C’est d’une seule voix que les diplomates tunisiens de carrière, anciens ambassadeurs et consuls généraux réunis dans leur association ont brocardé les propos politiciens du président provisoire, candidat à sa propre succession.
Bien que responsable de la haute diplomatie du pays, M. Moncef Marzouki s’est laissé aller à son péché mignon consistant à dénigrer autrui. Or, en l’occurrence, il ne réalisait pas qu’il se dénigrait lui-même tout en rabaissant le pays, salissant son image de marque.
Une diplomatie ternie par la présidence
Car cette image n’a été ternie que depuis son arrivée à Carthage avec ses choix irresponsables et sa décision de laisser sur la touche des compétences avérées, leur reprochant le fait d’avoir servi le pays sous la dictature. Ce faisant, il faisait fi de leur talent certain et de leur dévouement à servir la patrie, ce même dévouement qui a permis de limiter les affres des dérives de la dictature, empêcher que la diplomatie tunisienne soit aussi corrompue que celle des autres dictatures.
C’est un tel manque flagrant d’objectivité que dénonce l’association des anciens diplomates de Tunisie et auquel je me joins, y apportant mon propre témoignage.
Car — et je l’ai rappelé ici même (Ces injustices de la dictature qui n’ont pas été levées au ministère des Affaires étrangères) —, j’ai servi aussi mon pays sous l’ancien régime, m’élevant contre elle, comme d’autres, dans la discrétion, la réserve nécessaire et sans le bruit qui nuit à l’efficacité. Cela dura un temps, profitant au pays et à son peuple, jusqu’à ce que le dictateur décide de ne plus supporter un militantisme en catimini, mais redoutable, me rayant injustement du cadre diplomatique.
Au lendemain de la révolution, réclamant mon droit comme d’autres, j’ai eu la surprise de voir le président opposer son véto, juste au prétexte que j’avais servi sous l’ancien régime, faisant fi du militantisme avéré. Dans le même temps, il acceptait l’intégration dans la diplomatie d’incompétences notoires, juste au vu de leurs états de service, non pas pour la patrie, mais pour les partis au pouvoir.
Ainsi, quand M. Marzouki fustige le rendement de la diplomatie tunisienne et de ses performances « tout au long de l’ère de l’État national », il viole la vérité historique, ne faisant qu’un transfert psychologique, prenant pour étalon les années de son mandat, sa propre pratique de la diplomatie.
Une diplomatie au service de la patrie
Il s’agit ici bien plus que ce que le communiqué de l’association des anciens chefs de mission diplomatique et consulaire considère une évaluation « en contradiction avec l’histoire de la diplomatie tunisienne et son registre riche de réalisations réelles et tangibles au service des intérêts supérieurs de la Tunisie à différents niveaux économique, social, culturel, éducatif ».
De fait, il est même question d’un grave manque non seulement à l’objectivité, mais à l’éthique politique et diplomatique, qui est susceptible de poursuites judiciaires, car on pourrait y voir de la diffamation pour des consciences et des compétences qui ont souffert et souffrent juste pour avoir fait leur devoir, celui de servir la Tunisie, et non point de s’en servir.
Aussi, l’association est-elle bien en droit de noter que «le registre de la diplomatie tunisienne ne peut être entaché ni ignoré et c’est grâce à cette diplomatie dévouée et infatigable que la Tunisie a pu jouir d’un grand prestige et d’un profond respect sur la scène internationale dans ses différents cercles».
En effet, contrairement à ce que colporte le candidat Marzouki, dans sa grande majorité, « la diplomatie tunisienne a toujours été la force douce et active au service des intérêts de la Tunisie à tous les niveaux ainsi que pour la défense des enfants de Tunisie à l’étranger ».
Il est temps que M. Marzouki cesse d’user de mensonges pour servir son ambition dévorante du pouvoir après avoir fait de son supposé militantisme pour les valeurs l’arme efficace pour le conquérir. Car aujourd’hui, cette arme est enrayée, le peuple n’étant plus aussi dupe que le croit le candidat à sa propre succession.
quand la diplomatie tunisienne a servi le pays et non le président ?? quand t’étais consul général à paris jusqu’a 1992 qu’est ce que tu racontais à propos de l’holocoste des islamistes en tunisie ??
quand t’étais écarté c’était pcq une personne plus influante a voulu tn poste, une personne plus serviteur (que serviable) pour Mme Ben Ali , et mnt tu viens dire que la diplomatie tunisienne était forte et influente ?? la diplomatie tunisienne était et elle est encore la diplomatie du coursier et du chauffeur : préparer les vacances de MMe et faire les courses de Mr en temps de soldes ou mm pas besoin
@l’auteur, t’as pas honte de dire que la diplomatie était meilleur à l’époque de Zaba, aucun diplomate n’a servi sa patrie sans une contre partie ( bakchich ou service )…
allez, commed disait Mr Anis, ou était la diplomatie quand le régime benAli menait des tortures contre ses opposants, au contraires, ses pions à l’etranger mettaient tous leurs effort à soigner l’image de leur maitre, qui les nourrits … la honte,
le peupe n’est pas dupe, vous pouvez faire bloc, mails le peuple, avec Mrzouki, vous chassera un jour
@ Mouaten :
Pour être crédible, il faut être véridique :
– Vous dites “aucun diplomate n’a servi sa patrie sans une contre partie ( bakchich ou service )…” : vous parlez certainement d’aujourd’hui. De mon temps, il n’y a avait que des cas isolés de corruption sanctionnés aussitôt qu’ils étaient découverts.
