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CHouyoukhs10

Avertissement traditionnel : Vous êtes ici au niveau 10 de l’hérésie islamique par le coran. Ceux qui ont appris l’islam en prenant les cheikhs pour maîtres seront profondément et affreusement choqués. Ils sont gentiment priés de QUITTER IMMEDIATEMENT cet article. De toute façon, vous ne pourrez pas terminer l’article.

Cet article aurait du s’intituler « la liberté de pensée pour le lecteur du coran ». Malgré l’hérésie évidente de ce titre perceptible uniquement par les initiés en « science islamique », Hajj Dukhani, afin de ne pas tromper les égarés, a préféré y renoncer en faveur d’une hérésie plus voyante et accessible au commun des « musulmans ». La dukkha (disons étourdissement pour le moment) est garantie.

Hajj Dukhani n’a jamais cherché à prouver que le coran est le livre de Dieu. Il a déjà beaucoup trop de mal avec ceux qui y croient. Il prend cette affirmation comme hypothèse et s’adressent à ceux qui partagent avec lui cette croyance et cette conviction.

Le coran est un livre fantastique. Lorsqu’on le lit et qu’on s’y approfondit, une exceptionnelle puissance logique y apparait. La profonde interconnexion des versets est si dense que ceux qui se limitent à une lecture linéaire comme ils le font avec d’autres livres ratent lamentablement les niveaux supérieurs de lecture. Ces niveaux supérieurs sont accessibles à ceux qui chargent le coran dans leur esprit et leur cœur et sont capables de faire leurs propres arrangements de versets (tartil) afin de recouper les sens et dégager leur propre compréhension.

C’est ce texte fabuleux que Hajj Dukhani essaye désespérément à remettre sous le nez de ceux qui croient qu’Allah leur a envoyé un charabia incompréhensible que seuls des imbéciles à barbe, à la débilité maintes fois prouvée, peuvent comprendre en lisant des ragots dans d’autres livres.

Nous allons dans un premier temps tenter de faire une analyse de ce que Hajj Dukhani considère comme étant l’un des versets les plus importants de tout le coran sur le coran :

3-7

هُوَ الَّذِيَ أَنزَلَ عَلَيْكَ الْكِتَابَ مِنْهُ آيَاتٌ مُّحْكَمَاتٌ هُنَّ أُمُّ الْكِتَابِ وَأُخَرُ مُتَشَابِهَاتٌ فَأَمَّا الَّذِينَ في قُلُوبِهِمْ زَيْغٌ فَيَتَّبِعُونَ مَا تَشَابَهَ مِنْهُ ابْتِغَاء الْفِتْنَةِ وَابْتِغَاء تَأْوِيلِهِ وَمَا يَعْلَمُ تأْوِيلَهُ إِلاَّ اللّهُ وَالرَّاسِخُونَ فِي الْعِلْمِ يَقُولُونَ آمَنَّا بِهِ كُلٌّ مِّنْ عِندِ رَبِّنَا وَمَا يَذَّكَّرُ إِلاَّ أُوْلُواْ الألْبَابِ

C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont l’essence du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclinaison vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension et essayant de le maîtriser (le coran) alors que nul ne peut le maîtriser à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : «Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur ! » Mais, seuls les doués d’intelligence s’en rappellent.

C’est un bon exemple qui montre la multiplicité des sens et des raisonnements que peut laisser conduire un simple verset. Les musulmans commettent un véritable crime contre l’intelligence en prenant les versets de leur Dieu à la légère et en confiant leur interprétation à des ânes patentés.

Ce verset affirme plusieurs choses.
Tout d’abord, le coran certifie à son lecteur qu’il est capable de comprendre l’essentiel du message dès les premières lectures.

Ensuite, le coran affirme qu’une partie des versets est sujettes à de multiples interprétations et que cette multiplicité de sens sera utilisé à mauvais escient par toute une panoplie de pourris et de prétentieux.

Enfin le verset décrète que seul Dieu comprend le véritable sens des versets à sens multiples et que les gens qui ont le savoir ne prendront pas ces « incertitudes » comme motifs de rejet. Ils ne douteront pas de l’existence d’au moins une explication qui supprime les contradictions apparentes. Les gens de « savoir » accepteront le tout car ce qu’ils ont compris leur a déjà suffit comme preuve.

C’était le premier niveau de lecture.

