Chassée par la censure et la stigmatisation telle une sorcière du Moyen Âge, Amina Sboui alias Amina Femen a été invité à une émission où la peopolisation de l’insignifiant a servi de passerelle au conservatisme débridé, au point de virer au lynchage public.
Eya, 13 ans, brûlée vive par son père : cela s’est pourtant passé en Tunisie… en 2014 !
Mercredi, 4 juin, à la Cité Ibn Khaldoun, un père a brûlé sa fille, Eya, 13 ans, après l’avoir vue dans la rue avec un de ses camarades. Le père qui s’est senti déshonoré a aspergé sa fille d’essence et a mis le feu à son corps. Il est actuellement en état d’arrestation. Admise au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Eya a succombé à ses brûlures, après une agonie qui a duré des jours. Pour certains, ce crime terrifiant est un fait divers qui pourrait se passer dans n’importe quelle société et pas seulement en Tunisie. D’autres s’indignent en situant les faits dans un cadre plus général qui fait la lumière sur la posture de la femme dans la société tunisienne.
La criminalisation des mouvements sociaux en Tunisie est-elle une réponse à la crise ?
Considérés comme un frein à la stabilité économique et sociale, les mouvements sociaux et contestataires subissent une répression policière et judiciaire qui tranche avec les espoirs d’une Tunisie « post-dictatoriale ». Le nombre des syndicalistes, activistes et manifestants ou sitineurs en prison, violentés ou poursuivis par la justice, est de plus en plus croissant.
قنابل الدخان والفرقعات الإعلامية في تونس
من الطبيعيّ أن تشهد الساحة السياسيّة بعض المواقف الطريفة أو أن تتناقل وسائل الإعلام “الشطحات” أو بعض التصريحات الشاذّة، ولكن الغريب هو أن تحظى بنفس أهميّة مآسي عدّة عرفتها البلاد خلال السنوات الثلاث الأخيرة، بل وتتمكّن بعض الأحداث العابرة أو الآراء الشّاذة من تغطية مسائل وقضايا مصيريّة كواقع الحياة السياسيّة وقضيّة الشهداء ومسألة الإصلاحات الهيكليّة في القطاع العموميّ.
La nudité n’est pas un péché en Islam
La journée de la femme a été l’occasion pour notre Amina nationale de se rappeler au souvenir des Tunisiennes et des Tunisiens par un nouveau coup d’éclat à Paris avec des copines. Nos Amazones postmodernes ont fêté Ève de la meilleure façon, déambulant dans la rue dans le plus simple appareil, ainsi que Dieu créa l’humain. Cette nudité ne doit faire horreur qu’aux pudibonds et tous ceux qui n’y voient que la hideur qui est en eux.
La Polit-Revue : Libéralisme masqué, tractations diplomatiques, et néo-féminisme
Poursuivi jusque Genève en marge de la 25ème session du Conseil des droits de l’Homme par l’affaire Jabeur Mejri, le président Marzouki a finalement libéré le « blasphémateur de Facebook » avant de lever l’état d’urgence jeudi 6 mars. Une atmosphère d’apaisement qui risque d’être éphémère, la veille de la reprise lundi du procès des Ligues de protection de la révolution
De Amina Tyler à Amina Sboui : Le livre des confidences
Quand on m’a proposé de lire la biographie d’Amina Sboui, plus connue sous le nom de « Amina Femen » ou « Amina Tyler », j’ai tout de suite fait la moue. Bien que soutenant ses causes sur le fonds, la forme qu’elle a utilisée ne m’avait pas convaincu à l’époque.
La lecture de ce livre, m’a permis de passer outre ces préjugés : Amina Sboui n’est pas Amina femen ni Amina Tyler. Le personnage public surmédiatisé est à mille lieues de la personne elle-même.
La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?
En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.
Amina en liberté conditionnelle
Amina est sortie de prison. Détenue depuis près de deux mois et demi, la jeune Femen de 19 ans est désormais en liberté conditionnelle.
Toujours détenue, Amina Sboui obtient un non-lieu pour « outrage et diffamation de fonctionnaire »
L’annonce du non-lieu a été accueillie comme une « victoire » par le camp de la jeune Femen tunisienne, Amina Sboui, ainsi que l’a déclaré son avocat Ghazi Mrabet : « la justice a commencé à comprendre qu’ [Amina] est injustement poursuivie. ».
