont, auteur d’un ouvrage sur l’impérialisme humanitaire, nous explique pourquoi le droit d’ingérence est incompatible avec la paix dans le monde et dessert les causes humanitaires. A moins bien-sûr, que ces causes ne soient que des prétextes…
Interview : Grégoire Lalieu
Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste l’impérialisme humanitaire ?
C’est une idéologie qui vise à légitimer l’ingérence militaire contre des pays souverains au nom de la démocratie et des droits de l’Homme. La motivation est toujours la même : une population est victime d’un dictateur, donc il faut agir. On nous sort alors les références à la Deuxième Guerre mondiale, à la guerre d’Espagne et j’en passe. Le but étant de faire accepter l’intervention. C’est ce qui s’est passé pour le Kosovo, l’Irak ou l’Afghanistan.
Et aujourd’hui, c’est le tour de la Libye ?
Il y a une différence car ici, une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies l’autorise. Mais cette résolution a été votée à l’encontre des principes-mêmes de la Charte des Nations Unies. En effet, je ne vois aucune menace extérieure dans le conflit libyen. On a évoqué la notion de la « responsabilité de protéger » les populations, mais en brûlant un peu les étapes. De plus, il n’y a pas de preuves que Kadhafi massacre la population dans le simple but de la massacrer. C’est un peu plus compliqué que cela : il s’agit plutôt d’une insurrection armée et je ne connais pas de gouvernement qui ne réprimerait pas ce type d’insurrection.
Evidemment, il y a des dommages collatéraux et des morts parmi les civils. Mais si les Etats-Unis savent comment éviter de tels dommages, qu’ils aillent l’expliquer aux Israéliens et qu’ils l’appliquent eux-mêmes en Irak et en Afghanistan. Nul doute également que les bombardements de la coalition vont aussi provoquer des pertes civiles.
Je pense donc que d’un point de vue strictement légal, la résolution du Conseil de Sécurité est discutable. Elle est en fait le résultat d’années de lobbying pour faire reconnaître le droit d’ingérence qui se trouve ici légitimé.
Pourtant, même dans la gauche, beaucoup pensent qu’il fallait intervenir en Libye pour arrêter le massacre. C’est une erreur de jugement selon vous ?
Oui et pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cette campagne établit le règne de l’arbitraire. En effet, le conflit libyen n’a rien d’exceptionnel. Il y en a beaucoup d’autres dans le monde, que ce soit à Gaza, à Bahreïn ou, il y a quelques années, au Congo. Dans ce dernier cas, nous étions dans le cadre d’une agression extérieure de la part du Rwanda et du Burundi. L’application du droit international aurait permis de sauver des millions de vie mais on ne l’a pas fait. Pourquoi ?
Ensuite, si on applique les principes de l’ingérence qui sous-tendent l’attaque contre la Libye, cela veut dire que tout le monde peut intervenir partout. Imaginons que les Russes interviennent à Bahreïn ou les Chinois au Yémen : ce serait la guerre généralisée et permanente. Une grande caractéristique du droit d’ingérence est donc le non-respect du droit international classique. Et si on devait modifier le droit international par de nouvelles règles légitimant le droit d’ingérence, cela déboucherait sur la guerre du tous contre tous. C’est un argument auquel les partisans du droit d’ingérence ne répondent jamais.