Les choses se compliquent lorsqu’on commence à penser plus en profondeur et à s’interroger.
Pourquoi Dieu mettrait t-il des versets qu’on ne peut comprendre dans son coran ?
Pourquoi ne marques t-il pas les versets à problèmes où ne les met-il pas dans une sourate charabia pour simplifier la tâche à ses lecteurs ?

Est-ce que les versets « à problèmes » sont les mêmes pour tout les « cerveaux » ?
Pourquoi met-il dans le même paquet ceux qui veulent maîtriser entièrement le coran et ceux qui cherchent la dissension ? C’est quasi-incompréhensible.

Pourquoi insiste t-il sur le fait que personne à part lui-même ne peut tout comprendre ?
Pourquoi le verset exclue t-il le Messager Muhammad de ceux qui peuvent comprendre le coran entièrement (Nul autre que Dieu, c’est clair, net et indiscutable même pour les bornés) ?

Comment Muhammad peut –il enseigner la sagesse à ses proches s’ils n’a pas une compréhension parfaite du message qu’il transmet ? Et les anges alors ?

On ne peut accéder à ce niveau de réflexion et se poser ce genre de questions que lorsqu’on atteint la conviction que l’auteur de ce livre est le Rabb (LE PROFESSEUR) suprême et qu’il a un enseignement pour ses élèves qui transcende le temps et les porteurs du message.

Le verset 3-7 met une épée de Damoclès logique sur tout verset que l’on pense avoir compris.
Le verset 3-7 prend ainsi l’allure d’un appel permanant à la réflexion et à la liberté de pensée. Tout verset est discutable. Personne ne peut proclamer détenir la vérité incontestable de Dieu. Personne d’autre que le Rabb unique ne peut proclamer être Rabb en islam.

Le verset 3-7 explique à son lecteur qu’il sera jugé par le grand Rabb sur ce qu’il a compris lui-même et que rien ne sert de copier sur le voisin.

That’s coran ! Un océan de sens pour les humains et leurs imaginaires. Un livre capable d’offrir une facette propre à chaque âme qui le lit. Un livre à la seule gloire de la seule certitude que la sagesse puisse trouver.

Ceux qui, hypocritement, disent que cela n’a pas de sens n’ont qu’à voir comment avance la science dite dure de la physique, chimie etc. Les théories sont sur du papier et la vérité de la nature demeure toujours dans la nature, toujours mystérieuse. La vérité naturelle devient de plus en plus complexe au fur et à mesure que l’on s’élève dans le savoir. L’incertitude croit et les questions se multiplient au fur et à mesure qu’on acquiert le savoir et que l’on admire la « sagesse et la science» de la nature.

La science n’avance que par notre compréhension d’elle et non pas par un changement des phénomènes naturels et physiques associés. Pour Dukhani, rien n’est plus normal que de se retrouver dans les mêmes conditions avec le coran. C’est le style de l’auteur.

« 79-24 : Je suis votre Rabb (cheikh/savant) suprême » est un verset prononcé par Firaoun, un minable potentat local qui a semé la zizanie dans son peuple en les divisant (28-4). Le verset 40-28 prouve que Firaoun était un prêtre/cheikh et que le Dieu du peuple de Firaoun était Allah. Il montre aussi que même parmi les notables de Firaoun, il y avait des gens « de dieu » qui œuvraient pour le bien dans un peuple sous dictature. La femme de Firaoun est prise en bon exemple par Allah lui-même au verset 68-11 pour indiquer qu’il ne faut pas jeter l’opprobre sur ceux qui côtoyaient un Feraoun et montre, dans le verset 66-10 qu’il ne faut se fier à ceux côtoient un sage. Quelle belle leçon à méditer pour ceux qui souffraient du Feraoun d’hier, ceux qui souffrent du Feraoun d’aujourd’hui et ceux qui trouvent réconfort auprès de ceux qui se réclament d’un sage ou valeureux martyr d’hier.

Non seulement se proclamer maître ou professeur en islam est du kofr « à la firaoun » mais aussi c’est le signe d’une profonde incompréhension du coran. Même si les cheikhs étaient sincères et racontaient des choses cohérentes, ils devraient êtres malgré tout déclarés stupides car incapables d’enseigner ce qu’ils déclarent enseigner.
De toutes les hérésies possibles et imaginables, Hajj Dukhani ne commettra jamais la plus grosse de toutes, celles qui est admise par tous, et qui consiste à se proclamer cheikh enseignant le deen d’Allah. Quel horreur ! Quel crime !

