Les articles publiés dans cette rubrique ne reflètent pas nécessairement les opinions de Nawaat.

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Jinn Dukhani a promis à ses Jinns lectrices qu’il ne se débinera pas. Au menu du jour, entre autres, le fameux verset où les islamisto-païens ont vu de la polygamie et de l’esclavage. Comme d’hab, l’article est garanti 100% hérétique par « la science islamique », contient beaucoup de coran et ménage quelques surprises. Comme d’hab, rien n’interdit aux athées super-intelligents de ne pas lire.

Voici donc le verset en question :

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Jinn Dukhani a gardé la traduction communément admise par la science islamisto-païenne.
Il a juste mis les mots dont il conteste la traduction en parenthèses.

Le comportement du lecteur vis-à-vis de ce verset dépend de ses croyances.
Le Gog de base y voit son droit à la polygamie et à l’esclavage.
La Gog de base y voit son devoir de soumission à son « pieux » de mari et le droit de ce dernier à une sexualité avec ce qu’il peut « acheter ».
Le musulman « modéré » y voit que ce droit est conditionné par la condition d’être équitable entre les femmes et fait référence au verset 4-129 où il pense qu’il y est dit qu’il n’est pas possible d’être équitable entre les femmes. Que le verset 4-129 soit entouré de versets parlant de dispute conjugale et de divorce ne le dérange absolument pas pour y voir des règles concernant le mariage.
L’athée de base fait Bouh ! Islam méchant. Islam pas bon.
Les Gogs des autres religions se mettent illico presto en symbiose intellectuelle avec l’athée de base.

Les choses se compliquent avec l’athée qui réfléchit. Il remarque rapidement que la traduction ne tourne pas rond. Que viennent faire les orphelins dans l’histoire ? Pourquoi le droit d’épouser plusieurs femmes est il relié par une préposition conditionnelle avec un « SI » à la justice aux orphelins et pourquoi la crainte d’être injuste envers les orphelins augmente t-il le nombre d’épouses jusqu’à ce que la crainte d’être injuste avec les mariées les réduisent à une seule ?
Que viennent faire ensuite les esclaves dans l’histoire ? Ne sont telles pas concernées par l’injustice et la crainte de ne pas être équitable si on les épouse ? Si on épouse une esclave ne devient t-elle pas une épouse à part entière ? A combien d’épouses de la catégorie esclave a-on droit ?
Plus l’athée qui réfléchit lie le verset et moins il comprend ce qui y est dit. Finalement, l’athée qui réfléchit conclue à la sornette religieuse et va lire d’autres bouquins.

Enfin, le croyant sincère, lui, doit trancher.
Ou bien Dieu raconte n’importe quoi où bien les Gogs islamisto-païens ne comprennent rien à rien. Pour Jinn Dukhani, le choix est vite fait. Il n’y a pas photo. Comme hésiter un instant entre celui qui a toujours raison et ceux qui ont toujours tord ? Comment hésiter un instant entre la science et l’ignorance ? L’intelligence suprême et la bêtise suprême ?

Mais Jinn Dukhani a un gros problème. Avant de donner sa version du verset, il doit faire beaucoup de ménage dans le cerveau des croyants sincères. C’est tout plein de farandoles entassées là-dedans par des générations de Cheikhs chayatins.
On a beau être au huitième épisode de la série Ibadat El chouyoukhs, le boulot est encore immense. Qu’Allah aide Jinn Dukhani ! Sur ce coup, un miracle serait le bienvenu.

Commençons par le mot Nikah traduit par mariage.

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Clair et net. Le nikah est le contrat de mariage indépendamment de tout acte sexuel. L’expression Okdatou el Nikah est même utilisée dans les versets (2-135 ;2-137). Okdataou provient d’un mot qui signifie nouer et est utilisé couramment en arabe pour signifier contrat.

Ensuite, le mot TABA traduit par « qui vous plaisent » signifie bonté et charité. Il est utilisé par le coran au verset suivant (4-4) concernant la bonté des femmes qui renoncent à des biens. Taba est la bonté qui donne.

