Par Gadhoumi Atef
On se bouscule, désormais, au portillon du Bourguibisme. Les voix revendiquant l’héritage politique de Habib Bourguiba se font de plus en plus entendre. On ne s’empêche plus à se référer à ses idées pour alimenter des discussions et rehausser le niveau des débats ou, même, pour argumenter certaines prises de position. Le legs du “Combattant suprême” est, comme par “révolution”, hautement sollicité … hautement convoité …
La ruée vers le Bourguibisme, onze ans après le décès de son “théoricien” et instigateur, est une réalité bouleversante. Ses motivations sont plurielles et sujettes à controverses. Nous ne prétendons, dans ce qui suivra, détenir les raisons de cet engouement, mais contentons-nous d’en relater quelques unes fortement significatives.
Le besoin d’une réhabilitation posthume de Bourguiba…
Aussi étrange, que cela puisse paraître, la doléance de réhabiliter le président Bourguiba de son vivant n’a pas été émise par ses partisans mais par un opposant et grand patriote tunisien : Georges Adda!!! Dans une lettre ouverte datée du 4 Novembre 1997 à l’attention de Ben Ali (7/11/1987- 14/01/2011), Mr Adda a sollicité la libération de Bourguiba en ces termes :
je vous prie, Monsieur le Président, de rendre la pleine et entière liberté de se déplacer et de recevoir à celui qui a conduit notre peuple à l’indépendance nationale, à celui qui fut, durant trente ans, le premier président de notre République, à celui qui , entre 1934 et 1955, a passé dix ans de sa vie en prison, en camp de concentration ou en déportation, et qui, ces dernières années, vit actuellement presque centenaire, interdit de liberté dans notre Tunisie indépendante, suite à des vicissitudes politiques dont certes il porte une grande responsabilité.
La motivation de celui qui a partagé la gamelle des prisonniers de l’occupant étranger avec Bourguiba est, certes, humaine mais elle est mitigée entre, d’une part, le respect voire la reconnaissance de l’œuvre du premier Président de la Tunisie, du moins dans la période du colonialisme, et de la compassion, d’autre part, pour son sort après sa destitution. Mr Adda dénonçait cette situation ,dans cette même lettre, comme suit :
Aujourd’hui, je suis affligé, lorsque je vois dans mon pays un de mes vieux compagnons de camp de concentration être le plus vieux interdit de liberté du monde. Je suis attristé de voir que le grand dirigeant qu’il fut ne vive pas libre à Tunis ou dans sa banlieue, près de sa famille et au milieu de ses petits-enfants et arrières petits-enfants.
La lettre, sincère soit-elle , restera sans suite. Pis encore, les obsèques du Président Bourguiba ont indigné plus d’une personne. Elles furent une pure mascarade, honteuse et pleine d’hypocrisie.
Le Dr Saida Douki qui a accompagné Bourguiba jusqu’à son dernier soupir a délivré ce témoignage émouvant :
Quelle ne fut pas ma consternation d’attendre en vain, devant des documentaires animaliers tournant en boucle, la retransmission télévisée de l’enterrement ! Et quelle ne fut pas ma stupéfaction horrifiée d’apprendre par la suite le traitement qui avait été réservé au Zaïm dont le catafalque avait été transporté dans la soute d’un avion ! Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont commis ce suprême outrage.
C’est dans ce désir, voire cette nécessité, éprouvée par une partie de la population, d’une réhabilitation, même posthume, de Bourguiba en tant que victime de Ben Ali que se situe les premiers éléments de réponse de ce retour du Bourguibisme.
Le besoin de se faire pardonner…
Autre levier, à mon sens, de la montée du Bourguibisme est cette charge affective envers l’œuvre et la personne de Bourguiba. Une nostalgie et un sentiment de culpabilité trahissent ces “pèlerins” de son mausolée érigé à Monastir, sa ville natale. Ils comptent par milliers ce 6 Avril 2011.
