Mise à jour :
Le présumé assassin s’appelle Adel Ferjani. Selon le juge Mohamed Khilifi, il a été condamné par le tribunal de première instance de Gafsa le 28 février à deux ans de prison pour simulation de crime. Par ailleurs, M. Ferjani n’avait ni avocat et il n’a subi aucun examen médical pour vérifier s’il souffre d’un quelconque trouble mental.
L’éminent syndicaliste Adnen Hajji, bien connu depuis les évènements du bassin minier en 2008, serait la cible d’un complot visant à l’assassiner. D’après le syndicaliste, le présumé assassin est actuellement détenu à Metlaoui.
Nous avons pris contact avec M. Hajji et il nous a informé qu’hier, [15 février 2013] vers à 9h30 du soir, un homme est venu à Redayef s’informer à son sujet. Voyant qu’il n’était pas du village, un groupe de jeunes l’a interpellé. Ils ont appelé Adnen Haaji et lorsque ce dernier l’a rencontré, il a parlé avec eux. L’homme, âgé de 32 ans, a fini par dire qu’« un complot est en train d’être tissé à l’encontre du syndicaliste ».
« « Certains veulent t’assassiner », m’-a-t-il dit. J’ai voulu savoir par qui il a été envoyé mais et il m’a embrouillé. »
M. Hajji et le groupe de jeunes prennent alors, tard dans la nuit, la décision d’emmener le présumé « assassin en mission » au poste de la garde nationale. Ce dernier nie tout d’un bloc. Il a été libéré mais M. Hajji n’a pas voulu le laisser partir et l’a amené au district de police, là où il a finit par parler.
Le jeune homme, dont le nom reste encore inconnu pour garder le secret de l’enquête, a été conduit au groupe judiciaire de Metlaoui (village à Gafsa) où il a subit un interrogatoire.
Il a avoué au groupe judiciaire de Metlaoui qu’il a été commandité pour m’assassiner. Il s’est avéré également qu’il était là pour préparer son coup. Les commanditaires présumés de cette opération feraient partie du bureau local d’Ennahdha à Gafsa.
Face à ce “scénario”, paraissant un peu trop facile, nous avons demandé à M. Hajji de nous expliquer pourquoi ce jeune homme a été commandité pour une mission difficile et qu’il se fasse quand même prendre de la sorte.
Selon le syndicaliste, le jeune homme leur a dit qu’il a subit beaucoup de pression, qu’on lui a promis de le couvrir, de lui donner une parcelle de terre, de le faire travailler dans un poste public (chantier-Hadhayer) et qu’on allait le faire quitter le pays pour échapper aux poursuites s’il se faisait découvrir.
Il a dit qu’il regrette, nous assure M. Hajji, et que les gens qui l’ont commandité lui ont mis la pression, allant jusqu’à le menacer de le tuer lui-même.
M Hajji a également déclaré que d’après la police, l’homme en question serait un criminel récidiviste qui a été en prison huit fois. Il serait également du village de « Khirra » (entre les villes de Gafsa et de Gabes) .
« la police a découvert qu’il a été commandité aussi contre la grève générale du 13 décembre 2012 pour casser et frapper… » a-t-il ajouté.
Selon M. Hajji, le jeune homme, actuellement en détention à Metlaoui, a donné les noms de ses commanditaires et tous les détails de l’opération de l’assassinat : endroit pour prendre l’argent, l’arme et timing du meurtre.
Il est prévu qu’il soit emmené à Tunis lundi 18 février pour continuer l’enquête avec l’inspection de lutte contre la criminalité.
Ainsi, après le récent ‘assassinat du leader de gauche Chokri Belaïd survenu le 6 février dernier, la peur d’un deuxième plane dans un climat d’insécurité et d’instabilité politique de plus en plus accru en Tunisie.
Affaire à suivre …
Erratum : Le village d’où provient le présumé assassin s’appellerait Belkhir et non Khirra.
A voir aussi :
Tunisie : Adnane Hajji, symbole controversé, toujours en lutte
Vidéo : Adnen Hajji 6 juin 2010
Je ne connais rien a la criminologie!mais je peux me permettre une certaine logique;donc imaginons un COMPLOT,comme c’est indiqué et que le mandaté vient ds la ville ou sa future victime qui est trés connus,il vient S’INFORMER?????,donc le mandaté n’a aucune information chose qui le contraint a la demander,ici je me dis les commendataires ont envoyé une personne sans lui donner de précision pour lui facilité son acte,et lui sans prendre de précaution il va doit comme un con poser des questions….;et puis une fois pris il reconnais qu’il est envoyé par le bureau d’ENNAHDA Gafsa,et cela arrive aprés l’abominable assassinat de chokri bel aid!aprés lequel les Moiz ben gharba ,nawfel wertani et une serie de personnes se disent menacés,il ont tous attendu la mort du marhoum pour déclencher ce processus………je veux dire que tt cela est un peut faible comme argument ….MAIS LE COMPLOT EXISTE,il faut tout simplement comprendre d’ou il vient
Cette fois y a pas de doute possible ils sont passés à la vitesse supérieure…
pa faut mohsen c bien réfléchit mais faut pa aussi oublier un élément trés fort ” la stupidité d’Enahdha” c con en été en prison pr une longue période et le monde tourne et évolue, eux par contre nn mais tte foi le COMPLOT EXISTE ;)
Je n’ai pas de sympathie pour Ennahdha, mais ca me parait trop gros pour etre vrai… en plus qui dit que le meme gars n’a pas ete commandité par un autre groupe pour raconter cette histoire et incriminer Ennahdah ou autre et qu’il sera par la suite protégé …
Le gourou est entrain de jouer ses derniers atouts en matiere de brouillage des cartes. C’est le meme programme du putsh avorte de 1987 avec plus ou moins les memes personnes, moyens, outils et manieres
La tunisie va finir en guerre civile. C’est inevitable. Le cocktail est la: Une bourgeoisie majoritaire mais trop bourgeoise+ un peuple voulant plus de libereté mais ignorant + des politique jouant à la démocratie mais dictatoriaux… On rajoute à cette basse-cour les fous du dieu salafiste, deux ou trois mafieux de l’ancien régime… Et… Il n’y a plus qu’a faire ses bagages et quitter ce grand dépotoire à ciel ouvert… 9al chnouwwa on est nait là dedans… Essme7 nikou ba3vakoum yé wouled el hajjela…. Moi j’me casse… Bande d’abrutis.