Il nous faut ensuite « googler » le coran pour essayer de comprendre l’expression « Malakat Aymanoukom » traduit par « esclaves que vous possédez » par notre Gog.
De façon amusante, dans les versets où il n’y a pas de femmes, notre Gog semble avoir retrouvé ses esprits et a traduit Aymanoukom par vos « serments/engagements » (2-224 ; 2-225 ;.4-33 ; 5-89 ;16-92 ;16-94 ;66-2). Même le Gog a compris le sens contrat verbal dans 4-33 et 5-89 dans un contexte où il n’y a pas de femmes.
Sachant que Malakat et une conjugaison au passé d’un verbe qui signifie posséder, Malakat aymanoukam, appliqué à des femmes, signifie donc des femmes que l’on « a possédé » avec un engagement verbal. Des concubines en quelque sorte qu’on aurait « possédé » avec du blabla avant de devenir un véritable Muslim à Dieu. D’où la forme passive.
Pour les tenants de la version « esclaves », Jinn Dukhani serait curieux de voir les versets indiquant les modalités de ce genre « d’acquisition ».

Bref. Il est strictement impossible pour un croyant sincère de comprendre Malakat Aymanoukom comme une femme achetée avec de l’argent (Assir et Assira sont les termes coraniques utilisés pour les prisonniers de guerre). Totalement impossible.
Sauf bien sûr si on se fie bêtement à la science Gog.
Des femmes esclaves ! Miam Miam dira le Gog.
Mais là, ajoutera t-il, après son coït cérébral, Nikah ne veut plus dire mariage. Ca veut juste dire forniquer à gogo et ça ne peut pas être compté comme mariage.

L’expression Malakat Aymanoukom revient plusieurs fois dans le coran. Concentrons-nous maintenant sur les versets où la traduction par « esclave » n’a pas de sens.

Il est important de rappeler que MALAKAT AYMANOUKOM signifie un engagement par serment et n’implique par forcément des rapport sexuels. C’est particulièrement clair dans ces versets où il n’est question que de garder un secret

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Voici maintenant une parabole coranique :

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Visiblement, le Gog n’a rien compris à la parabole et a dérivé loin sur une tangente. La parabole dit que même si vos « Malakat ayamanoukom » ne sont pas vos associées dans les biens, elles les partagent de fait avec vous et vous avez peur pour elles comme vous avez peur pour vous-même. Mais comme c’est précisé, il faut savoir raisonner.

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Traduction de Jinn Dukhani : «16-71 : Allah a favorisé les uns d’entre vous par rapport aux autres dans la répartition des richesses. Ceux qui ont été favorisés ne sont nullement disposés à donner leur part aux MALAKAT AYMANOUHOM alors qu’ils y sont égaux de fait. Seraient t-ils ingrats et avares avec ce que Dieu leur a donné ? »

Un autre verset (vous irez voir tout seuls ce qu’en disent les Gogs) :

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On reviendra plus tard sur le mot Tahasson.
On retiendra pour le moment que le concubinage est une privation des pleins droits de la femme à partager les biens de son concubin. Le concubinage est un contrat où l’homme n’engage que des mots. 24-33 parle de la situation où la concubine, à défaut de contrat, souhaite partir. Le coran donne le droit à celle qui veut se « caser » à une part de ce que Dieu a donné au concubin afin de ne pas être poussée au pêché.

Le terme MOHASSANAT (Tahason) signifie les femmes qui sont à l’abri du besoin (filles à papa, femmes d’affaires, etc). Le contrat de mariage est une forme de Tahason. Les Malakat Aymanoukom sont, trivialement, des femmes à la situation très fragile si elles n’ont pas de sources de revenus par ailleurs ou si elles ne sont pas issues d’une famille aisée. Continuons.

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Le verset 4-24 commence par imposer le contrat de mariage à tout musulman dans toute relation avec une femme qui n’a pas de problèmes financiers. Ce n’est pas à discuter. Le même verset oblige aussi le mari à donner à sa femme où à celle qu’il fait marier non pas un « argent de poche » mais ce qu’il estime être un salaire de plein droit en contrepartie de ce qu’elle lui a donné.
Dans le verset 4-25, le coran demande à ceux qui n’ont pas les moyens d’épouser une femme prémunie du besoin d’en épouser une qui est en « contrat verbal » et de lui offrir ce qu’il peut. La femme, ex concubine, devenant ainsi une épouse devant Dieu, reste néanmoins, en raison des raisons qui l’ont poussée à se marier, moins coupables devant Dieu en cas d’adultère, même si la situation financière s’améliore (si elles deviennent Mohsanat).

