Les articles publiés dans cette rubrique ne reflètent pas nécessairement les opinions de Nawaat.

La vague de violences qui a secoué plusieurs quartier du Grand Tunis hier soir, nous amène à nous poser de nombreuses questions  qui est derrière tout ça ? La concomitance des évènements ne doit en aucun cas laisser croire qu’il s’agit d’un seul parti qui tire les ficelles. Il y a là trois éléments sans parler de la fuite des sujets du bac, car un ministre incapable d’assurer une épreuve nationale se doit tout simplement d’être limogé:

– Le gouvernement laxiste et incompétent qui est incapable d’assurer la sécurité du pays et qui grâce aux extrémistes paraît aujourd’hui comme modéré, or nous savons tous le peu de zèle avec lequel il traite les islamistes lors des dépassements observés

– Les islamistes  del Qaida qui veulent prendre le contrôle ; le message passé le matin même par el Dhawahri est on ne peut plus explicite. La force de mobilisation des salafistes prouve leur organisation et les moyens dont ils disposent et leur capacité à entraîner un public manipulable et en quête de foi.

– Les caciques du RCD qui tentent par tous les moyens de faire échouer la justice transitionnelle et qui ont profité du chaos provoqué hier pour brûler des tribunaux et brûler les postes de police.

Un fait étrange est cependant à souligner, car selon le témoignage de Lina ben Mhenni, présente hier, il n’y avait pas de salafistes côté Abdeliya mais seulement des policiers qui lançaient des pierres… dans le vide ! ils ont tôt fait de les déloger en les insultant. On a caillassé sa voiture, une bande de casseurs selon elle.

– D’autres dans leurs recherches de « à qui profite le crime » ont renvoyé ce qui s’est passé hier à l’initiative de BCE qui doit se tenir le 16 juin.

Il serait enfin temps, de mener des enquêtes sérieuses en arrêtant les fauteurs de trouble au lieu de laisser comme toujours le téléphone arabe s’exprimer et aller bon train les théories du complot.  Ces gens sont des traitres de la nation et doivent d’abord être jugés en tant que tel, avant même de nous intéresser à leur appartenance religieuse. Que nous importe qu’ils soient ou non salafistes ? ce sont d’abord des criminels et c’est en tant que tels qu’ils doivent être jugés. Nous demandons juste l’application de la loi qui doit être la même pour tous. Mais ces responsables du gouvernement Jbali, attendris devant des jeunes qui leur rappellent  leurs passés terroristes à leurs débuts et leurs jeunesses fougueuses, submergés par trop de nostalgie ne peuvent se résoudre à assurer la sécurité du pays au détriment du confort de leurs protégés. Mieux vaut être laxiste que répressif disait l’un des responsable de Nahdha ; la récréation a assez duré et les gens sont usés de toute cette violence. Soit le gouvernement payé une fortune par le contribuable est capable d’assurer son rôle soit il se doit de démissionner.  A défaut, il est déjà considéré comme complice.