Alors la Lilia Weslaty va devoir faire un travail plus en profondeur pour démêler le vrai du faux. Mais qu’es-ce que c’est que cette histoire? Un multirécidiviste qui regrette d’avoir accepter d’assassiner un syndicaliste se confesse, mais il se confesse seulement après avoir tout nié à la garde national et avoir été transporté (de force ou de gré) par la personne qu’il devait assassiner au poste de police!!! Et il se confesse pour incriminer le parti politique qui a actuellement le pouvoir en place? Et comme l’a souligné Mohsen, Ennadha ne pouvait-il pas dès lors tout préparer pour ce malheureux assassin en herbe? Et le tout quelques jours après un assassinat qui a ébranlé le parti au pouvoir.
J’ai aussi lu dans un commentaire une allusion au sois-disant coup d’état de 1987. Certains n’ont ils pas encore compris qu’on ne pouvait rien croire de de la part du RCD et que dès lors rien ne nous dit que ce événement a bien eu lieu?
Maintenant le meilleur pour la fin: Mr Hajji nous dis “les gens qui l’ont commandité lui ont mis la pression, allant jusqu’à le menacer de le tuer lui-même.” Donc sa vie est en danger car menacé par le parti au pouvoir mais ce meurtrier en herbe les dénonce quand même! Question: Il les dénonces: 1- Parce qu’il est un heros scrupuleux. 2- Car Mr Hajji a promis de le protéger et si oui comment? 3- parce que il a été torturé et/ou menacé par plus puissant que Ennadha? 4- on lui a offert plus que ce que Ennadha a promis(Contre la vérité ou un mensonge?)
Mais il y a encore meilleur en fait: Donc la police qui enquête sur une possible préparation de meute dévoile les détails de l’affaire prévenant Ennadha de ce qu’il se passe plutôt que, puisse qu’ils ont les détails, attendre que le meurtrier les rencontre à nouveau et puisse alors établir un flagrant délit et en plus récupérer des preuves(l’argent ou un enregistrement sonore par exemple). 1- La police est nulle( ce qui amène à se demander comment ont ils pu nous faire peur pendant tant d’années) ou 2- à vous de juger…
Je viens de relire l’article et deux autres fait me sont apparus plus que douteux pour ne pas dire invraisemblable: 1- L’assassin serait allé au village pour se renseigner à 21h30 en hiver, donc au moment ou il n’y a pas grand monde dehors à part des jeunes qui passent le temps. Là s’était sur qu’il ne se ferait pas remarquer suivi de “Selon M. Hajji, le jeune homme, actuellement en détention à Metlaoui, a donné les noms de ses commanditaires et tous les détails de l’opération de l’assassinat”. Donc si l’assassin avait tout les détails il était allé faire quoi à Redayef? Et le 2ème point: “Le jeune homme, dont le nom reste encore inconnu pour garder le secret de l’enquête”. Avez vous chères lecteurs, et chère Lilia Weslati l’impression qu’un quelconque secret a été gardé?
Si vous voulez rester en vie votez ennakba et vous aurez la paix ,c’est aussi simple pourquoi vous compliquez la vie en plus c’est tout bénéfice c’est le paradis garantie plus tard.
L’enfer vaut mille fois mieux qu’ennakba.!!!
Cette histoire est très logique. Personnellement je n’ai jamais mis les pieds à Redeyef. Si j’y vais demain je serai arrêté par des jeunes en tant qu’inconnu, car seuls les habitants de Redeyef ont le droit d’entrer dans cette ville indépendante et souveraine. On découvrira ainsi que je serai venu pour assassiner… (mettez ici n’importe quel nom qui vous passe par la tête). Alors, pour changer un peu le scénario je dirai que j’ai été commandité par Caïd Essebsi en personne.
Je ne suis pas Nahdhaoui mais quand meme soyons realiste un peu, d’ailleur dans ces activites il melange son role de syndicaliste et sa haine dans ces point de vues contre les Islamistes et le parti Nahdha en particulier et je pari qu’il va bientot appler a une greve generale.
ça devient “passionnant” la vie en Tunisie, la crimenologie augmante, la corruption triplée, la peur c’est installée, les islamistes plongent dans obscurité ils sont devenus aveugles voilà de quoi la colére d’allah vat s’abattre sur ce peys et une tsounamie vat tout emporter inchaallah.
Je tiens juste à corriger l’auteur(e) de ce billet. Metlaoui n’est pas, comme c’est écrit dans l’article, ‘un village de Gafsa’, mais c’est une ville de 150 000 habitants ! Elle est même al mou3tamadiya la plus peuplée de Tunisie. Et sans oublier que c’est la capitale du bassin minier, première ville ouvrière de Tunisie, et qui avec ces trois mines de phosphate situées dans les alentours contribue, à elle seule, à hauteur de 33 °/° au budget de l’Etat… Eh oui !!!! Cette méconnaissance du Sud, chère Lilia, je vous le dis en toute amitié, m’afflige !
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