4-24 et 4-25 sont bien entrain de parler d’une situation où les musulmans doivent régulariser devant Dieu des anciennes pratiques païennes. Toutefois, l’homme engagé verbalement n’est pas obligé d’épouser sa concubine si celle–ci n’a pas où aller et il ne lui est pas demandé de la jeter à la rue. Il lui est clairement ordonné de l’aider à se « caser » et/ou dépenser pour elle. Entre temps, il a droit à être « payé en nature » durant le maintien provisoire de la relation de concubinage.

Bien qu’il soit permis de « montrer ses parties intimes » à des Malakat Aymanoukom (23-5; 23-6 ;70-30), le coran n’accepte pas cette relation et rappelle que les Malakal Aymanoukom ne doivent pas entrer lorsque le croyant est en contact avec Dieu pendant les 3 Salats quotidiennes (24-58). Cette interdiction ne concerne pas les femmes « légales ».

Après ce premier « nettoyage », Jinn Dukhani peut déjà fournir sa traduction du verset où les islamisto-païens ont vu de la polygamie et de l’esclavage :

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Jamais, donc, il n’a été question ni de polygamie ni d’esclavage dans ce verset. Absolument rien à voir sauf pour ceux qui veulent réintégrer leurs anciennes pratiques païennes dans l’islam. Il s’agissait seulement d’aider, à défaut d’orphelins, des femmes dans le besoin à se marier et à fonder une famille ou, encore à défaut, d’aider une concubine à retrouver un statut social plus digne.

Le verset 4-3 nécessite quelques commentaires supplémentaires.
Jinn Dukhai a traduit ANKIHOU par faire marier et non pas mariez vous. Même le Gog traducteur l’a traduit ainsi dans le verset 24-32 où l’on demande de « ANKIHOU » les célibataires et les serviteurs. Le même mot est utilisé dans 28-27 par le futur beau père de Moise qui exprima son désir de lui faire marier une de ses filles. Jinn Dukhani n’invente rien et la forme « ANKAHA », impérative, n’est jamais utilisée par le coran pour donner un ordre du type « mariez-vous ». C’est que le célibataire endurci a des droits aussi.

Les mots Taoolo et Aqsitou sont reliés linguistiquement par leur utilisation commerciale. De la racine de Aqsata est extrait le mot Quistass qui veut dire balance (17-35 ;26-82). Le mot Taoolo signifie élever et est utilisé commercialement pour signifier faire pencher la balance. C’est pour cette raison que Jinn Dukhani estime que Taoolou fait référence à une justice sociale envers les défavorisés qui ont du mal à fonder une famille. AQSATA prend alors le sens de mettre un peu dans l’autre le côté de la balance où il y a des défavorisés afin de réduire l’écart avec ceux qui sont du côté élevé de la balance (TAALOU), sans problèmes financiers.
ADAALA est un mot qui signifie justice. Justice et égalité ne sont pas synonymes. Etre juste envers les femmes que l’on aide à se marier signifie que l’on doit leur donner suffisamment de quoi fonder une famille et non pas multiplier le nombre des « mariages » pour la « frime » alors que l’on ne dispose que d’un budget réduit. C’est le même mot (AADALA) qui est utilisé dans 4-129 pour signifier que les hommes, quoiqu’ils fassent, ne pourront être justes avec les femmes dont ils divorcent, eu égard à ce qu’elles méritent.
Enfin, le mot TABA ainsi que l’expression « aumône comme dot » du verset 4-4 clos le débat pour le contexte 100% « charité » du verset dit de la polygamie.

Les expressions par deux, par trois ou par quatre ont été « transformées » par les Gogs en deux, trois et quatre. Sans entrer dans des détails linguistiques, l’expression mouthanna a été utilisé dans le verset 34-46 pour signifier qu’il faut réfléchir sur Dieu par deux ou individuellement. La même expression, par deux, par trois et par quatre a été utilisé aussi dans le verset 35-1 pour indiquer le nombre d’anges envoyés à la fois comme messagers (et non des nombres d’ailes d’anges comme le traduisent les Gogs. Un ange à 3 ailes !!!).
Enfin, il va de soi qu’il ne revient pas à chaque musulman de marier des défavorisées par lots. L’utilisation du pluriel permet d’indiquer que plusieurs musulmans peuvent cotiser ensemble pour organiser des mariages par lots.