Ces nostalgiques sont surtout ceux qui ont côtoyé le Président Bourguiba et l’ont accompagné dans l’édification du nouvel Etat tunisien. Ce sont, les mêmes, qui ont animé et contribué à cette effervescence d’idées, de tous bords, qui a secoué et la société et la génération de l’indépendance. Mais, ils sont, aussi, ceux qui ont vécu toutes les dérives et le déclin de Bourguiba. Et cette fin les hante car, impuissants ou lâches, ils l’ont laissé tomber.
Quant aux inconnus, nombreux, ils plongent dans l’ère bourguibienne comme pour comprendre comment la Tunisie a basculé dans le règne de la médiocrité 23 ans durant.
Le besoin de nier le Benalisme…
Autre raison possible est que Bourguiba est présenté, le plus souvent, comme étant le contre exemple de Ben Ali. Car tout, ou presque, les oppose. D’une part, un bâtisseur, cultivé, intègre et ayant le sens de l’Etat. De l’autre, un pilleur, chef de réseaux occultes sans scrupules, ignorant et transgressant toutes les lois de la République.
Une frange de tunisiens s’identifie dans le “Zaïm” Bourguiba, partageant ses valeurs et défendant son œuvre. Niant, ainsi, toute une phase de leur histoire celle de Ben Ali qui est, désormais, l’incarnation du mal, infréquentable et impardonnable.
Quant à Bourguiba, et même pour ses abus et son pouvoir absolu, on lui trouvera des circonstances atténuantes. Son actif plaide en sa faveur. La modernité, les droits de la femme, l’éducation … ne lui sont-ils pas attribués ?
L’opportunisme politique…
La raison la plus sordide est, peut être, celle-ci. Rallier le Bourguibisme et s’approprier son héritage politique pourraient “sauver la face” tel est le mot d’ordre de certains opportunistes. Leur motivation n’est que politicienne. En se démarquant de l’ère Ben Ali, ils étaient pourtant complices, ils essaient de retrouver une virginité, une position dans le nouveau paysage politique qui leur garantira, qui sais-je, une impunité tant recherchée…
Leur opportunisme sera, très vite, mis à nu et leurs basses manœuvres seront vaines.
Aussi, attribuons-nous, cette recrudescence des appels en faveur du Bourguibisme à la désertification de la scène politique, actuelle, œuvre préméditée de l’ancien dictateur.
Par définition, une dictature est l’oppression d’une majorité par une minorité. Par conséquent, il est tout a fait normal que la minorité qui a bénéficié de la grâce du “combattant suprême” eprouve de la nostalgie envers lui.
La dictature de Bourguiba est plus subtile au sens que de nombreux Tunisiens, de bonne foi, sont incapables de rendre compte qu’ils ont fait partie, directement ou indirectement via leur parents, de ceux qui ont bénéficié de la dictature Bourguibienne.
Sans Bourguiba, la Tunisie aurait sans aucun doute eu son indépendance. Ses adeptes lui ont attribué plusieurs mérites qu’on aurait eu sans lui. On aurait pu en avoir plus.
Bourguiba a volé l’indépendance comme les néobourguibistes essayent de voler la révolution. Bourguiba a dépouillé les Tunisiens de leur libertés et BEN ALI n’a fait que dépouiller BOURGUIBA de ce qu’il avait déjà volé au peuple Tunisien.
Personnellement, je hais Bourguiba plus que BEN ALI car le voleur suprême des libertés c’est lui. BEN ALI n’est que le successeur qu’il a lui même désigné.
