Jihadiste en Irak, impliqué dans les événements du Mont Chaambi et dans l’affaire du dépôt d’armes de Mnihla, suspect d’avoir participé à l’assassinat de Chokri Belaïd… Boubaker Al-Hakim, que le ministère de l’Intérieur a présenté aujourd’hui 26 juillet comme le tueur de Mohamed Brahmi, est depuis longtemps connu des services de police français et tunisiens.
Il est le principal suspect de l’assassinat de Mohamed Brahmi. C’est lui qui, hier à midi, aurait tiré sur Brahmi à 14 reprises avec une arme automatique de calibre 9 mm, avant de prendre la fuite à moto. La même arme qui avait été utilisée pour tuer Chokri Belaïd le 6 février.
Il est d’ailleurs également mis en cause dans l’assassinat de Chokri Belaïd, puisqu’il serait lié au tueur présumé, Kamel Gadhguadhi.
Mais si le nom de Boubaker Al-Hakim n’a été révélé qu’aujourd’hui 26 juillet lors d’une conférence de presse tenue par le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou, l’homme n’est pas un inconnu.
Âgé de 30 ans et qualifié par le ministère d’ « élément salafiste extrémiste », ce Franco-Tunisien était déjà recherché en Tunisie, suspecté d’être impliqué dans la contrebande d’armes venant de Libye (son nom est cité dans l’affaire du dépôt d’armes de Mnihla). Il y a quelques jours, la police avait même tenté de l’arrêter à son domicile de la Cité La Gazelle, non loin de celui de Brahmi. Mais Al-Hakim avait pu s’enfuir, ne laissant derrière lui que quelques armes.
Le nom de Boubaker Al-Hakim se trouve également dans la liste des personnes recherchées dans les événements du Mont Chaambi, dévoilée fin mai par le ministère de l’Intérieur.
Du 19e arrondissement de Paris au jihad en Irak
Mais Boubaker Al-Hakim, né à Paris de parents tunisiens, est surtout connu pour son passé de jihadiste en Irak, qui lui a valu d’être condamné en France, en 2008, à une peine de 7 ans de prison ferme, avec une période de sûreté des deux tiers. Il organisait en effet, depuis 2004, la filière de recrutement et d’envoi de combattants djihadistes en Irak.
Son parcours est semblable à celui de beaucoup d’autres jeunes engagés dans ce que l’on appelait alors la « filière irakienne ». Al-Hakim vit dans un HLM du 19e arrondissement de Paris avec sa mère, ses deux frères et ses deux sœurs. Échec scolaire, difficultés économiques, sentiment de marginalisation… À l’âge de 17 ans, il commence à fréquenter la mosquée de son quartier, puis s’intéresse à l’islamisme. À 18 ans, il se rend en Syrie pour étudier l’islam et améliorer sa connaissance de l’arabe. Nous sommes en 2002. Al-Hakim revient en France quelques mois plus tard. Il porte désormais la barbe et le « qamis ».
En 2003, Al-Hakim et d’autres jeunes islamistes du quartier des Buttes-Chaumont se font particulièrement remarquer lors des manifestations contre la guerre en Irak. C’est là qu’il est repéré par les services de renseignement français.
Al-Hakim retourne ensuite en Syrie, d’où il part pour l’Irak au moment de la chute du régime de Saddam Hussein, invoquant des « raisons humanitaires » à son voyage. Il travaille en effet à l’époque comme traducteur pour des journalistes et des ONG françaises présents sur place.
De retour en France, il se marie et devient père d’une petite fille, puis part une troisième fois pour la Syrie, d’où il compte se rendre en Irak. Il convaint alors son frère Redouane de le suivre. Ce dernier deviendra d’ailleurs, en juillet 2004, le premier jihadiste français à être tué en Irak.
Al-Hakim, lui, n’a jamais atteint l’Irak. Il est arrêté à la frontière syro-irakienne alors qu’il tente de passer sans passeport. Il passe une année dans les geôles syriennes, avant d’être extradé vers la France en janvier 2005. Il a alors 21 ans.
Mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », il est placé sous mandat de dépôt avant d’être jugé puis condamné en 2008.
Quant à la suite de l’histoire, elle est aujourd’hui encore inconnue. Reste à savoir quand Boubaker Al-Hakim a été libéré, et quand et dans quelles conditions il s’est rendu en Tunisie.