Voilà donc ce que raconte le verset de la « polygamie » et voilà ce qui arrive lorsqu’on fait confiance à des Cheikhs Masculins.

Pauvres femmes ! Vous êtes plus coupables que les hommes dans l’idolâtrie des cheikhs.
Quelque part, il est juste que vous soyez « plus victimes » dans l’islam aux cheikhs.
Vous avez échangé vos « mukhammarat » et vos « mujallabat » contre si peu.
Des mots, des miettes, de la servilité et de la laideur. C’est tout ce que mérite une soumise aux Cheikhs qui lui ont inculquée « l’infériorité de la femme » et la liste de ses « devoirs ».

Pauvres femmes idolâtres. Elles sont dans l’incapacité intellectuelle de voir le mot couple dans le mot ZAWJ. Le mot ZAWJ signifie à la fois mari et couple. Tous les jours, elles disent zawj pour signifier deux. Tant de bêtise est à pleurer de rire.
ZAWJ est structurellement, linguistiquement, étymologiquement totalement antinomique avec la polygamie.

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Le mot important ici est « substituer ». Il n’y ni rajouter ou transférer d’une épouse à une autre. Le coran a interdit la polygamie et a exigé la régularisation des anciennes situations.

Sans entrer dans un autre vaste débat. Le droit de l’enfant est une grande composante de la relation homme femme. Dans toute « rupture de contrat », il est du droit de l’homme (et de l’enfant) de s’assurer qu’il ne « reste pas » quelque chose dans le ventre de la femme.
4-20 indique donne le droit à l’homme, moyennant respect du contrat, de changer d’épouse. Le cas de la femme qui veut changer de mari n’est pas évoqué sans que cela veuille dire que ce soit interdit. Le coran ne donne aucun droit sur quoi que ce soit au mari. L’homme « entretenu » n’est pas une notion coranique.
D’un point de vue juridico-coranique, le mariage est un contrat qui doit être formulé comme un contrat spécifiant les modalités de « l’arrangement ». Une femme « libre » qui n’a d’autre maître que Dieu est libre d’y mettre ce qu’elle veut du moment que le mari accepte.

Pauvres femmes idolâtres !
Réduite par une même perversion d’un seul verset au rang de concubine sans droits que son « pieux » de mari peut mélanger à autant d’esclaves qu’il désire.

Bien sûr, il va de soi que l’esclavage est strictement interdit dans le coran.
Un esclave, en arabe, se dit Abd.

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Aucun musulman ne peut accepter d’avoir pour Abd un être qui déclare être le Abd uniquement de Dieu. Dieu ne fait que répéter dans le coran que les musulmans sont ses esclaves à lui et à lui uniquement. Se déclarer le concurrent du Dieu dans la Ibada pour un esclave musulman expulse le « possédant » automatiquement de l’islam.
Ceci dit, si l’esclave ne reconnait pas Dieu comme maitre (et admet donc la loi du plus fort comme règle naturelle) où lui en donne d’autres, alors pourquoi pas un de plus ?
La configuration où le maitre ne reconnait que Dieu comme maître et où l’esclave ne reconnait que Dieu comme maître est « coraniquement » impossible.

Le cas du prophète :

Evidemment, le Gog tout content, va sortir les fables Gogs sur le prophète et ses femmes.
Si le prophète a eu droit à plusieurs c’est qu’on y a droit aussi, dira t-il !
Et c’est reparti pour un autre grand tour chez les Gogs et leurs fables.
Jinn Dukhani prévient que ça faire mal. Il ne faut pas embêter les Jinns Musulmans !

Voilà les versets que nous allons étudier :

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Dans ces versets, il s’agit bien de régulariser la situation du prophète lui-même. 33-50 fait clairement référence aux nouvelles contraintes imposées aux musulmans concernant les épouses et les « Malakat aymanoukom » et interdit aux musulmans de prendre exemple sur le cas du prophète. Il s’agit bien d’un cas exceptionnel et d’une faveur exceptionnelle.

