Etant donné que durant la dictature les médias étaient muselés ou au service de l‘ATCE, de nombreux tunisiens n’ont pas pu avoir vent des incidents sécuritaires survenus à l’époque. Cet appareil de propagande avait pour principale mission de censurer les informations dérangeantes et de promouvoir une carte postale idyllique d’un pays ensoleillé avec des plages à touristes. Terrorisme, assassinats, criminalité, narcotrafic, prostitution, pauvreté, corruption, évasion fiscale… Tout était filtré pour donner au Tunisien l’illusion d’une forteresse paisible !
Ce qui est invraisemblable, c’est que plus de quatre ans après la chute de la dictature et du libre accès à l’information, beaucoup de nos concitoyens continuent d’être imprégnés de ce fantasme d’un pays jadis surprotégé et prospère, aidés incontestablement par les mêmes journalistes à la solde et les mêmes canaux de propagande. C’est la raison pour laquelle cette frange de la population a une tendance systématique à regretter le passé, à honnir la révolution et lui imputer tous les maux qu’elle vit ou observe.
Il est donc nécessaire de rappeler un certain nombre de faits et de briser ce mythe.
Les Attaques Terroristes
Il y a eu trois incidents sécuritaires majeurs lors de la dictature de Ben Ali :
- Tamerza, en février 1995 :
Un commando du GIA algérien avait attaqué le poste-frontière de Tamerza, en plein mois de ramadan, et tué 6 gardes-frontières. Ils se sont ensuite emparés de leurs armes puis se sont retirés en territoire algérien. Blackout total dans la presse locale.
- Djerba, en avril 2002 :
L’attentat de la synagogue de la Ghriba avait causé la mort de 16 touristes (allemands en majorité) et de 3 Tunisiens. Le gouvernement de l’époque avait tenté de camoufler les indices de l’attentat dans le but de brouiller les pistes et de minimiser les conséquences sur le tourisme, causant un grave incident diplomatique avec les autorités Allemandes qui ont par la suite opéré un forcing afin de dépêcher leurs propres enquêteurs.
- Soliman, en décembre 2006 :
L’affrontement armé entre les forces de sécurité et des jihadistes retranchés dans leur camp d’entrainement dans la localité de Soliman avait duré 3 semaines. Il s’est soldé par la mort de 2 policiers, 12 jihadistes et une vague d’arrestations à travers tout le pays.
Les Flux de Jihadistes
Le salafisme jihadiste est apparu dans notre pays dans les années 80 avec des jeunes partis combattre l’envahisseur Russe en Afghanistan, certains d’entre eux sont même devenus des chefs Talibans. Ce sont d’ailleurs 2 jihadistes tunisiens qui, en septembre 2001, avaient assassiné le Commandant Massoud, le légendaire et charismatique leader de la résistance Afghane. Ils faisaient partie du « clan des Tunisiens », un groupe de combattants sous le commandement de Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, et de Tarek Maaroufi.
Un deuxième flux, amplement plus important, avait concerné les jeunes tunisiens qui se sont portés volontaires pour combattre les Américains lors de l’invasion de l’Irak en 2004. Plusieurs d’entre eux ont été impliqués dans les attentats meurtriers perpétrés par Al Qaida en Irak. Les autorités tunisiennes avaient découvert à cette époque que des milliers de jeunes étaient attirés par les thèses salafistes propagées par la mouvance de Ben Laden.
Sécurité pour l’Entourage du Pouvoir, Insécurité pour le Citoyen Ordinaire
Affirmer que « les » citoyens tunisiens vivaient en toute sécurité est archi faux ! C’était le cas pour les membres du RCD et leurs proches, oui, certainement ! C’était aussi le cas pour ceux qui choisissaient de se taire et de regarder ailleurs lorsque l’injustice rodait autour d’eux, assurément !
