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Contacté par Nawaat, Mounir Ben Salha explique que sa publication est fondée sur des articles de presse relatant cette information, tel que l’article du journal français Ouest France.

En effet, une dépêche de l’AFP, relayé par plusieurs médias, a rapporté les résultats d’une étude, publiée dans la revue scientifique New England Journal of Medicine (NEJM), mardi 17 mars. Elle a été menée par des scientifiques des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), de l’Université de Californie à Los Angeles et de Princeton. Elle a démontré que le coronavirus peut survivre des heures dans l’air. Ce qui explique l’ampleur de sa contagion puisqu’il se transmet plus aisément d’un porteur sain à un autre, avancent ces scientifiques. Leurs résultats s’appuient sur leur usage d’un nébulisateur pour propager le virus dans l’air ambiant. Ils se sont aperçus que le virus restait présent dans l’air pendant trois heures sous forme de particules fines.

Toutefois, cette étude a été contestée par d’autres scientifiques qui estiment que l’utilisation d’un nébulisateur n’est pas comparable à l’impact de la toux et des éternuements d’un malade. Cette critique est appuyée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Les études menées à ce jour semblent indiquer que le virus responsable de la COVID-19 est principalement transmissible par contact avec des gouttelettes respiratoires, plutôt que par voie aérienne », peut-on lire sur leur site.

Selon l’OMS, les modes de transmission du Covid-19 sont les gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche par une personne contaminée lorsqu’il tousse ou éternue. Ces gouttelettes circulent aussi à travers les objets ou les surfaces autour de la personne infectée. Le fait de les toucher puis de se toucher les yeux, le nez ou la bouche entraine la contamination. Autre mode de propagation, l’inhalation des gouttelettes d’une personne atteinte par le Covid-19 lorsqu’elle tousse ou éternue d’où la nécessité de respecter la distanciation de plus d’un mètre d’une personne à une autre.

L’organisation onusienne n’écarte pas toutefois la possibilité de découverte de nouveaux modes de transmission à l’aune des études en cours.