Il s’agit aussi de ne pas créer de chagrin chez celles qui ne veulent pas se séparer du prophète (33-51) suite à l’interdiction de la polygamie et du concubinage. Le verset 33-52 vient enfin pour interdire toute nouvelle femme au prophète qu’elle qu’en soit la raison. Fini, c’est terminé. Tout prophète qu’il est. Plus aucune femme autre que celles qui ont émigré avec lui ! (toc ! toc !)

La conséquence de ce verset est aussi que, tout simplement, certains mariages attribués au prophète par les Gogs ne peuvent en aucun cas avoir eu lieu. Ils ont été inventés pour justifier la polygamie dans l’islam. Nous apprenons aussi dans le verset 33-50 que l’émigration du prophète a eu lieu avec toute sa famille, ni avant ou après (et non pas du seul Abu Bakr).

Evidemment, le Gog va essayer de chipoter sur la date de révélation du verset 33-50, la pousser le plus loin possible et inventer ou rapporter une histoire à dormir debout. Mais le gros problème du Gog et de tous ses acolytes est que le coran a été révélé d’un coup tout seul, en une seule nuit.

Le Gog est empêtré dans une autre science des farandoles appellée Asbab el Tanzil (les raisons de la révélation de chaque verset).
La science affabulatoire des Asbabs el Tanzil consiste à accoler à chaque verset une fable invérifiable. Des ragots de partout. Le coran est ainsi dépiécé verset par verset et délivré en pâture aux chayatins des islamisto paiens désireux de réintroduire leurs pratiques religieuses dans l’islam, comme cela a été le cas avec les autres prophètes.
Un combat éternel sans fin entre les croyants et les islamisto-païens.

C’était par une nuit magique, parfaite mesure de plein de choses (leylatou el qadr), dont la longueur du jour et de la nuit, que le coran a été révélé (97-1). C’était une nuit de pleine lune (shahr) (2-185) pendant la période des premières pluies d’automne appelée Ramadhan (voir chouyoukhs 5).

Le coran donne quasiment l’année dans les versets 30-1 et 30-2 (bien noter que les premiers versets de chaque sourate parlent généralement du coran et de la révélation). Il y est fait référence aux guerres perso-romaines qui se sont étalées entre 602 et 628. Le coran nous dit que les romains venaient de se faire écrabouiller et prophétisait qu’ils allaient renverser la situation dans les années suivantes. Les historiens nous disent que la défaite romaine était à son apogée en l’an 617 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_entre_empires_perse_et_byzantin_(602-628)).

Quelle belle nuit que devait être celle du 20 au 21 septembre 617 nous disent les astronomes. Vers 19 h, heure saoudienne, au coucher du soleil, c’était l’équinoxe parfaite. C’était aussi, par pure, coïncidence, l’heure à laquelle la pleine lune était parfaite. Coïncidence dans la coïncidence, c’était aussi une nuit où la lune était au périgée parfait. Le plus court périgée de l’année (http://www.fourmilab.ch/earthview/pacalc.html). La lune était au maximum de sa taille et de sa splendeur. Une « super lune » en pleine équinoxe dirait –on aujourd’hui.
Quel beau spectacle offrait la lune cette nuit du 20 septembre 617 !

Un phénomène qui, encore aujourd’hui, suscite une foule de superstitions. Cette nuit là, sur une bonne partie du globe, beaucoup devaient regarder le ciel. A croire que quelque chose allait descendre !

Quel beau spectacle offrait le ciel cette nuit là. Un alignement, saffa’tou saffan, du soleil, de la lune et de la terre au moment où le plan équatorial interceptait l’écliptique et au moment même où la lune était au périgée. Le garde à vous militaire !

Ceci dit, Jinn Dukhani ne peut qu’exprimer sa « compassion » face au désarroi des adorateurs de la lune qui font de son croissant un symbole, en pleine « spiritualité », le mois suivant, lorsqu’ils se sont tapés sur la poire une éclipse lunaire en pleine pleine lune, la nuit du 19 au 20 Octobre 617. Vue du moyen orient, leur lune adorée apparaissait comme fendue en deux (environ 40% d’occultation). Inchaqqa el Qamarou, comme on dirait en arabe (http://eclipse.gsfc.nasa.gov/5MCLEmap/0601-0700/LE0617-10-20P.gif).