Mais pour le reste, vivre en Tunisie pouvait être un vrai calvaire : combien de citoyens ont été arbitrairement emprisonnés, arrêtés ou virés de leur travail pour ne pas s’être soumis aux dictats de Ben Ali ou du RCD ? Combien de syndicalistes l’ont été pour avoir osé évoquer des problèmes sociaux ? Combien d’hommes d’affaires et d’artistes ont fait l’objet de procès préfabriqués pour s’être trouvé sur le chemin des puissants ? Combien de jeunes des quartiers populaires ont été embarqués de force et violentés dans les « bagas » pour avoir simplement osé s’attabler dans un café ? Combien de jeunes couples ont été humiliés par la police et emmenés au poste pour avoir osé se tenir la main en public ? Combien de femmes ont été sexuellement harcelées la nuit par la police, avant que Ben Ali interdise les contrôles nocturnes des femmes ?
La mafia des Trabelsi humiliait et tabassait à tour de bras ceux qui entravaient leur business ou ceux qui leur causaient simplement une gêne dans la rue, les commerces, les cafés ou les restaurants.
Les opposants étaient constamment arrêtés, tabassés ou torturés. Leurs familles étaient constamment harcelées dans leur vie quotidienne, dans la rue, à l’école, au travail, dans leur quartier… Les pratiquants étaient arrêtés et interrogés au poste de police lorsqu’ils fréquentaient les mosquées ou qu’ils portaient une barbe. Les femmes voilées étaient arrêtées et humiliées dans la rue avant de signer un engagement à ne plus porter le foulard.
Les Conséquences de la Répression
L’adage est connu de tous : la violence engendre la violence ! Ce n’est pas un hasard que la Tunisie compte le plus gros contingent de jihadistes en Syrie, car notre société est violente, on s’en aperçoit au quotidien. On en fait les frais quand on circule en voiture, quand on fréquente les stades de foot ou les réseaux sociaux. Régionalisme, racisme, misogynie et intolérance sont devenus ordinaires. Notre société traine des traumatismes et des plaies qui n’ont jamais cicatrisé : la colonisation, la guerre civile entre les Youssefistes et les Bourguibistes, la dictature de Bourguiba puis celle de Ben Ali. Cette dernière est sans aucun doute celle qui a été la plus violente et la plus traumatisante.
La première des conséquences de la répression sous la dictature de Ben Ali, c’est la production d’un terreau fertile à la haine, au désir de vengeance, au mépris, à l’intolérance et à l’extrémisme religieux ou laïc.
La deuxième conséquence, c’est l’enfantement d’un corps des forces de l’ordre incapable d’accomplir son devoir de protection et de vigilance. Comment va-t-on sécuriser nos frontières avec une douane gangrenée par la corruption ? Comment va-t-on combattre le terrorisme avec une gendarmerie qui participe à la contrebande et une police qui depuis des décennies n’a été formée que pour réprimer, tabasser et racketter ses citoyens ? La dernière tragédie de Sousse a mis nos services de sécurité à nu : des policiers tétanisés par la peur qui n’ont pas osé intervenir, des dysfonctionnements et des failles sécuritaires sur toute la chaine de commandement qui ont laissé au terroriste 35 longues minutes pour accomplir sa besogne avant l’intervention des troupes d’élite.
Et la dernière des conséquences, c’est l’injustice sociale qu’a engendré la Médiocratie. Celle qui a produit de graves disparités dans la redistribution des richesses et le développement des régions. Celle qui a développé l’exclusion sociale et la pauvreté. Celle qui a affaibli notre système éducatif, marginalisé la culture et produit une misère intellectuelle. Celle qui a provoqué une crise identitaire.
Tout cet héritage constitue un véritable handicap pour la Tunisie de demain, ce sera un frein pour son développement économique et une menace sur sa paix sociale ;
Si des citoyens ont des proches qui se sont fait tuer, torturer ou violer pendant la dictature et qui voient leurs bourreaux se balader tranquillement dans la rue, comment va-t-on les dissuader de se faire justice eux-mêmes ? Si des citoyens ont été empêchés de pratiquer librement leur religion, comment va-t-on les dissuader de sombrer dans le fondamentalisme et de combattre les « taghouts qui ont mené une guerre contre leur foi » ? Si des citoyens se retrouvent enclavés dans la misère et exclus du développement économique simplement parce qu’ils sont nés du mauvais côté du territoire, et qu’ils voient autour d’eux d’autres tunisiens menant la belle vie, comment va-t-on les dissuader d’accepter l’argent et la promesse d’une vie meilleure que leur proposent les recruteurs de DAECH ?