Merci de mettre de lavant ces évidences que nombre d’incrédules tentent de refouler. La Tunisie fut régie par des putchistes;
Le 1er Bourguiba a organisé son Putsh de l’interieur en destituant le Bey sans référendum populaire, mais avec l’aval de la France surtout et de l’Angleterre (N’oublions pas que le traité du Bardo a été signée au bout du fusil et a été planifié deux ans avant par l’ambassade de France mais surtout d’Angleterre qui a incité la famille Ben Ayed à vider les coffres du Bey et les virer en Angleterre…Depuis les Ben Ayed ont la nationalité anglaise…Une méga soirée avait été organisée où tous les notables furent présent à Dar Ben Ayed a Gamarth supérieur -il reste encore les ruines- . Durant la fête des hommes de main de B.Ayed ont alors transporté tout l’or du royaume dans un navire à destination de l’Angleterre en cie du Ben Ayed en question. Quelques mois aprés la France réclamait le remboursement total du prêt octroyé par le royaume pour l’agrandissement du port de Tunis…Sacrée Kabbale! Donc face à l’impossibilité du Bey de payer, la France envoya une flotte de douze navires armés et la cavalerie qui débarqua sabre au clair et canons pointé vers le palais en cas de refus du monarque de signer le traité qui donna à Bourguiba l’ocasion de spéculer honteusement sur cette aventure afin non seulement de faire endosser au Bey l’étiquette de traitre, de travestir l’histoire, de l’amputer de presque 300 ans de beylicat et d’éradiquer l’image de ces individus.
Alors que la Tunisie c’était engagée sur la voie d’une monarchie constitutionelle, que Bourguiba avait baisé la main du Bey en lui jurant ses grands dieux qu’il ne toucherait pas à cette famille, en un mois le futur roi gaga prit en fait non la présidence mais le trône….Et c’est par un putch militaire que Ben Ali s’est aussi imposé reluquant lui aussi plutôt un trône qu’un siège présidentiel
Je suis par principe contre toute glorification d’une personne et particulièrement d’une personne politique.
L’objectif premier d’un leader n’est-elle pas le bien être du pays et de ses citoyens ?
Autrement dit, il n’y a pas de mérite à oeuvrer pour le bien tant c’est dans la normalité des choses.
Même s’il faut reconnaître certaines qualités au leader, il ne faut pas pour autant en faire un dieu.
Il fallait un homme comme Bourguiba après l’indépendance mais aujourd’hui nous vivons une toute autre époque et cette révolution met fin au symbole, à l’arbitraire, au fait accompli, au dictat, au parti unique, en bref, un homme qui décide de tout et pour tous et qu’il fallait admirer pour avoir maintenu un peuple muselé et dans la peur.
L’inspiration politique doit rester une initiative individuelle et non suggérée ou influencée par quelques nostalgiques du bourguibisme, même si dans cette politique tout n’est pas à pas exclure. Il faut aussi laisser le champ libre à d’autres références et modèles.
Bravo Atef, quel talent !
Ses discourts sonne encore dans mes oreilles , alor que j’etais jeunes et j’ais grandis avec Bourguiba le Zaim ,on peus ce differer en nos idee envers Bourguiba , mais certainement on vas tous etre unis quand il s’agit de sa dignitee et de sa honnetetee , d’accord non ?
Il nous faut a entendre et comprendre son discourt politique pour comprendre Bourguiba le leader , le politicien et le tunisien .
n’oublion que personne ne lui ecrit ses discourt , ce demagogue etait unique , et surtout etait eduque et aimer son pays .
il n’est pas parfait , mais il etait juste , il etait correct , il etait courageux , il etait carismatique . pour sa tenure au pouvoir pour ci longtemps c’est peut etre qu’il n’a pas vus quelqu’un d’honnette ou capable de le faire , j’aurais bien aime le voir partir al Sengorienne ( Leopold Sedar Sengor ) quand il a dit a son peuple voila j’ai fait mon devoir enver mon pays et maintenant c’est le tour de quelqu’un d’autre de prendre la releve .
Malheureusement on ne pourras jamais enlever les 23 dernieres annees de merde de ZABA . c’est honteux.
Merci monsieur Bourguiba pour vos sacrifice pour la Tunisie .
Merci monsieur Bourguiba pour des decisions qui ont fait de la Tunisie ( la moderne que tu veux bien ).
Allah yarhmak ya Bourguiba.
Bravo. Voila qui nous sort des propos et débats stériles et abrutissants de ces derniers temps où il n’a aucune analyse pertinente et intelligente des faits. Notre histoire est la, on ne peut pas la renier nila cacher ou voire redorer le blason des hommes politiques qui comme toujours pensent à une chose, disent une autre chose et agissent autrement. Si comme on dit l’histoire est un perpétuel recommencement, alors il faut la relater objectivement aussi sombre qu’elle soit pour qu’elle ne recommence pas pour les générations futures.