Ah si seulement un astronome amateur de l’époque avait cette information dans la tête ! Il aurait certainement pu impressionner « les copains » et clouer le bec à ses « détracteurs ».

C’est donc pendant une certaine nuit, « Dieu sait le mieux » quand, entre l’année 602 et l’année 628, que le prophète a fait son voyage dans les cieux (17-1).
Chez les Gogs, la science islamisto-païenne nous raconte que pendant la nuit dite du destin, Dieu aurait emmené son prophète faire un tour en Palestine pour visiter la mosquée d’El Aqsa avant qu’elle ne soit construite Ensuite ils auraient marchandé toute la soirée sur le nombre de prières « génuflexantes » à faire par jour. Grâce à l’aide de Moise qui trainait dans le coin, elles auraient été ramenées de 50 séries à 5 seulement. Ouf pour les Gogs !
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Le coran, lui, nous dit, que dans le Masjid extrêmement lointain (AQSA), tout là haut, il a rencontré l’ange Jibril (53-1 à 53-18) qui lui a téléchargé d’un coup tout seul tout le coran dans la tête (44-3). D’un coup tout seul (anzala tanzilan

17-106,20-4,25-25,26-192,32-2,36-5,39-1,40-2 ,41-2,41-42,45-2,46-2 ,56-80,69-43,76-23).
Lorsque le corps de Muhammad se réveilla le lendemain il avait tout un livre dans la tête. Un livre que nul ne peut imiter, même à plusieurs et pendant des années. Un livre qui est une preuve en lui –même et qui n’a besoin que de lui-même pour prouver son origine divine, s’auto expliquer et s’auto dater indépendamment de tout calendrier. Un livre qui appelle à la réflexion et à ne pas se fier à d’autres Arbabs que le Rabb unique.

Un livre qui allait permettre à Muhammad de faire la Salat sur les musulmans et de leur enseigner la parole de Dieu. Un livre qui a impressionné par sa verve linguistique et sa capacité à anticiper quelques évènements à venir et qui raconte plein de choses sur la véritable nature humaine. Le guide du fabriquant de l’humanité. La science des sciences.

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25-33 exprime clairement l’idée que le prophète prêchait et répondait aux arguments avec le coran. Il était simplement messager. Il n’avait pourtant besoin de croire en Bukhari pour « se convaincre » que ses hadiths étaient authentiques. Même le prophète n’utilisait pas ses propres soi-disant hadiths pour enseigner l’islam. Une idée que les mécréants ont toujours refusé d’accepter jusqu’à aujourd’hui. Leur rejet du coran ne peut les empêcher de s’auto-convaincre qu’il utilisait ses propres paroles et qu’il enseignait l’islam de sa tête. C’est la base même de la mécréance. Ils ont en fait un Cheikh et un mécréant comme eux en transformant le messager en source religieuse en lieu et place de l’expéditeur.

Les voilà à s’accrocher à une phrase que le coran a mise dans la bouche des mécréants qui avaient l’impression que Muhammad sortaient les versets au fur et à mesure. Après l’expression « ce qui ne croient pas disent », un argument tout pourri est à prévoir et les questions sont généralement toutes viciées. Dans la sourate des « bestiaux », le coran nous dit qu’ils n’auraient pas cru même si on leur avait livré un livre en papier et « auraient dit » : c’est de la magie (6-7) et « auraient ensuite demandé » une livraison express par un « ange » (6-8).

Jamais, quelque en soit les preuves, les pagano-islamistes n’accepteront que le coran a été livré d’un coup tout seul, jamais ils n’accepteront que le prophète a prêché avec le coran et jamais ils n’accepteront d’enseigner l’islam avec le coran, comme le prophète l’avait fait.

Le lecteur peut croire ce qu’il veut, mais pour Jinn Dukhani, le lendemain d’une certaine nuit, le corps de Muhammad se réveilla avec dans la tête tout un bouquin où lui était intimé l’ordre de ne plus prendre aucune femme et de mettre fin à toute pratique païenne.
Le rideau était tombé. Il y avait un avant et un après.
Les saffa’tou saffan (37-1) en témoignent.