– Vous dites : “ou était la diplomatie quand le régime benAli menait des tortures contre ses opposants, au contraires, ses pions à l’etranger mettaient tous leurs effort à soigner l’image de leur maitre, qui les nourrits …” : là aussi, vous parlez de la diplomatie de MM. De mon temps, à part des cas bien connus et limités, car désignés du doigt et dénigrés, la majorité des diplomates servaient le pays et n’avaient rien à voir avec le palais et sa camarilla.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’on était dans un système qui s’imposait à tous, et la vraie lutte contre la dictature se faisait en catimini, Par contre, d’autres ne luttaient même pas. Ainsi, Marzouki et certains de ses proches soi-disant révolutionnaires acceptaient non seulement le dictateur mais allaient le rencontrer à Carthage pour espérer son aumône alors que les vrais militants des valeurs agissaient en silence, sans bruit, mais avec efficacité. Eux ne cherchaient pas la gloriole !
Effectivement, le peuple n’est pas dupe, c’est ce que je dis depuis toujours, et demain il réservera à MM la place que ses actes et ses mensonges lui font mériter. Car il a commis la plus grave faute, le péché du faux et de l’usage de faux.
A vous lire Mr, on croirais lire la déscription de la diplomatie Suedoise, Américaine, ou française. Je vous prie de ne pas essayer de nous faire croire que toute la Tunisie était gangrènée par la corruption et que la diplomatie Tunisienne était hors d’atteinte du fait du militantisme de ces artisans que vous prétendez en faire partie. Aussi, veuillez remarquer que vous comparez la dictature que vous serviez avec d’autres dictatures. c’est abèrant. Nous ne somme pas des idiots pour croire tous ces bobards. أضنّ بأنّك لا بؤمن بالحرّيّة و لكنّك تؤمن بتحسين شروط الدّكتاتوريّة
Aux deux auteurs des commentaires ci-dessus je ne dirai que:
“Pardonnez leur seigneur, car il ne savent ce qu’ils font”, ou plutôt, ce qu’ils disent.
YA WILDI RAHOU IL AGONISE ( POLITIQUEMENT PARLANT ).
Il est tout à fait possible que certains comportements d’apparence rationaliste et nationaliste soient
en effet motivés par un désir d’autosatisfaction
comme beaucoup d’autre il se plaint se monsieur alors qu’il n’était qu’un serviteur de son maitre il n’ont jamais servis la patrie ,qu’il va brouter l’herbe, c’est le sort des gens qui n’ont pas de consience
سيربح سيّدك سليط اللسان، قبيح اللفظ، قليل الحياء هذه المسرحية الانتخابوية بفضل جهل وصفاقة جزء كبير من شعب الشقاق والنفاق وتكالب شذّاذ الآفاق -أمثالك- وسنرى كيف ستكون “ديبلوماسية” هذا البلد/المزرعة في عهد من يعتقد أنّ الاتحاد السوفياتي لا يزال موجودا والولايات المتحدة تترأّس دول عدم الانحياز، ولا يفرّق بين دول البريكس والبريك بالعظمة. كم أنتم مقرفون يا عبيد الاستبداد
Les diplomates font le transfert des valises remplies des dollars pour ………..et surveillent les citoyens c’était le temps de ZABA .les pays arabes n’ont pas des diplomates mais des serviteurs de leur employeurs et non des citoyens
Vous qui êtes si virulents avec vos critique acerbes, qui frôlent l’insolence, on ne vous connait pas à l’époque de l’ancien régime, avant de devenir maintenant des “maîtres à penser” et des moralisateurs. Nous Tunisiens, nous avons vécu toujours dans des quartiers populaires et on était tolérants vis à vis des grands et des petits quelques soient leurs écarts de conduite, leurs ages et leurs opinions politiques ou religieuses. Malheureusement quand la liberté est devenue accessible, une majorité de gens s’arrogent le droit d’insulter leurs contradicteurs et n’essaient pas d’élever le débat pour éventuellement trouver des compromis ou des passerelles pour ne pas perpétuer le climat de violence et de haine qui tend à se propager au travers du pays pour ne pas dire au sein de la cellule familiale. Je ne vois pas pourquoi tout un chacun s’érige en juge du comportement et de la conscience d’autrui. Et je pense sans aucun doute que ceci est dû au manque d’ancrage du sens de la liberté et de la démocratie et aussi de l’absence flagrante du sentiment de la citoyenneté, qui nous amène à nous accepter avec nos différences avec pour objectif d’œuvrer pour le bien du pays et du vivre ensemble. Pour tout dire on peut avoir des opinions diamétralement opposées, et demeurer respectueux des autres sans jugement préalable et partisan. A bon entendeur Salut.