Il y a,dans cet intérêt subit pour Bourguiba comme une volonté, d’une certaine région et d’une certaine frange de la population, de glorifier la période Bourguiba pour légitimer sa main-mise sur le pouvoir politique et économique en tunisie qui a durée plus de 50 longues années.Alors souffrez,Messieurs, qu’il y est en Tunisie des tunisiens qui n’admirent pas Bourguiba et qui considèrent que beaucoup des malheurs du pays sont dus a son pouvoir despotique et à sa vison personnelle et régionaliste de la conduite des affaires du pays.
Peut être que le jour où les historiens cesseront d’être des hagiographes pour écrire l’histoire factuelle on en saurait un peu plus.
Maino
on ne souffriras jamais, parceque on n’est pas des ennemis , peut etre on est adversaire ( par ideology ) mais jamais ennemis .
et si je suis Bourguibiste sa ne veux pas dire je suis de la region du Sahel , je suis tres loin de la , et je n’ais visiter monastir qu’une fois dans ma vie .
pour vous dire combien Bourguiba etait connus et respecter , pendant les annees 70 , on etudie sa politique dans les universitees aux USA , George Town et George Washington , les prestigieuses. je vais maintenant a la bibliotheque du congres , et il ya des livres sur Bourguiba , et bien surZABA RIEN . A LA BIBLIOTHEQUE DE COPENHAGEN OU AALborg la meme chose.
un taxiste d’origine indienne a Washington il me demander comment est Bourguiba maintenant , il ne savait pas qu’il etait decede il y a des annees , et il a commence a parler de Bourguiba et Nahru.
et je peux vous raconter beaucoup plus .
L’essencial c’est que Bourguiba est lui meme l’histoire de la Tunisie. certainement il la faite avec l’aide de tant d’autre , mais il etait notre Lincoln ou DeGaule ou Ghandi ou Mao. et on est fier de notre Bourguiba.
Beaucoup de gens sont sincèrement attachés à Bourguiba et cela de toutes les régions de la Tunisie. Il n’y a là aucun calcul régionaliste comme pensent certains. Ces gens là, ne pouvaient pas parler en liberté du temps de Ben ALi. Certains étaient obligés d’afficher même la photographie de Ben ALi dans leurs bureaux, etc. Après le départ de cette surveillance permanente des gens, ils se sont sentis libres de manifester leur attachement à un homme particulier. Surtout que comme l’a si bien dit Atef Gadhoumi, ils se sentent coupables. Il n’y a pas que Adda qui a protesté je crois contre l’enfermement de Bourguiba mais tout de même la majorité a gardé le silence. (aussi ce n’est pas par hasard qu’on nous sort maintenant cette histoire d’Adda parue initialement sur le site “Leaders.com.tn”) .
Il y a certainement ceux qui essaient de profiter de l’événement pour se faire passer pour des patriotes après avoir été parmi les plus grands défenseurs du RCD. Mais tout le monde les connaît. Personne ne les croit. Laissons-les parler, ils vont dépenser un peu d’énergie pour rien…
That’s way more clever than I was expctieng. Thanks!
je n’aime pas ceux qui veulent à tout prix faire de bourguiba un être mauvais dans tous les sens et dans tous les domaines.
nous ne devons pas dénigrer son travail en tant que président soucieux de l’éducation de la santé de l’économie et même de la culture du tunisien. alors quand je vois certain commentaire et surtout celui qui disait si ce n’était pas bourguiba ç aurait été quelqu’un dautre. balivernes. on à bien vu ce que l’autre à fait de notre chère tunisie. on à vu ce que les autres président africains ou autres de son époque on fait à leur peuple.
bourguiba était un mégalomane, mais pas un voleur.
notre malhheur et certainement celui de bourguiba, c’est qu’il n’a jamais laisser les tunisiens pratiquer leur droit à la pluralité politique.
j’ai aimé bourguiba pour ce qu’il a fait. mais je ne peux pas le hair pour ce qu’il n’a pas fait.
