Selon son avocate Radhia Nasraoui, Amina est désormais accablée d’une nouvelle accusation celle d’outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions selon l’article 154 du code pénal tunisien.

Une accusation qui serait survenue suite à sa dernière audience et durant laquelle certains avocats ont parlé du fait qu’Amina leur a révélé des cas de torture dans la prison ou elle est incarcérée…

Est puni d’un AN d’emprisonnement et de 120 dinars d’amende quiconque, par parole, gestes ou menace se rend coupable d’outrage à un fonctionnaire public ou assimilé dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonction.
ARTICLE 125 du code Pénal

La situation devient de plus en plus critique, pour AMINA face à un acharnement féroce et injustifié sauf peut être par la haine de la femme qui habite ces dirigeants du gouvernement décidé à faire d’AMINA un exemple pour toutes les femmes qui oseront dans le future faire face à l’islamisme du pays.

Jusqu’à quel point AMINA devrait supporter cette injustice?
Jusqu’à quel point la jeune et débutante mais non moins efficace militante AMINA tiendra ?
Pourrions-nous les regarder l’oppresser jusqu’à ce qu’elle craque? et atteindre ainsi du même coup les valeurs qu’elle représente et défend pour que les gens n’osent plus les défendre également et se laissent faire …

Remarque:

AMINA a de bonnes relations avec les gardiennes on a pu le constater le jour du procès

COMITE DE SOUTIEN POUR l’ACTIVISTE FEMINISTE TUNISIENNE « AMINA (Femen)»

La Tunisie est un état civil et les femmes tunisiennes sont libres
Amina-18 mai 2013

Combattons l’injustice ! Combattons l’intégrisme !

Aidons AMINA ! Aidons-nous nous-même !