Le 26 juin correspond à la Journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues. Décrétée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, cette journée est une occasion pour rappeler la dangerosité du fléau du trafic et de la consommation des drogues illicites.
Ecstasy, Subutex, héroïne, cocaïne, ces drogues sont de plus en plus prisées par les Tunisiens. La consommation de ces substances n’est plus l’apanage des personnes marginalisées ou délinquantes. Elle se démocratise, englobant d’autres catégories socio-économiques, des jeunes et des femmes. C’est que révèle notre article “Lycéens et dogues En Tunisie : «Fallujah», pas que de la fiction”.
Consommées occasionnellement ou régulièrement, ces substances peuvent être extrêmement dangereuses. De nouvelles drogues de synthèse voient régulièrement le jour. Dans un marché désormais globalisé, les trafiquants nationaux et internationaux tirent des gains colossaux de ce commerce. La politique de l’Etat tunisien mise, quant à elle, sur la répression sécuritaire au détriment de la prévention et d’une prise en charge adéquate des victimes.
En effet, la loi de 1992 sur les stupéfiants met les différentes drogues sur un pied d’égalité, en réprimant sévèrement aussi bien les consommateurs que les trafiquants du cannabis. Dans l’article “Cannabis en Tunisie : consommateurs face à la nouvelle répression”, nous mettons en lumière la nouvelle vague d’arrestations qui s’est récemment abattue sur les consommateurs.
Alors que des militants pour la dépénalisation de cette substance, plaident pour sa légalisation, y voyant une opportunité pour créer de l’emplois, augmenter les recettes fiscales de l’Etat et baisser le taux de criminalité inhérent à son trafic. L’article “Consommation de cannabis : l’impact économique de la dépénalisation” explore ainsi cette piste.
À travers notre reportage “Ecstasy en Tunisie : la face sombre d’une drogue banalisée” nous dévoilons l’ampleur de l’usage d’une drogue, réputée festive, à savoir l’ecstasy, dans certaines boites de nuit.
Nos publications se sont également penchées sur différents aspects de ce phénomène, dans les quartiers populaires. Les reportages “Hay Hlel : récits de vies ruinées par le Subutex”, “Mellasine: ACAB et drogues partout, justice nulle part”, reviennent sur les ravages de la consommations du Subutex et de l’héroïne dans ces zones marginalisées.
Ecstasy en Tunisie : La face sombre d’une drogue banalisée
La consommation de l’ecstasy s’est banalisée en Tunisie. L’usage de cette drogue et des substances apparentées a été multiplié par sept entre 2013 et 2017, et a doublé entre 2017 et 2021 chez les adolescents âgés de 15 à 17 ans. Et l’apparence festive, cache des facettes plus sombres.
Lycéens & drogues en Tunisie : «Fallujah», pas que de la fiction
La consommation du cannabis ou encore des psychotropes chez les lycéens a plus que doublé entre 2013 et 2021. L’usage de certaines drogues se féminise et attire des consommateurs de plus en plus jeunes. Tandis que l’Etat ferme les yeux.
Hay Hlel : Récits de vies ruinées par le Subutex
«A Hay Hlel, si je trouve quelqu’un vendant du Subutex, je le tue », clame Lotfi en s’adressant aux jeunes du quartier. Ancien trafiquant de drogue, il a passé 27 ans en prison. Du coup, quand on lâche le mot « Subutex » au milieu de cette foule, certains se taisent, d’autres balbutient : « Tu n’en trouveras pas ici ». Quelques instants après, les langues se délient pour dévoiler les histoires marquantes de riverains récemment décédés dont un couple de jeunes âgé de 23 ans. Certains se proposent de nous guider vers les hautes collines qui surplombent le quartier, fief des consommateurs.
Reportage à Mellassine : ACAB et drogues partout, justice nulle part
« Je regrette le jour où j’ai lancé une pierre sur un policier », lance un habitant de Mellassine. 13 ans après la révolution, les ressentiments envers les policiers ne faiblissent pas pour autant. Plaque tournante du trafic de drogues, la cité s’enfonce dans la délinquance et la misère. L’étranger semble la seule porte de sortie.
Consommation de cannabis : l’impact économique de la dépénalisation
En Tunisie le coût de la répression de la consommation du cannabis atteint 38 millions DT par an. Au Colorado, l'Etat a récolté plus de 50 millions de dollars (près de 116 millions DT) de taxes sur le commerce légal de cannabis. L’idée peut choquer, mais elle mérite réflexion.
Cannabis en Tunisie : Consommateurs face à la nouvelle répression
Les consommateurs de cannabis en Tunisie font face à une répression « jamais vue depuis l’époque de Ben Ali », alerte un militant. La guerre contre les stupéfiants annoncée par Saied est le prétexte d’un retour en force de l’Etat policier.
Wallahi l’imitation aveugle de l’occident , la mixité , les photos , les réseaux sociaux , la mauvaise éducation dans nos écoles laïques , et j’en passe , sont le vrai cancer de notre omma déroutée et errante dans les ténèbres . Nos jeunes , et pire encore leurs parents et éducateurs , sont des victimes de la colonisation sionique satanique mondiale . Nous avons fait un retour total à l’ignorance : la JAHYLIA .