Incontestablement, Bourguiba reste et restera dans l’histoire comme tant d’autres grands hommes de ce monde. Cela étant dit, il ne faut pas pour autant figer la vie politique tunisienne aux seules idées d’un homme fut-t-il un grand Monsieur.
Il faut vivre avec son temps, et aussi grandes et respectueuses sont les qualités d’un homme ou d’une femme, elles ne remplaceront jamais un choix démocratique sortant d’un vote populaire.
Bon article Atef Gadhoumi! jme régale du débat courant et je soutiens @Mohamed_tn: “Je suis par principe contre toute glorification d’une personne et particulièrement d’une personne politique.”
Mais comme dans toute société, le peuple cherche un modèle (un héros) un leader à glorifier, qu’il estime comme son sauveur d’une oppression qui à durer 23ans (voir même plus) et dans le cas actuel l’absence d’une image politique d’un haut niveau fais de certain des néobourguibistes et des nostalgiques du Bourguibisme.
Actuellement une nouvelle figure politique fais face, M. Beji Kayed Sebsi, qui émerge en ces moments délicats qui trace de grandes lignes et qui retient l’attention et le respect de la majorité du peuple.
Je le vois incarner un personnage de Leader momentané, serait-ce un?
Il est vrai que, dans le vide politique actuel, aucune personnalité d’envergure n’émerge. Beaucoup d’islamistes camouflés et de nostalgiques de la monarchie alliée à la Zitouna, vouent une haine compréhensible pour celui qui a osé faire tomber l’édifice ancien, vermoulu et corrompu jusqu’à la moelle. Mais ils n’osent pas le faire au grand jour. Béji Caïd Essebsi incarne seul, en le revendiquant tout haut, un lien avec le bourguibisme, l’école de pensée qui restaure ce qu’il y avait de plus positif dans l’œuvre du mouvement national, c’est-à-dire la “tunisianité” qui fait que, n’en déplaise à certains, la Tunisie n’est pas réductible au seul islam et au seul monde arabe. Elle est ouverte au monde entier pour y prendre ce qui est utile à son épanouissement, tout en restant fière de son identité.
Je vous invite à consulter ce lien :
http://hedidh.blogspot.com/2011/04/lepreuve-de-si-beji.html
Merci pour le lien!
http://www.tixup.com/actualite/habib-bourguiba-la-strategie-du-tout-ou-rien-est-suicidaire
Atef Gadhoumi a dit en parlant des opportunistes : “ils essaient de retrouver une virginité…”.
en fait depuis le 14 janvier tout le mode parle de virginité.
qu’est-ce qu’il a Ghannouchi? il veut retrouver une virginité?
et Kaied Essebsi qu’est ce qu’il a celui là? il veut se réinventer une virginité?
Et Elyes Jouini qui connaissait apparemment X et y depuis longtemps qu’est ce qu’il veut? une nouvelle virginité?
Et ce Semi Fahri encore un nouveau vierge?
et Karoui directeur de Nessma qui change radicalement de vocabulaire en parlant de “son ex.père” Ben ALi, il veut vraiment se refaire une virginité?
Et puis il ne faut pas oublier Morjène qui va prier sur la tombe de Bourguiba. qu’est ce qu’il veut ? une nouvelle virginité?
Bref, tout le monde nous parle sans arrêt de la virginité nouvelle ou artificielle de ces gens. J’en déduis que le thème vous intéresse beaucoup. Alors pourquoi ne pas ouvrir un débat sur la virginité?
@Safia
Bonne idée !!! La virginité politique, je présume !!