Enfin, ces ingérences renforcent ce que j’appelle l’ « effet barricade » : tous les pays qui sont dans la ligne de mire des Etats-Unis vont se sentir menacés et vont chercher à renforcer leur armement. On a vu ce qui s’est passé avec Saddam. Kadhafi avait d’ailleurs déclaré à la ligue arabe : « On vient de pendre un membre de cette ligue et vous n’avez rien dit. Mais ça peut vous arriver aussi car, si vous êtes tous des alliés des Etats-Unis, Saddam l’était aussi autrefois. ». Aujourd’hui, la même chose se reproduit avec Kadhafi et la menace qui pèse sur de nombreux Etats risque de relancer la course à l’armement. La Russie, qui n’est pourtant pas un pays désarmé, a déjà annoncé qu’elle allait renforcer ses troupes. Mais ça peut même aller plus loin : si la Libye avait l’arme nucléaire, elle n’aurait jamais été attaquée. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on n’attaque pas la Corée du Nord. La gauche qui soutient l’intervention en Libye devrait donc bien se rendre compte que la conséquence de l’ingérence humanitaire est de relancer la course à l’armement et de créer des logiques de guerre à long-terme.
Cette intervention militaire contre Kadhafi ne serait-elle pas pourtant un moindre mal ?
Il faut réfléchir aux conséquences. Maintenant que les forces occidentales sont engagées, il est évident qu’elles vont devoir aller jusqu’au bout, renverser Kadhafi et installer les rebelles au pouvoir. Que va-t-il se passer alors ? La Libye semble divisée. S’il y a une résistance à Tripoli, l’Occident va-t-il occuper le pays et s’embarquer dans une guerre sans fin comme en Irak ou en Afghanistan ?
Imaginons quand-même que tout se passe bien : les coalisés se débarrassent de Kadhafi en quelques jours, les rebelles prennent le pouvoir et le peuple libyen est uni. Tout le monde est content et après ? Je ne pense pas que l’Occident va dire : « Voilà, on a fait ça parce qu’on est gentil et qu’on aime bien les droits de l’Homme. Maintenant, vous pouvez faire ce que vous voulez. ». Que se passera-t-il si le nouveau gouvernement libyen apparaît trop musulman ou ne limite pas correctement les flux migratoires ? Vous croyez qu’on va les laisser faire ? Il est évident qu’après cette intervention, le nouveau gouvernement libyen sera prisonnier des intérêts occidentaux.
Si l’intervention militaire n’est pas la solution, que faire ?
Il aurait déjà fallu essayer honnêtement toutes les solutions pacifiques. Ca n’aurait peut-être pas fonctionné mais là, il y a eu une volonté manifeste de rejeter ces solutions. C’est d’ailleurs une constante dans les guerres humanitaires. Pour le Kosovo, il y avait des propositions serbes très détaillées pour aboutir à une solution pacifique mais elles ont été refusées. L’Occident a même imposé des conditions qui rendaient toute négociation impossible comme l’occupation de la Serbie par les troupes de l’Otan. En Afghanistan, les Talibans ont proposé de faire juger Ben Laden par un tribunal international si on leur fournissait les preuves de son implication dans l’attentat du World Trade Center. Les Etats-Unis ont refusé et bombardé. En Irak, Saddam avait accepté le retour des inspecteurs de l’ONU ainsi que de nombreuses conditions extrêmement contraignantes. Mais ce n’était jamais assez. En Libye, Kadhafi a accepté un cessez-le-feu et proposé qu’on envoie des observateurs internationaux. Les observateurs n’ont pas été envoyés et on a dit que Kadhafi ne respectait pas le cessez-le-feu. L’Occident a aussi rejeté la proposition de médiation de Chavez, pourtant suivie par de nombreux pays latinos ainsi que l’Organisation de l’Unité Africaine.
A ce sujet, je suis furieux quand j’entends, en Europe, des gens de gauche dénoncer l’horrible Alliance Bolivarienne qui soutient le dictateur Kadhafi. Ces gens n’ont rien compris ! Les dirigeants latinos sont des personnes au pouvoir avec d’importantes responsabilités. Ce ne sont pas des petits gauchistes qui bavardent dans leur coin. Et le grand problème de ces dirigeants, c’est l’ingérence des Etats-Unis : moins les Etats-Unis pourront faire ce qu’ils veulent partout dans le monde, mieux ça vaudra pour tous ces pays qui tentent de s’émanciper de leur tutelle et pour le monde entier.
