Les travaux de l’ANC se poursuivent sur le chapitre des droits et libertés dans la prochaine constitution, l’occasion pour les différents groupes d’exposer leurs visions antagonistes de la société tunisienne.
Les droits et libertés doivent être islamiques pour Ennahadha
Les élus de l’Assemblée nationale constituante s’étaient quittés vendredi sur leurs différends concernant le chapitre des droits et libertés dans la constitution. La séance du lundi 21 janvier ne devait donc être que la reprise de ce débat. 108 députés étaient tout de même à leur siège en ce début de semaine.
Comme la semaine précédente, les discussions tournent principalement autour de l’identité et de la place de la religion dans la société. La criminalisation de l’atteinte au sacré et de la normalisation avec Israël ont une nouvelle fois été demandés par les rangs d’Ennahdha. Bechir Chammem, issu de ce même parti, a également appelé à rendre la création artistique conforme aux principes islamiques.
À croire que l’Islam est vraiment en danger par les temps qui courent puisque les interventions se suivent et se ressemblent appelant pour une majorité au respect de la religion. Halima Guenni (Ennahdha) place ainsi les valeurs de l’Islam au premier des priorités, rejetant par avance tout article contrevenant à cette identité. Un peu plus tard, Abdelaziz Chaabane (Ennahdha) remettait en cause le modèle occidental dans son intervention en l’associant à l’homosexualité, à l’adultère et à l’adoption.
Quelques voix dissonantes
Voix dissonante dans le parti islamiste majoritaire, Sonia Toumia a dû en surprendre plus d’un en plaidant pour l’abolition de la peine de mort et en réclamant l’inscription de droits pour la faune et la flore. Plus consensuelle avec son groupe a été sa demande d’une liberté vestimentaire pour les femmes voilées.
Toujours concernant la femme, mais dans un registre différent, Yamina Zoghlami (Ennahdha) a défendu les droits de la femme, appelant même à constitutionnaliser le principe de parité afin d’en faire un texte en avance sur la société sur ce sujet.
Ambiance toujours tendue pour l’écriture de la constitution
Lundi soir, l’atmosphère déjà tendue monte encore d’un cran. Plusieurs élus contestent une infraction au règlement intérieur lorsque Ahmed Semai, rapporteur adjoint de la commission mixte, prend la parole, défendu en cela par la présidence de l’assemblée. Les discussions dans le cadre de l’article 89, demandées par Abderraouf Ayedi et Chokri Yaich, sont reportées à la séance plénière de mercredi.
Ce jour-là, juste après l’annonce de Habib Khedher que la Tunisie sera dotée d’un régime mixte, les premières interventions demandent une nouvelle fois la constitutionnalisation des principes de la Charia. Une nouvelle poussée de fièvre conservatrice comme il y en a eu plusieurs depuis le début de la rédaction de la constitution.
Les instances constitutionnelles, qui seront à l’ordre du jour de la semaine suivante, devraient aussi faire l’objet d’âpres débats entre la majorité et l’opposition.
Énième report du remaniement
La semaine s’est terminée par un nouveau coup de théâtre. Lors d’une conférence de presse, le premier ministre Hamadi Jebali annonce l’échec des négociations en vue de former un nouveau gouvernement. Le chef du gouvernement annonce qu’il reviendra devant les élus pour tenter de dégager une nouvelle équipe.
Cet aveu de la part du premier ministre vient officialiser les divergences qui s’accentuent entre Ennahdha et ses deux alliés au gouvernement. Les tentatives pour trouver d’autres partenaires, aussi bien chez les indépendants que dans l’opposition, ont également échoué. Des discussions sur la formation du prochain gouvernement dépendra le sort de Hamadi Jebali et de la Troïka.
Rached Cherif avec avec marsad.tn
Une constitution galvaudée par des cerveaux stérils baignant encore et tjs dans le moyen âge ne sera jamais appliquée et applicable dans une Tunisie du 21ième siécle…la Tunisie qui s’est soulevée contre la dictature mafieuse, ne peut tomber dans le piège d’avaler une stupidité aussi flagrante, rédigée par des gens analphabètes, qui lisent le coran (menaçant en permanence, stérile, qui permet 4 femmes pour un homme, qui ordonne de battre son épouse, qui favorise la domination de l’homme sur la femme en héritage, dans son comportement social quotidien, qui incite à la violence et la guerre, etc…) jours et nuits, qui n’ont rien appris hormis la langue arabe et des sourats parvenus par la force de massacres et du sabre qui figure tjs sur le drapeau de l’Arabie maudite…avec leurs têtes de gueux de barbares. Mal rasés, mal habillés comme ils le sont tt le temps, ne peut que réfléter leur nudisme intellectuel, leur QI en bas de l’échelle du tunisien moyen. La Tunisie après la révolution qui a fait tremblé un monde arabe (monde à part), présentant ts les symptômes d’un malade chronique à cause de la religion et de la dictature, ne peut accepter une constitution en deça de celle de 1959…les tunisiens ont sacrifié leur vie, pas pour protéger l’islam et intérdire tte relation avec Israél, nous n’avons rien vu de tt cela. Les slogans des révoltés étaient du genre: LIBERTÉ, DIGNITÉ, TRAVAIL, basta!…ces rapaces travaillent tt simplement pour leurs fonds de commerce, à savoir, accéder au pouvoir par la religion en jouant sur les cordes des émotions des gens, ainsi que leurs salaires colossaux pendant que le tunisien crêve sous une misère suffocante…si vous enlevez ces 2 motifs tractifs, vous ne verrez ni khalti mehrzia, ni ghannouchi, ni chourou, ni mourou, ni zitoun, ni personne de ces charlatans…d’ailleurs, la majorité d’entre-eux se sont enfuis au premier coup de semonce et où ? en europe, le pays des “KOUFFARS” qu’ils combattent maintenant…nous tunisiens ! nous n’accepterons jamais une constitution rédigée par ces charlatans…notre constitution, après cette tempête, sera celle de 1959 révisée de fond en comble par des spécialistes en droit constitutionnel, ayant une vue d’ensemble complète, un bagage intellectuel, une capacité et perspicacité à voir les choses juridiques vitales, de loin par une jumelles et de près à l’aide d’1 microscope, ils faut qu’ils aient des connaissances approfondies dans le droit constitutionnel comparatif, international…mais que font les tunisiens?…sont-ils vraiment des sous-Hommes à accepter cette bavure monumentale?…Le spécialiste en droit constitutionnel doit peser chaque mot présenté à la rédaction et son impacte sur l’existence vitale de chaque ÊTRE VIVANT ou RAISON SOCIALE vivant sur ttes les dimensions géographiques de la république…ils doit prendre aussi en considération, l’impacte des idées formulées sur nos relations internationales oh! combien complexes…confier la rédaction de notre constitution (le fondement de l’Etat) à ces M’KASCHTINS, anlaphabètes relève de l’absurde et du chaos à l’infinie.