Il est bon de rappeler ce qu a fait BOURGUIBA on lui doit beaucoup. .maintenant il faut avancer de noiuvelles générations sont la. Donnont leurs chances sans oublier BOURGUIBA l ETERNEL!!!!!! C est l AVENIR qui concerne nos JEUNES .
le bourguibisme (s il y un isme ou une idee de la tunisie) a ete 1) le regionlisme et l appauvrissement de la tunisie de l interieur(aucune infrastructure ;une agriculture delabree,une ecole sans moyens (humain et materiel),un tissu industriel inexistant ….. 2)un culte de la personalite degradant 3)une lutte sans merci contre les idees du progres et la chasse de militants de gauche (exil,prison,excution : de ben youssef a chraiti sans oublier les pro palestiniens) 4)la “naissance sur ordre” de la confreirie musulmane” pour contrer “la gauche progressite” 5)l anti arabisme “primaire” 6)une economie liee a l occident ou la finance international dirige tout et faisait immigrer des centaines de millier de nos compatriotes…….. 7) une police omnipresente et un sud “sous couvre feu permenant herite de la colonisation” 8)une presse pauvre et une media mediocre 9) une sante centralisee ou la grande majorite n avait pas acces!! 10)”un mouvement syndical souvent ” police” ” de la prison jusqu a l assassinat (1978)………c est surtout ca bourguiba
Bourgiba was a great charismatic leader and will always be remembered as the founding father of modern Tunisia. His deeds speaks volume and it doesn’t take two to figure that out. True, he trumped on the rights of his opponents and barely allowed for any dissent however he was honest and very loyal to his country. I may go farther to call him the wisest Arab leader of his time. Alah yar hamou.
Zied from Siliana !
bourguiba was the founding father of the tunisian dictatorship an egocentric criminal piece of shit he deserve no respect at all i hope he will burn in hell
je ne trouve pas votre jugement impartial. d’ailleurs nul n’est parfait même pas bourguiba.
Bourguiba représente la première dictature en Tunisie, des familles ont été avantagés et des régions anéantis (sud, nord ouest..). Il a fait même la prime de bruit pour les gens de Monastir (à cause des avions qui survolent la région). On a besoins des gens de ce jour ci avec des idées qui marchent.. pas besoins d’un superman qui fait tout, connaît tout, seul décideur ..Pas besoin d’un autre dieu pour l’adorer.. mince esprit des veillards.
Puisqu’il s’agit du même sujet et du même type de commentaires à sens unique et répétitifs, je me permets de reprendre mon commentaire sur un autre article quasi-similaire :
“Le régime de Bourguiba a commis des fautes (culte de la personnalité, présidence à vie, arrestations arbitraires etc…) mais il faut rendre à César ce qui appartient à César. Le défunt Bourguiba mérite une meilleure critique, son parcours ne peut être résumé aux seuls points négatifs. Les acquis du premier président de la Tunisie sont nombreux : politique démographique, statut de la femme, politique étrangère clairvoyante, investissement dans le capital humain (éducation et santé) etc…Tout cela pour un peuple à majorité analphabète au lendemain de l’indépendance.
Bourguiba a passé près de 14 ans de sa vie isolé ou emprisonné, il a milité pour l’indépendance durant plus de 30 ans. Il n’a pas pris le pouvoir par la force, il était réellement aimé par le peuple, il n’a rien volé et il y avait une relative liberté d’expression lorsqu’il était président.
C’est Rached Ghannouchi et ses sympathisants d’Ennahdha qui ont entamé le débat sur le “combattant suprême” et non les ex-RCD. Comme par hasard, durant les deux derniers mois R.Ghannouchi n’arrêtait pas de s’attaquer à feu Bourguiba au lieu de s’attaquer à ZABA, pourtant c’est ce dernier qui est encore en vie et c’est bien lui le criminel en cavale. Il faut dire que contrairement à Ben Ali, Bourguiba avait une idéologie et sa vision est bien ancrée dans la mentalité de plusieurs tunisiens, une vision qui dérange les islamistes et qui est difficile à combattre vu le manque d’arguments.
Prétendre par exemple que Bourguiba était un dictateur révèle une analyse simpliste, réductrice et très limitée. C’est facile de généraliser et de dire que c’est les mauves qui se bourguibisent. Je suis bourguibiste et fier de l’être et pourtant je n’était pas mauve, j’ai toujours supporté le bourguibisme. Plusieurs acquis de Bourguiba doivent être sauvegardés et nous lui devons beaucoup.”