Le coran enseigne le doute permanent. Le chaytan (diable) est la petite voix qui chuchote en permanence dans nos esprits (sourate 114). Sa mission (voir Chouyoukhs 6) est d’éloigner de la voie de Dieu et donc de la vérité. Il encense (au sens bukhariser) la parole divine par des ragots et égare ceux qui reconnaissent la sagesse d’Allah à l’apparence vestimentaire de ceux qui s’en réclament. (C’est dans Chouyoukhs 2 que Dukhani donne une explication du pourquoi Allah/vérité a donné cette mission au chaytan/mensonge).

Vérité contre mensonge. Jamais le coran n’a présente l’islam comme une lutte du bien contre le mal. C’est une croyance solidement établie chez les Gogs et Magogs. La mission du chaytan est d’égarer de la vérité et si on fait, par hasard, du bien au nom du mensonge, il s’en sert pour faire sa publicité. S’il faut nourrir provisoirement les pauvres pour promouvoir ses mensonges, le chaytan n’hésitera pas à faire la promotion de la charité. Non seulement le coran reconnait que les athées et les idolâtres peuvent faire le bien, mais il précise que les bonnes actions ne seront pas prises en comptes (3-22 et 6-88 par exemple). Le bien au nom du mensonge renforce le mensonge et engendre toujours le mal en fin de compte. Les politiciens le savent bien et le coran interdit aux croyants de recevoir une charité offerte au nom d’un autre que Dieu (ohhila li ghair Allah : 5-3,6-145,16-115). Le coran demande aux croyants de ne pas utiliser leur foi comme moyen de s’attirer la confiance d’autrui (16-92; 16-94) et dénonce la charité ostentatoire (2-264,4-38).

Lorsque le croyant lit le coran, il doit affronter le chaytan, c’est-à-dire cette immonde «culture» de ragots et d’anecdotes stupides qui vient d’on ne sait où et qui prétend expliquer le coran. S’appuyer sur cette montagne de mensonges pour comprendre le coran revient à prendre le chaytan pour Rabb. C’est l’islam des musulmans d’aujourd’hui qui se retrouvent alors à se gaver de l’arbre de Zaqqoum. Dans chouyoukhs 6, Dukhani a largement exposé que le Chaytan, bien que symbolisé pour des raisons pratiques par une entité, n’est que le magma de mensonges érigé en une culture avec ses propres savants , philosophes, croyants et penseurs.

Le mot Hikma (sagesse) est maintes fois évoqué par le coran comme enseigné par les Anbiyas et les messagers. Ce mot a été bien sûr aussi détourné vers un sens contraire par le chaytan pour indiquer la piété aveugle aux bouffonneries de ses livres de hadiths. La sagesse est un état d’esprit de celui qui apprend à discerner les réalités complexes et les sens multiples. Le sage n’est pas un savant. Le sage sait seulement penser et réfléchir. Il sait surmonter les apparences et ne suit pas stupidement le chaytan lorsqu’il s’habille en cheikh.

Muhammad enseignait la réflexion sur les versets d’Allah car le fameux verset 3-7 indique que Muhammad n’en connaissait pas le sens avec certitude (sujet évoqué dans chouyoukhs 8).
C’est cette sagesse, centrée sur la réflexion, que le chaytan a supprimé de l’islam. Le musulman pieux d’aujourd’hui est le prototype même de la non sagesse et de la non réflexion. Il s’interdit lui-même toute réflexion qui n’existe pas dans le tafassir des anciens. Il est devenu le zombie du chaytan qui lui a maquillé l’ânerie en sagesse en lui inculquant qu’il la trouvera dans l’auto castration cérébrale.

Non seulement celui qui se fait expliquer le coran par le chaytan ne comprend rien mais il se retrouve rapidement dans une religion faite de rites stupides, débiles et abrutissants. Il voit le seigneur de l’univers devenir tout rouge à la moindre incartade de sa part. Il trouve de la spiritualité à se mettre en file, front sur le sol, croyant pouvoir viser un gros cube dans le Sahara tout en étant sur une grosse boule sphérique appelée Terre. En réalité, alors que sa visée se perd dans les nuages à longue distance, elle entre directement dans les fesses du pieux de devant à courte distance.