يعني حسب كلامها فمة امكانية يكون بوبكر هذا هو محمد مراح ثاني تستخدمو المخابرات الفرنسية؟
شوفو هذي فرانسا في شكون تقبل تي وقتاش ميش يهبطولهم لوبان؟ تي اكهو السيد من صنع فرنسي يعني صنع في فرنسا وهاكم تشوفو حتى كاتبة المقال تقدم فيه على هذا الاساس
الجماعة الي كان يخدم عندهم في فرانسا راهم في تونس توا ، عادوا الى الوطن و بعد الثورة ترقى وولى قائد فرقة فرعية الجماعة هاذم خدمتهم التجارة بالسلاح والممنوعات ماهمش مختصين في الاغتيالات وممكن زادة يكونو يدخلو في السلاح لاستعماله في الانتخابات او ضرب الجيش أو ايضا ارسال الشباب الجاهل الى سوريا
في برشة بلدان اذا تلقى الممنوعات والسلاح يدور والمجرم لاتطاله يد العدالة يقولو داخلة فيها الحكومة
قالو في الداخلية نهار 26 جويلية الي السلاح هو بيدو مانتصورش انو ثمة سلاح واحد يدوروا فيه بين بعضهم هذا يعني السلاح شخصي وبالتالي الي قتل بالعيد هو بيدو الي قتل البراهمي وان عملية اغتيال بالنسبة للجماعة هاذم حاجة ماهيش متاع كل يوم وماينفذها الا الي عندو خبرة سابقة والي نجح قبل هو الي يتولى التنفيذ وثمة المنفذ و مساعدي المنفذ
الاغتيال الثاني في رصيد القاتل وينجم يكون موش الي في التصويرة تي حاصيلو واحد من الشباب
تعرفو التصريحات والتصاور هذي كيما الي يعكس ضوء الشمس بمرآة على الحائط ويقلك برا شدو
بالتالي مايهمناش شكون قتل المهم هو شكون وراء الي قتل
طريقة الاغتيال بدائية جدا وهي من صنع محلي ومن تنفيذ شخص مبتدا شوفو قداش قرب من بلعيد قبل مايضرب نفس الشي تقريبا مع البراهمي زعمة يطلعش القاتل ناقص نظر؟ ولا خايف على الفلوس؟ والمشكلة وين جاي على فيسبا وهارب على فيسبا مايخافش لايتشد؟ ممكن ثمة شكون يستنى فيه
نلاحظ حرص على القتل في الجريمتين وكان ينجمو حتى يضربوه ولا يحرقولو كرهبتو ولا دارو لكن موش هذا المطلوب والفلوس مايخذها الا مايتخلص منو يعني هذا التحريض والدعوات للقتل ماعندهم حتى دخل مباشرلكن يظهروا النوايا على الاقل
ميش نقولو قتلو البراهمي خاطر كافر؟
ايا نقولو اطراف اجنبية تحب تدخلها بعضها وتهيج الشعب على الحكومة والمجلس تجي في وسط رمضان في الصيف وجاي عيد …الخ وتعمل الجريمة هذي وقت الشعب التونسي دايخ ولاهي في كرشو زعمة موش يستناو بعد رمضان خير؟ وخاصة هي ميش تخوض بطبيعتها بعد رمضان هذا ينطبق على المعارضة ايضا موش كان الاطراف الاجنبية
…تي حاصيلو برشة تفاصيل
Je salut aussi l’auteur… 8)
Les frères El Hakim ont fait l’objet d’un article en février 2005 dans Libération, en détail, le parcours de celui que les autorités désignent comme le coupable (non présumé) des assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
http://www.liberation.fr/grand-angle/0101519868-destination-fatale
[…] le portail tunisien Nawaat, Boubaker Hakim a entamé son virage vers l’islam radical à 18 ans, à la suite d’un […]
[…] Selon le portail tunisien Nawaat, Boubaker Hakim a entamé son virage vers l’islam radical à 18 ans, à la suite d’un voyage en Syrie au retour duquel il portait la barbe et le qamîs, sorte de djellaba. « En 2003, Al-Hakim et d’autres jeunes islamistes du quartier des Buttes-Chaumont se font particulièrement remarquer lors des manifestations contre la guerre en Irak. C’est là qu’il est repéré par les services de renseignement français », écrit le site. […]
[…] Pire encore, les mêmes juges qui jettent en prisons les jeunes qui dénoncent les exactions de la police, libèrent les terroristes qui ont tiré sur l’ambassade des Etats-Unis. La même police qui traque les rappeurs est incapable de retrouver les assassins des opposants au régime islamiste. Chokri Belaïd et plus récemment de Mohamed Brahmi. […]
[…] of jail an imprisoned terrorist) that were foiled by the French authorities in 2008 and 2010. An ex-member is alleged to have been involved in the assassination of Mohamed Brahimi, a Tunisian politician. Finally, the Artigat foreign fighter network had linkages to the Merah […]
[…] of jail an imprisoned terrorist) that were foiled by the French authorities in 2008 and 2010. An ex-member is alleged to have been involved in the assassination of Mohamed Brahimi, a Tunisian politician. Finally, the Artigat foreign fighter network had linkages to the Merah […]
[…] D’après le site Nawaat, à l’âge de 18 ans, il fait plusieurs voyages de la France vers la Syrie et l’Irak. En 2004, il convainc son frère Redouane de le suivre. Ce dernier sera tué en Irak tandis qu’Al Hakim sera arrêté à la frontière syro-irakienne alors qu’il tente de passer sans passeport. […]
[…] وحسب موقع نواة، في عمر الـ18 عشر سافر مرّات عديدة من فرنسا إلى سوريا والعراق وفي سنة 2004 أقنع أخاه رضوان باتّباعه وقد قتل رضوان في العراق، في حين أنّ الحكيم “تمّ توقيفه على الحدود السورية العراقية عند محاولته المرور دون جواز سفر”. […]
[…] Mouqatel, de son vrai nom Abou Bakr al-Hakim, est un élément “terroriste”, selon le ministère de l’Intérieur. Dans la […]
[…] 5 giorni dal voto. In un video diffuso tramite uno dei canali ufficiali dello Stato Islamico (Is), Abu Bakr al Haqim e altri militanti dell’Is hanno rivendicato a distanza di più di un anno […]