Le lecteur sincère est évidemment choqué. Où est Khadija ? Que vient faire l’hégire du verset 33-50 avant la révélation ? Ne nous a-t-on pas dit que c’était en 622 ? Ne nous a-on pas dit que la révélation était progressive et s’étalait de 610 à 632 ?
Ne nous a t-on pas dit bla bla bla, bla bla bla, bla bla bla, bla bla bla et bla bla bla ?

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Dans chouyoukhs 3, alors qu’il n’était encore qu’un misérable cheikh, Afaakom Allah, Jinn Dukhani a dit que les Juifs seront surpris par Moïse qui leur dira qu’il n’a jamais mis les pieds ni en Israël ni en Egypte. Ils seront surpris par Salomon qui leur dira qu’il n’a jamais construit de temple à Jérusalem. Les Chrétiens seront surpris de voir par un Jésus qui n’a jamais été prophète ou pire, qui n’a jamais existé. Les musulmans, eux, seront surpris par leur prophète qui leur racontera une histoire totalement différente de celle que raconte leur « science ». Tous les Gogs auront tout tout faux.

Tous ceux qui ont idolâtré un prophète se trouveront totalement à côté de la plaque. Leur religion ne sera tout simplement pas reconnue par celui qu’ils disent hypocritement vénérer.
Leur prophète idolâtré témoignera contre eux le jour du jugement (36-69), les gogs suivront leurs « prêtres » et les magogs suivront leurs « intelligensia » vers leur destinée (17-71).

Que savons-nous du prophète ?
Peu de musulmans savent que l’histoire du prophète qu’ils connaissent n’a aucune base historique. Rien. Que dalle. Déjà, les plus lettrés des Magog s’infiltrent dans la brèche pour aller jusqu’à contester l’existence même du prophète (voir http://precaution.ch/wp/?p=113 ou http://emeraudechretienne.blogspot.com/2012/06/muhammad-sven-kalish-est-professeur-de.html ou http://www.rationalisme.org/french/raquin_mahomet_01.htm ).

Aucune trace archéologique à se mettre sous la dent. Aucune autorisation de fouille à la Mecque et à Médine. Aucun document historique prouvant quoi que ce soit de la vie du prophète. Rien. Absolument rien.
Le premier biographe de Muhammad serait Ibn Ishaq, né en 704. Il n’a rien vu et on ne sait quasiment rien sur lui. Son œuvre n’est disponible que sous forme remaniée par Ibn Hicham, né un siècle plus tard.

Peu de gens savent que ce qu’ils savent sur « leur prophète » sont des fables sans aucun fondement historique. Mais ils s’y accrochent comme à leur prunelle et en ont fait une religion. C’est cette religion fondée sur les ragots qu’ils appellent islam.

Jinn Dukhani a beau les bombarder de versets. Ils n’y reconnaissent tout simplement pas leur islam. Ils croient avoir le bon islam mais n’ont pas de versets à opposer à Jinn Dukhani.
Qui sait, certains iront peut être jusqu’à l’imaginer en démon tout rouge tapant sur un clavier ?

L’histoire qu’on nous raconte est pitoyable et tient du conte de princes et de princesses. Un jeune homme pieux, honnête et orphelin dont serait tombé amoureuse une riche princesse qui avait refusé tout plein de beaux princes. Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.
Du cendrillon pour hommes. Et voilà le prophète transformé en gigolo.

Manque de bol, la riche princesse qui a eu beaucoup d’enfants porte un prénom qui signifie celle qui ne peut mener une grossesse à terme. Zut alors !

A la mort de la riche princesse, l’homme chaste et pieux pendant toute la force de l’âge, alors qu’il n’était pas prophète, se serait découvert vers la cinquantaine un penchant irrépressible pour le sexe et a commencé à accumuler femmes, concubines et esclaves. Il en honorait une douzaine deux fois par jour selon un hadith authentifié comme Sahih par l’abominable Bukhari.
Une histoire de prophétie à l’envers. Une conversion de l’islam au paganisme.