Nombreux sont ceux qui, hypocritement, repoussent la pratique de la salat et du Hajj aux derniers jours de leur vie. Mais Allah n’est pas facile à duper. Malheureusement pour eux, ce n’est pas quand ils commencent à perdre leur vigueur intellectuelle qu’ils découvriront la voie de la sagesse. Ils suivront le pas de ceux qui ne réfléchissent pas ou n’ont pas réfléchis. Leur esprit sera entièrement nourri de l’arbre de Zaqqoum. Les plus « pieux » passeront par Yathrib pour se jeter spontanément dans BATNI MAKKATA. Ils deviennent friands de petites recettes présentées comme infaillibles pour entrer au Paradis. Incapable de faire fonctionner ses neurones, le Gog super-pieux (on rappelle que Juj=fausse perle) passera les derniers jours de sa vie à faire marrer le chaytan en faisant rouler stupidement de fausses perles entre les doigts croyant ainsi nager dans la voie de Dieu (yousabbihou).

Totalement égaré par le chaytan, il se présentera devant les portes de l’enfer en croyant être devant les portes du paradis et n’aura que le seul pardon d’Allah comme recours.

6-21 وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللّهِ كَذِبًا أَوْ كَذَّبَ بِآيَاتِهِ إِنَّهُ لاَ يُفْلِحُ الظَّالِمُونَ Qui donc est plus injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah, ou qui traite de mensonge Ses versets ? Les injustes ne réussiront pas.
6-22 وَيَوْمَ نَحْشُرُهُمْ جَمِيعًا ثُمَّ نَقُولُ لِلَّذِينَ أَشْرَكُواْ أَيْنَ شُرَكَآؤُكُمُ الَّذِينَ كُنتُمْ تَزْعُمُونَ

Et le Jour où Nous les rassemblerons tous puis dirons à ceux qui auront associé : «Où sont donc vos associés que vous prétendiez ? est plus injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah, ou qui traite de mensonge Ses versets ? Les injustes ne réussiront pas.

6-23 ثُمَّ لَمْ تَكُن فِتْنَتُهُمْ إِلاَّ أَن قَالُواْ وَاللّهِ رَبِّنَا مَا كُنَّا مُشْرِكِينَ

Alors il ne leur restera comme excuse que de dire : «Par Allah notre Seigneur ! Nous n’étions jamais des associateurs».
6-24 انظُرْ كَيْفَ كَذَبُواْ عَلَى أَنفُسِهِمْ وَضَلَّ عَنْهُم مَّا كَانُواْ يَفْتَرُونَ

Vois comment ils mentent à eux-mêmes ! Et comment ils sont abandonnées ce qu’ils inventaient !
6-25 وَمِنْهُم مَّن يَسْتَمِعُ إِلَيْكَ وَجَعَلْنَا عَلَى قُلُوبِهِمْ أَكِنَّةً أَن يَفْقَهُوهُ وَفِي آذَانِهِمْ وَقْرًا وَإِن يَرَوْاْ كُلَّ آيَةٍ لاَّ يُؤْمِنُواْ بِهَا حَتَّى إِذَا جَآؤُوكَ يُجَادِلُونَكَ يَقُولُ الَّذِينَ كَفَرُواْ إِنْ هَذَآ إِلاَّ أَسَاطِيرُ الأَوَّلِينَ

Il en est parmi eux qui viennent t’écouter, cependant que Nous avons entouré de voiles leurs cœurs, qui les empêchent de comprendre (le Coran), et dans leurs oreilles est une lourdeur. Quand même ils verraient tout verset (ayat) ils ne sauraient en prendre soin. Et quand ils viennent disputer avec toi, ceux qui rejettent disent alors : «Ce ne sont que des légendes des anciens». (Pour les lecteurs capables de double sens, prière noter qu’il y a deux types de rejet, celui du texte par les athées et celui de la signification par les idolâtres. Athéisme et salafisme s’unissent pour dire que c’est des histoires d’anciens)

L’avènement du coran n’a rien changé à la nature humaine. Le chaytan, par la volonté de Dieu, a réintroduit ses rites stupides. La voie de Dieu s’est retransformée en religion, c’est-à-dire en un ensemble de pratiques où celui qui a réclamé le libre arbitre transfère lâchement sa charge spirituelle vers son enveloppe biologique.

