Un petit coup de coeur à la Tunisie et aux Tunisien/nes qui sont toujours sous la dictature des “urnes squattées”

Je viens de lire un petit, tout petit carré, dans Libération de ce jour, samedi 9 octobre : « le ministre tunisien de l’intérieur, Hedi Mhenni, affirmé vendredi que son pays a réussi “toutes les conditions et garanties” pour que les élections du 24 octobre se déroulent dans la “transparence totale“. »

Je me permettrais de lui répondre : Monsieur le Ministre, ce que vous appelez si pompeusement élections, ne mérite pas ce nom.

Vous usurpez le nom d’actes qui en d’autres temps et d’autres lieux été gagnés haut la main et méritent notre respect.

Et puis je pense que cette “chose” que vous osez dénommer élections est effectivement si “transparente”, qu’à force de l’être, elle n’existe même pas.

Et puis les “conditions et les garanties” pour faire réélire par quatre fois le même roitelet sont vraiment ridicules et ne vous honorent en aucune matière.

Je plains sincèrement les gens qui, depuis si longtemps, doivent mettre le même bulletin.
J’espère au moins que vous avez veillé à changer les urnes à défaut de changer le bulletin.

J’aime beaucoup le peuple tunisien, auquel je reste très liée, et je ne pense pas qu’il mérite cette parodie d’élection.

Je lui souhaite, de tout coeur de pouvoir un jour voter pour des candidats différents, choisis par lui et surtout, de pouvoir participer à des débats contradictoires, sans risquer la prison.

Et puis, à votre place j’aurai honte d’annoncer tout cela pendant que vos “alliés” massacrent vos, nos, frères et soeurs en Irak et participent à un génocide en Palestine.