Le fait de rejeter systématiquement les solutions pacifiques signifie-t-il que l’ingérence humanitaire est un prétexte ?
Oui, mais si ça fonctionne bien auprès des intellectuels, j’ai plus de doute sur la réaction des peuples européens. Vont-ils soutenir leurs dirigeants dans l’attaque contre Kadhafi ? Au niveau des peuples, ce sont les guerres sécuritaires qui trouvent plus de légitimité : lorsqu’il y a, par exemple, une menace contre nos populations, nos modes de vie, etc. Mais ici et en France, avec tout le climat islamophobe (que je n’approuve pas, mais qui existe), allez expliquer qu’on va se battre en Cyrénaïque pour des insurgés qu’on voit crier « Allah U Akbar »… C’est contradictoire !
Au niveau politique, la plupart des partis soutiennent l’intervention. Même à gauche, des trotskistes à Mélenchon, tous partent la fleur à fusil. Les plus modérés soutenaient juste l’application d’une zone d’interdiction aérienne mais si Kadhafi envoie ses tanks vers Benghazi, qu’est-ce qu’on fait ? Durant la Deuxième Guerre mondiale, les Allemands ont perdu le contrôle aérien assez rapidement mais ils ont tenu encore plusieurs années. Les modérés devaient bien se douter que, dans la mesure où l’objectif est de renverser Kadhafi, on irait plus loin que l’établissement d’une zone d’interdiction aérienne.
La gauche, incapable de soutenir de vraies positions alternatives, se trouve piégée par la logique de l’ingérence humanitaire et est obligée de soutenir Sarkozy. Si la guerre se passe vite et bien, le président français sera sans doute bien positionné pour 2012 et la gauche lui aura mis le pied à l’étrier. Cette gauche n’assumant pas un discours cohérent opposé aux guerres est obligée de se mettre à la remorque de la politique d’ingérence.
Et si la guerre se passe mal ?
C’est malheureux, mais le seul parti français à s’être opposé à l’intervention en Libye est le Front National. Il a notamment évoqué la menace des flux migratoires et en a profité pour se démarquer de l’UMP et du PS en disant qu’il n’avait jamais collaboré avec Kadhafi. Si la guerre en Libye ne se passe pas comme prévu, ça pourra bénéficier au Front National pour 2012.
Si l’ingérence humanitaire n’est qu’un prétexte, quel est l’objectif de cette guerre ?
Les révolutions arabes ont surpris les Occidentaux qui n’étaient pas assez bien informés sur ce qui se passait au Maghreb et au Moyen-Orient. Je ne conteste pas qu’il y a de bons spécialistes de la question mais souvent, ils ne sont pas assez écoutés à un certain niveau de pouvoir et s’en plaignent d’ailleurs. Donc maintenant, les nouveaux gouvernements égyptien et tunisien risquent de ne plus s’aligner sur les intérêts occidentaux et par conséquent, pourraient être hostiles à Israël.
Pour s’assurer le contrôle de la région et protéger Tel-Aviv, les Occidentaux veulent probablement se débarrasser des gouvernements déjà hostiles à Israël et aux Occidentaux. Les trois principaux sont l’Iran, la Syrie et la Libye. Cette dernière étant la plus faible, on l’attaque.
Ça peut fonctionner ?
L’Occident rêvait de dominer le monde mais on voit depuis 2003, avec le fiasco irakien, qu’il en est incapable. Avant, les Etats-Unis pouvaient se permettre de renverser des dirigeants qu’ils avaient eux-mêmes portés au pouvoir, comme Ngô Dinh Diêm au Sud-Viêtnam dans les années 60. Mais Washington n’a plus la possibilité de faire ça aujourd’hui. Au Kosovo, les Etats-Unis doivent composer avec un régime mafieux. En Afghanistan, tout le monde dit que Karzaï est corrompu mais ils n’ont pas d’alternative. En Irak, ils doivent aussi s’accommoder d’un gouvernement qui est loin de leur convenir totalement.