L’islam n’est pas une religion. C’est une sagesse et une voie entièrement centré sur la parole divine et l’enseignement d’un grand professeur. L’islam est la dette (deen) du sage envers la sagesse et du libre penseur envers la pensée. A eux de la reconnaitre lorsqu’elle vient à eux.

Dans chouyoukhs 5, nous avons vu que la salat est un acte de connexion à Dieu à travers ses paroles. Lors de cette connexion, le coran guide les interconnexions cérébrales des neurones du croyant par les interconnexions de versets dans le but de créer, pour chaque croyant, sa propre image mentale d’Allah et des ses enseignements. Comme la vérité du monde matériel est perçue différemment par chaque de nous au travers des deux petits trous qui lui servent de yeux, la vérité d’Allah se révèlera différemment à chaque connecté à travers sa propre âme. Il n’y a que des élèves D’Allah sans qu’aucun n’englobe sa science. Le connecté à Allah apprend alors à identifier dans le monde réel les méchants virus à barbes et turbans qui brandissent les fausses indications routières pour la route du paradis.

La Salat permet d’obtenir la Zakat. C’est à dire la purification de l’esprit par l’élimination des dégâts causés par tous les virus œuvrant à la gloire par le chaytan.

Le Saoum est une retraite spirituelle pour la méditation et la réflexion où on ne parle pas aux humains, à l’abri de tout nouveau virus.
Hajj est le débat et l’argumentation autour de la parole de Dieu. Le Hajj (la personne) répond à ceux qui ont exprimé la volonté de se connecter à Allah en utilisant la parole d’Allah et la raison comme seuls anti-virus.

Jamais une religion n’a été aussi spirituelle et aussi centrée sur la parole sage et la réflexion avec un livre scellé à étudier et en qui on peut acquérir une confiance aveugle. Un guide pour la pensée existentielle et sur Allah. On n’en vient qu’aux mains et au corps que pour défendre la justice, la veuve et l’orphelin. L’islam de Hajj Dukhani n’est pas celui qui se pratique en Tunisie et dans les pays musulmans.

Il s’agit d’islams totalement différents. Ce n’est pas Hajj Dukhani que l’on piègera avec des phrases vides de sens comme « l’islam est notre religion à tous ». L’islam des musulmans d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’islam de Dukhani. Une prison faite des 5 lettres de l’alphabet pour former le mot islam ne peut emprisonner le Jinn (imaginaire) de Dukhani.

Le deen de Hajj Dukhani est 100% basé sur les paroles d’Allah et sur ce qu’a fait Allah. Rien n’est mélangé avec les paroles d’Allah sauf sa réflexion personnelle pour sa consommation personnelle, même s’il la met à disposition des autres élèves d’Allah en leur disant de s’en méfier. Hajj Dukhani rendra à son Dieu son Amana à l’état pur et exposera à son professeur ce qu’il a compris de la leçon.

Quand Hajj Dukhani se trompe ou fait de mauvaises interprétations, il le fait conformément à la marge de manœuvre qu’Allah lui a laissé pour sa liberté de penser. Jamais il ne tentera de déclarer un verset faux, obsolète, mansoukh ou dépassé comme le font les faux mo’minin.

Hajj Dukhani n’altérera jamais le livre qui a libéré son esprit. Hajj Dukhani fait tout son possible pour ne contredire aucun verset et constate, non sans ironie, que les super pieux ne l’aident pas beaucoup.

14-1 الَر كِتَابٌ أَنزَلْنَاهُ إِلَيْكَ لِتُخْرِجَ النَّاسَ مِنَ الظُّلُمَاتِ إِلَى النُّورِ بِإِذْنِ رَبِّهِمْ إِلَى صِرَاطِ الْعَزِيزِ الْحَمِيدِ Alif, Lam, Ra . (Voici) un livre que nous avons fait descendre sur toi, afin que – par la permission de leur Professeur/Rabb – tu fasses sortir les gens des ténèbres vers la lumière, sur la voie du Tout Puissant, du Digne de louange,

Hajj Dukhani a prouvé dans ses articles que la marge de manœuvre pour la pensée laissé par le coran est énorme. Elle est en réalité infiniment plus grande que celle de ceux qui « n’ont pas de livre de confiance». Ceux là s’agglutinent autours de penseurs humains défaillants comme les philosophes et autres intellectuels. Ils errent dans l’autre religion du Chaytan, celle qu’il a élaborée pour les non croyants. Une religion toute aussi riche en doctrines et stupidités que celles des croyants.

