Hébergé en France et piraté depuis le 17/12/2011, le site du chef de l’Etat Moncef Marzouki est resté Offline jusqu’à aujourd’hui.
Dans la vidéo suivante, vous trouverez le message laissé par le pirate après le “WebDefacement” éffectué sur le site.

En consultant un expert en sécurité informatique, Haythem Elmir, on se rend compte que le piratage aurait pu être évité si le site était hébergé un serveur tunisien sécurisé, au lieu de le délaisser sur un serveur français.

Mis à part le message superflu du pirate, cet acte soulève une question pressante :
Qui est-ce qui s’occupe actuellement de la sécurité personnelle (physique et virtuelle) de l’actuel Président provisoire de la Tunisie ?
La réponse peut surprendre puisque le responsable de la sécurité du chef de l’Etat n’est autre que Moncef Krifa inculpé pour homicide volontaire avec préméditation, pour participation à des homicides et pour tentative de meurtre avec préméditation dans l’affaire des martyrs de Thala et de Gasserine.

Avec Moncef Marzouki, la présidence de la République actuelle semble être un îlot intégre dans un marécage de corruption et de méchiavélisme politique. Ne faudrait-il pas sécuriser la présidence, autant sur le plan réel que sur le plan virtuel ? “Cet îlot intègre” ne se retrouverait-il pas au jour d’aujourd’hui envahi par un marécage qui a entouré le dictateur déchu ? Pendant la compagne électorale de la Constituante, Marzouki aurait reçu, selon nos sources, des menaces de mort; il est donc nécessaire de se préoccuper d’une sécurité encore fragile car, rappelons-le la justice n’a toujours pas jugé les coupables de meurtres pendant les premiers jours de la Révolution en Tunisie.