Pire. A la question qu’elle était la religion du prophète avant la révélation, les islamisto-païens nous répondent que Muhammad faisait les circonvolutions autour du temple d’Allat alors qu’il était encore rempli d’idoles. Il aurait même contribué à lui mettre la pierre noire dans le socle « vulvien ».
Comment Dieu aurait pu choisir un tel homme comme prophète ?
Une fois « nommé prophète », dans un remake de l’histoire d’Abraham, il aurait juste cassé les idoles qu’on nous a dit qu’elles étaient à l’intérieur et tout serait rentré dans l’ordre. Le temple sacré du paganisme serait devenu, immédiatement après, le temple sacré de l’islam et les islamisto-païens se sont remis à tourner autour.

Le peuple le plus endurci dans l’impiété et l’hypocrisie (9-97) s’est vengé. Il a restauré sa religion dans l’islam et a régné sur le califat au plus tard avec les omeyyades. Petit à petit, à coups de fables et de hadiths, ils ont réussit à convaincre les musulmans que rien ne servait de lire et réfléchir sur le coran, qu’il faillait suivre les autres Arbabs et que pour être un bon musulman il fallait se prosterner 5 fois par jour en direction du temple d’Allat et lui rendre visite au moins une fois dans sa vie.

Petit à petit, par la science des ragots et du mensonge, par la mobilisation des ignorants qu’une pseudo-élite égarée a permis de faire croitre et multiplier, le paganisme devint l’incarnation de l’islam aux yeux des païens qui se croient musulmans et qui font de leur idiotie une science à enseigner à ceux qui se croient plus intelligents qu’eux.

Jamais l’ignorance et la mécréance ne régnera en terre d’islam diront certains alors que cela fait des siècles que ça dure. Pendant ce temps, les « autres », confondront la sagesse avec la « contre-bêtise ». Les contre-bêtes n’ont rien à proposer à part de la contre-bêtise. Ils ne sont que des Ma-Gogs avec rien dans la main et rien dans la tête.

Muhammad n’a jamais été un notable ou fils d’un notable de Quraish. Sa mère n’était pas une fille de notable de Médine.

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Il n’a vécu ni à la Mecque ni a Médine mais à coté des ruines du peuple de Lot

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Qui sait ? Avec un peu de chance, il se pourrait que cette ville ne soit pas dans le pays où il est interdit de faire des fouilles.

Oui Muhammad a été orphelin et a été recueilli (93-6).
Oui Muhammad a été pauvre et s’est enrichi (93-8).
Oui Muhammad était égaré avant d’être remis sur le droit chemin (93-7). Sa vie n’a jamais été exemplaire depuis sa jeunesse. Ceci est absolument faux.

Muhammad a rejeté de lui-même la pratique des païens. Il en était un (62-2). Il a rejeté de lui –même la pratique de ses ancêtres et cela l’avait accablé (94-1 à 94-3). La révélation fut pour lui une délivrance.

Cet homme à qui Dieu avait tout donné, à partir de rien, avait malgré tout compris que la véritable richesse n’était pas ce qu’il avait. Il a fait l’effort de rejeter ce que « vénérait » son peuple avant même d’être prophète. Comme Abraham, il avait compris Dieu avant que celui-ci ne s’adresse à lui et a réussit à rejeter ce qui « ne collait pas » avec l’image qu’il se faisait de son créateur. Le grand créateur ne pouvait tout simplement pas être le grand psychopathe qui demande des rites débiles à ses créatures.

Avant même de recevoir le coran, il avait commencé à prêcher et à rallier des adeptes jusqu’à être obligé d’émigrer. Que cela devait être difficile. Quel homme admirable c’était.

On ne sait quasiment rien de lui. Rien « d’idolâtrablement » garanti authentique » à se mettre sous la dent. Rien à part qu’il a été musulman avant d’être prophète, qu’il a milité « avant d’être nommé » et qu’il a eu le courage de rejeter les mensonges par la réflexion et par son cœur. Un homme qui s’était dressé, seul, contre les croyances stupides de son peuple.

La réalité est plus belle que la fable. Quel bel exemple à suivre. Mais que c’est difficile ! Dieu a alors recueilli son pardon et fait de lui son messager et le dernier des prophètes.

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