En moins d’un siècle, le chaytan a téléporté spirituellement tous ses athées croyants d’un univers stationnaire vers un univers issu d’une fluctuation du vide. C’est dire combien l’athée est spirituellement léger.

14-24 أَلَمْ تَرَ كَيْفَ ضَرَبَ اللّهُ مَثَلاً كَلِمَةً طَيِّبَةً كَشَجَرةٍ طَيِّبَةٍ أَصْلُهَا ثَابِتٌ وَفَرْعُهَا فِي السَّمَاء N’as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s’élançant dans le ciel ?
14-25 تُؤْتِي أُكُلَهَا كُلَّ حِينٍ بِإِذْنِ رَبِّهَا وَيَضْرِبُ اللّهُ الأَمْثَالَ لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَذَكَّرُونَ Il donne à tout instant ses fruits, sur autorisation du professeur. Allah propose ses paraboles à l’intention des gens peut être s’en rappelleront t-ils.
14-26 وَمَثلُ كَلِمَةٍ خَبِيثَةٍ كَشَجَرَةٍ خَبِيثَةٍ اجْتُثَّتْ مِن فَوْقِ الأَرْضِ مَا لَهَا مِن قَرَارٍ Et une mauvaise parole est pareille a un mauvais arbre, déraciné de la surface de la terre et qui n’a point de stabilité.
14-27 يُثَبِّتُ اللّهُ الَّذِينَ آمَنُواْ بِالْقَوْلِ الثَّابِتِ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَفِي الآخِرَةِ وَيُضِلُّ اللّهُ الظَّالِمِينَ وَيَفْعَلُ اللّهُ مَا يَشَاء Allah affermit les croyants par une parole ferme, dans la vie présente et dans l’au-delà . Tandis qu’Il égare les injustes. Et Allah fait ce qu’Il veut.

La parole d’Allah est un arbre qui ne finit pas de donner ses fruits. Encore une fois, le coran est déclaré « inachevable »contrairement, entre autres, à l’essence du salafisme qui déclare qu’il a été achevé par les « anciens ». La table d’Allah est toujours servie pour ceux qui veulent s’y alimenter. Hajj Dukhani se gave de coran et sait qu’il ne finira jamais d’en savourer les doubles sens comme on savoure les saveurs dans un plat.

Ceux qui lisent le coran comprennent que les prophètes ne sont pas des surhommes. Voilà ce que disent les messagers d’Allah :

14-11 قَالَتْ لَهُمْ رُسُلُهُمْ إِن نَّحْنُ إِلاَّ بَشَرٌ مِّثْلُكُمْ وَلَـكِنَّ اللّهَ يَمُنُّ عَلَى مَن يَشَاء مِنْ عِبَادِهِ وَمَا كَانَ لَنَا أَن نَّأْتِيَكُم بِسُلْطَانٍ إِلاَّ بِإِذْنِ اللّهِ وَعلَى اللّهِ فَلْيَتَوَكَّلِ الْمُؤْمِنُونَ Leurs messagers leur dirent : «Certes, nous ne sommes que des humains comme vous. Mais Allah favorise qui Il veut parmi Ses serviteurs. Il ne nous appartient de vous apporter quelque preuve, que par la permission d’Allah. Et c’est en Allah que les croyants doivent placer leur confiance.

Hajj Dukhani renie, par le coran, l’islam de son peuple. Ils ont leur islam et il a le sien. Il n’est pas des leurs.

Hajj Dukhani ne mangera jamais de la chienlit cultivée par leurs prêtres. Plus jamais. Hajj Dukhani n’a pas fini de vomir ce qu’ils lui ont fait absorbé dans son enfance.

Les Anbiya sont des humains capables de commettre de très grosses bourdes. Le champion toutes catégories de la plus grosse bourde de l’histoire des Anbiya est probablement notre cher Abraham. Le voilà qui, suite à un simple rêve, s’en va pour égorger son propre fils.

Comment peut – on commettre une si grosse bêtise ?

Quiconque, de nos jours, entreprendrait d’égorger un des ses enfants suite à un rêve se ferait illico-presto emprisonner ou interner en asile psychiatrique. Un immonde criminel dira t’on de lui. Un fou diront les plus cléments.