Le problème se posera certainement en Libye aussi. Un Irakien me disait un jour : « Dans cette partie du monde, il n’y a pas de libéraux au sens occidental du terme, hormis quelques intellectuels assez isolés. ». Comme l’Occident ne peut pas s’appuyer sur des dirigeants qui partagent ses idées et défendent totalement ses intérêts, il essaie d’imposer des dictateurs par la force. Mais ça crée évidemment un décalage avec les aspirations de la base populaire.
De plus, cette démarche se révèle être un échec et les gens ne devraient pas être dupes sur ce qui se passe. L’Occident, qui pensait pouvoir contrôler le monde arabe avec des marionnettes comme Ben Ali et Moubarak, se dirait soudainement : « On a eu tout faux, maintenant on va soutenir la démocratie en Tunisie, en Egypte et en Libye. » ? C’est d’autant plus absurde que l’une des grandes revendications des révolutions arabes est le droit à la souveraineté. Autrement dit, pas d’ingérence !
L’Occident doit se résigner : le monde arabe, tout comme l’Afrique et les Caraïbes, ne lui appartient pas. En fait, les régions où l’Occident s’ingère le plus sont les moins développées. Si on respecte leur souveraineté, ces régions pourront se développer, tout comme l’Asie l’a fait et l’Amérique latine le fera sans doute. La politique d’ingérence est un échec pour tout le monde.
Quelle alternative alors ?
Tout d’abord, il faut savoir que la politique d’ingérence nécessite un budget militaire important. Sans le soutien des Etats-Unis et leur budget militaire délirant, la France et la Grande-Bretagne ne se seraient pas engagées. La Belgique encore moins. Mais tous ces moyens mis à disposition ne tombent pas du ciel. Ce budget est basé sur des emprunts à la Chine qui entraînent des déficits US et toutes sortes de problèmes économiques. On y pense rarement.
De plus, on nous répète tout le temps qu’il n’y a pas d’argent pour l’éducation, la recherche, les pensions, etc. Et subitement, il y a une grosse somme qui tombe pour faire la guerre en Libye. C’est une somme illimitée car on ne sait pas combien de temps cette guerre va durer ! On dépense par ailleurs déjà de l’argent en pure perte en Afghanistan.
Il faut donc avoir une autre vision politique et la Suisse est, selon moi, un bon exemple. Ce pays consacre son budget militaire uniquement à la protection de son territoire. Les Suisses ont une politique de non-intervention cohérente car leur armée ne peut pas, par principe, quitter le territoire. On peut dire que la Suisse laisse Kadhafi massacrer les insurgés mais premièrement, elle n’a jamais commis de génocide ou d’autres massacres, même si on peut critiquer sa politique sur d’autres plans (banques ou immigration). Et deuxièmement, si tout le monde faisait comme la Suisse, pour les raisons que j’ai expliquées précédemment, le monde irait beaucoup mieux.
Les guerres et les embargos ont toujours des conséquences désastreuses. Selon moi, la meilleure alternative est la coopération avec les différents pays, quels que soient leurs régimes. A travers le commerce, mais pas celui des armes évidemment, les idées circulent et les choses peuvent évoluer, sans guerre. On peut bien-sûr discuter des modalités : commerce équitable, écologique, etc. Mais le commerce est une alternative beaucoup moins sanglante aux sanctions et aux embargos qui sont la version soft des guerres humanitaires.
Jean Bricmont est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Articles de Jean Bricmont publiés par Mondialisation.ca
Articles de Grégoire Lalieu publiés par Mondialisation.ca
we hope more bomb for arabic dictators
Missiles cruise à l’uranium appauvri sur la Libye. Une première étude d’impact sur l’environnement et la santé.
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Vérité, propagande et manipulation médiatique
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