Si la réponse à toutes ces questions c’est davantage de répression, alors notre pays n’est pas prêt de sortir de l’ornière de l’insécurité et du désastre que nous vivons….
Pour enrichir ce tres bon rappel: en 2010, des touristes autrichiens ont été kidnappés au sud.
Il est triste de voir les gens aveuglés sur le sombre passé par les drames présents…
Cet élément m’a échappé, merci de l’avoir souligné.
REPRIS sur “The International informant”:
TUNISIE: le mythe de la sécurité sous Ben Ali, la grande imposture.
Cordialement
Marc Fievet
J’apprécie votre contribution. Merci !
un article qui qui a bien démarré puis mal fini avec une justification du terrorisme et de l’extrémisme !! je vous conseille de le supprimer !
Il est hors de question de supprimer l’article parce que vous l’avez mal interprété !
La chute de l’article traite des conséquences de la dictature. J’explique clairement comment la violence sociale et le terrorisme trouvent leur source dans l’impunité, l’injustice sociale, l’exclusion du développement économique et la marginalisation de la culture. Et je conclus par des questions sur les moyens de dissuader nos concitoyens de se radicaliser.
Si vous considérez que par cela je justifie l’extrémisme, je vous conseille de changer de lunettes !
Tout a fait d’accord!!cette article explique les conséquences de plusieurs mauvaise décision politique menné dans le pays depuis des années mais ne justifie en rien les actes commis par certain!!rien ne peut etre résolu par la violence.
la grande imposture de celui qui a pondu ce papier tout droit sortis de montplaisir après le s ceau du morched
Vous vous trompez, ça sort directement du QG du Mossad, ou plutôt du Pentagone, voire d’un campement d’Eskimos !
La bêtise humaine n’a plus de limites…
@ M.Mestiri
Il ne faut peut-être pas en vouloir ceux ont la coquille vide, ceux qui vivent en déni permanent avec eux-mêmes, par l’ignorance ou par la naïveté . Ce phénomène ne serait que le produit de la “culture” vicieuse , imposée par le régime mafieux dont votre article ci-dessus, en faisait référence .
vous voyez vous avez confirmé ce que je disais ,pour ce qui est de la betise humaine là chapeau vous exellez !!!!
pour votre conseil virtuel en la personne de kerim la coquille dont il parle s avere perimée alors en maitre de l ignorance il nous pond naivement un commentaire pour nous dire que sa presence derriere un clavier est insignifiante
Un événement frappant qui confirme l’utopie sécuritaire c la fuite de tous les policiers de leurs postes y compris les grades du système sécuritaire du palais de Carthage
M’enfin ! Arrêtez de désorienter, et de dénigrer . L’ ignorance, c’est ne pas être conscient de sa “stupidité” dans des discussions pareilles . Si vous cherchez uniquement à stresser les autres, parce que les faits présentés dans l’article de M.Mestiri. ne vous met pas à l’aise, portez donc vos contre-arguments au lieu de dire du n’importe quoi . Point final .
@salahtata-ouine
M’enfin ! Arrêtez de désorienter, et de dénigrer . L’ ignorance, c’est ne pas être conscient de sa “stupidité” dans des discussions pareilles . Si vous cherchez uniquement à stresser les autres, parce que les faits présentés dans l’article de M.Mestiri. ne vous met pas à l’aise, portez donc vos contre-arguments au lieu de dire du n’importe quoi . Point final .
Un événement frappant qui confirme l’utopie sécuritaire c la fuite de tous les policiers de leurs postes y compris les grades du système sécuritaire du palais de Carthage
Merci si Mhamed pour cet article qui résume avec une lucidité et clarté l’effet “Boule de neige” qui nous emmené jusqu’ici.
Malheureusement, ce que nous sommes aujourd’hui est le fruit de notre laxisme et paresse des années passées.