Aloulou: Ca me fait penser à la révolte du pain des années 80s, je n’étais alors qu’un enfant lorsque je voyais les rues bondées des tunisiens qui se sont révoltés suite à une décision du gouvernement qui a été prise pour augmenter le prix nourriture. Bourguiba restera dans les mémoires de beaucoup de tunisiens pour avoir aussi garder le prix du pain au même niveau, ZABA pour avoir confisqué quelques kg de patates d’un jeune commerçant.
Bourguiba est la pire personne dans l’histoire moderne de la Tunisie. Il a signé avec la France un accord qui est restéé secret pour nous jusqu’à ce jour même s’il est intitulé “indépendance”. Il a divisé le pays en deux régions: le sahel et le reste. A part la santé publique et “un peu l’enseignement francophone”, il n’a rien fait pour la Tunisie. Il a même crée un certain Ben Ali et un certain Béji Caïd Essebsi. Il reste beaucoup à dire sur ce Bourguiba, notamment sur le 15 octobre que Bourguiba à organisé avec la France pour tuer ses ennemis; et,… que Béji Caïd Essebsi vient d’ajouter au calendrier des jours fériés officiels. Dans ce combat, Bourguiba a envoyé ce qu’il appelle les “Fallagua” pour combattre l’armée française installée à Bizerte en contradiction avec ce qu’il a annoncé comme indépendance sans force. Les tunisiens n’étaient pas aussi armés que les français et Bourguiba le savait et il en a besoin pour “assainir” la Tunisie des Fallaga (révolutionnaires).
Certaines sources dignes de fois confirment qu’il a chargé un certain Hmida Ben Tarbout (de Montfleury, neuveu de Béchir Zareg Laâyoun) de tuer Salah Ben Youssef en Allemagne (Hmida Ben Tarbout était étudiant en allemagne).
youre absolutely right if the devil exist it would be the tyrant bourguiba
N’en déplaise à plusieurs, Bourguiba ne fut populaire que dans une région de la Tunisie.
Dans les autres régions de la Tunisie, du Sud au Nord, les bourguibistes se limitaient aux profiteurs, les khobsistes.
Allez demander à quelqu’un qui habite au fin fond de la Tunisie ce que Bourguiba a fait pour son bien-être.
La Tunisie, du temps du dictateur Bourguiba a été façonnée par le peuple tunisien qui, lui seul, a permis à la Tunisie de gagner son indépendance.
vous aurez du mal a retrouvé un autre président dans les années 50 qui a fait mieux que bourguiba.regardez les hommes du monde entier à cette époque là ils ont fait pire que lui.
N’oublier surtout pas que le premier diabolique qui a ouvert cette
brèche pour détourner les tunisiens des vrais débats, a été Mezri
Haddad, l’ancien ambassadeur à l’unesco.
Il a eu cette idée pernicieuse dès le mois de février 2011, en créant le
Mouvement Néo-Bourguibiste. Dans son communiqué perfide qui a été repris
par plusieurs journaux, il disait que “ce mouvement inscrit sa doctrine
autant que son action dans la fidélité à l’universalisme humaniste ainsi
que dans la continuité de la tradition patriotique et réformiste
tunisienne dont Habib Bourguiba avec les compagnons nationalistes a été
à la fois l’adepte et la quintessence”.
Même si son mouvement a fait long feu, tout le monde est tombé dans son
piège, en se mettant à parler de Bourguiba et du bourguibisme.
Vérification faite, ce Mezri Haddad est lui aussi originaire de Monastir !!!
Rien que parce que ce Machiavel de Ben Ali en a eu l’idée le premier, il
faut laisser tomber ce débat pernicieux et stérile sur le bourguibisme.
On ne construit pas l’avenir avec des personnages archéologiques.
Fuck the tyrant dictator bourguiba, i hate this fucking person so much fuck off bourguiba and bourguibist
c’est dégoûtant de parler toujours des choses qui n’ont aucun valeur il faut changer faire des pas en avant ce gadhoumi là il n’a rien fait pour son petit village THALA il est d’une famille qui a applaudis beaucoup a bourguiba aussi au traître zinelabidin comment vous essayez aujourd’hui de revenir pour nous parler de vos conneries on vous connait tous vous les salops de l’histoire