Reportage au tribunal de M’saken : Amina, encore libre de dénoncer
De la jeune fille que tout le monde essayait de raisonner à l’époque de son action Femen, Amina est devenue, en prison, une militante, qui dénonce des cas de maltraitance au détriment de sa liberté. Sera-t-elle désormais prise au sérieux par ses détracteurs et par la justice, qui ne voyaient en elle qu’une provocatrice ?
L’observatoire : L’acharnement judiciaire contre Amina Sboui continue
Paris-Genève, le 23 juillet 2013. La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la […]
L’ATFD organise une soirée de solidarité avec Amina Sbouai
L’ATFD, Association tunisienne des femmes démocrates, organise une soirée de solidarité avec Amina Sbouai ce mardi 23 juillet. Un événement […]
M’saken : Le procès d’Amina reporté au 29 juillet 2013
Amina a comparu aujourd’hui, 22 juillet, devant tribunal d’Msaken pour “outrage à un fonctionnaire public“ et de “diffamation” selon l’article 245 du code pénal. Le procès a finalement été reporté au 29 juillet 2013.
غازي مرابط : أمينة في كامل مداركها العقلية، وغداً سنكشف حقائق خطيرة أمام المحكمة
التقينا بالأستاذ غازي مرابط الملتحق حديثاً بهيئة الدفاع عن أمينة قصد التعرف على اخر المستجدات في قضيتها أو بالأحرى في مجموعة التهم الموجهة إليها، و افادنا هذا الأخير أن عديد الحقائق الخطيرة سيتم كشفها فيما يتعلق بهذه القضية وأكد أن منوبته في كامل مداركها العقلية على عكس ما صرح به والدا أمينة في برنامج “لاباس” …
Amina de nouveau en procès le 22 juillet pour outrage à un fonctionnaire public
Dernière mise à jour du Vendredi 19 juillet 2013. : Deux chefs d’accusation supprimés puis remis en appel pour Amina. Le cas d’Amina est devenu une affaire politique au-delà du dossier judiciaire. L’avocat d’Amina, maître Halim Meddeb a confirmé aujourd’hui que les deux chefs d’accusation, “association de malfaiteurs” et “outrage à la pudeur” auraient été supprimés par le juge d’instruction de Kairouan faute de preuves suffisantes dans le dossier. le Ministère public a fait appel pour qu’ils soient gardés. Et le dossier d’Amina va être prochainement transféré au parquet de Sousse.
Weld El 15 rejoint le comité de soutien d’Amina
Le rappeur Alaa Yacoubi, alias Weld El 15, vient de rejoindre le comité de soutien d’Amina. Il était présent ce matin 17 juillet au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens pour la conférence de presse du comité de soutien de la jeune Femen, en prison depuis près de deux mois.
L’acharnement contre Amina continue de plus belle…
Selon son avocate Radhia Nasraoui, Amina est désormais accablée d’une nouvelle accusation celle d’outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de […]
Femen, l’agitation ou l’illusion d’action
Les trois Femen ont été libérées dans la nuit du 26 au 27 juin 2013 suite à un procès en appel. Elles ont regagné l’Europe le jeudi 27 au matin. Elles ont exprimé publiquement leurs « regrets » et disent ne pas avoir « mesuré la portée de leur action en Tunisie »… puis leur « dé-regret », lors d’une conférence de presse organisée à Paris.
Comité de soutien d’Amina : « Les chefs d’inculpation contre elle ne sont pas fondés »
Demain jeudi 4 juillet doit avoir lieu le procès en appel d’Amina “Tyler” Sboui, Femen tunisienne, incarcérée depuis le 19 mai dernier pour avoir écrit le mot “Femen” sur un muret d’un cimetière à Kairouan et pour détention de gaz lacrymogène.
De qui vient le mensonge ? Des Femen ou des prisonnières tunisiennes ? Et pourquoi ?
Voici un article basé sur une enquête qui nuance les propos des Femen, tenus lors d’une conférence de presse, sur les raisons d’incarcération de la plupart des femmes en Tunisie. Je ne m’étalerai ni sur les conditions carcérales exécrables, ni sur la justice qui continue d’agir sur ordre politique, car se sont des évidences. La question qui me turlupine est plutôt la suivante: Pourquoi les trois Femen ont donné une version saugrenue, non pas de l’état des prisons, mais des motifs d’incarcération des femmes qui y croupissent.