Un refonte sociale aurait pu commencé en 2011 pour mettre à niveau les couches sociales les plus vulnérables ce qui aurait un impact positif, même partiellement, pour qu’on puisse empêcher la détérioration que nous vivions depuis.
4 ans et demi aurait pu octroyé à notre pays un nouveau climat social favorable pour un saut économique ( Le miracle indonésien = 10 ans entre un pays pauvre et une force économique).
Mais nous avions gâché les occasions dans des débats stériles… Hélas !!!
Article décousu qui saute du coq à l’âne ! Quel rapport entre le terrorisme et la pauvreté ? Il y a des SDF dans toute l’Europe et des riches dans toute l’Europe, cela ne fait pas des SDF et autres roumains des terroristes.
Parce qu’ils sont pauvres, donc on doit accepter qu’ils rejoignent daech ? quel esprit ! et pourquoi on n’accepte pas qu’ils volent de l’argent aussi et qu’ils violent nos femmes parce qu’ils sont en rut et qu’ils n’ont pas trouvé de femelle ? Quel esprit !!
La liberté de pratiquer le djihad et de semer la haine ? Les religieux qui vous dictent votre comportement, qui rejettent votre laicité ou votre communisme, c’est ça votre liberté ? Ben Ali dictateur ? OK. Mais est ce de la dictature de mettre des islamistes ayant des projets terroristes ou qui sont déjà passés à l’acte en prison ? Est ce de la dictature de mettre en prison de faux opposants qui touchent leur fric à l’étranger ? Les abus policiers sous ben ali et il y en a eu, justifient ils qu’on laisse maintenant tout le monde faire ce qu’i veut ? On ne regrette pas ben ali, on regrette la fermeté de la loi.
Pour répondre à toutes vos questions: oui c’est ça la dictature.
Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on devient forcement terroriste/Djihadiste. mais la pauvereté, l’exclusion sociale et l’inculture sont les terraux de la déviance. Entre delears de drogue, voleurs à la sauvette ou Djihadistes, chacun essaye de donner un sens à sa vie de se trouver une place sociale.
أتفق تماما مع فكرة أنّ الأمن في عهد الزعبع لم يكن موجودا وأنّ ما توفر كان جهازا بوليسيا متكوّن أساسا من مجموعة ميليشيات مسلحة خارجة عن القانون تسهر على حماية النظام وتأبيد استراتيجية الزبونية التي يتعامل بها مع رعاياه. لكن رغم ذلك فإن شعبنا البصّاص يفضّل وجود بوليس الزعبع الفاسد والإجرامي على استتباب الأمن والطمأنينة وحكم القانون. والسبب في رأيي (بالإضافة إلى غياب الكرامة وعزة النفس والإحساس بالإنسانية عند التونسي عامة) يرجع أساسا إلى الزبونية الحاصلة بين غالبية هذا الشعب المتخلف والسلطة الحاكمة الممثلة على الميدان بكلاب ليلى وعصاهم الغليظة. فالخمّوس والعاشور وغيرها كانت (ولا تزال) ضمانا ليتجاوز التونسي القانون بكل طمأنينة ودون رادع. وباعتبار هذا الشعب الخائب البائس همجي وفوضوي وفاقد للقيم بطبعه فإنه لا يحترم القانون ولا يحبّ التقيد بأبسط القواعد المنظمة للعيش المشترك. ثم هل تعلمون مثلا أنّ فى عهد الزعبع (وما بعده) كان بوليس الحجامة يتواطىء مع كبار المجرمين دون وجل (عصابات التهريب بأنواعها، عصابات سرقة المواشي، عصابات تزييف العملة، إلخ)؟ هل تعلمون أنّ أغلب كلاب ليلى يمتلكون فيلات وقصورا فخمة رغم أنّ رواتب جلّهم لا تتجاوز الستمائة دينار شهريا؟ وهل تعلمون مثلا أنّ أغلب المستجدّين في العمل البوليسي يبحثون بكل الوسائل عن النقلة إلى الحدود والمطارات وغيرها من الأماكن أين يمكن الإثراء بشكل سريع؟
أحد الأسباب الكبرى لانتشار الفساد في هذا البلد المنكوب بأهله هو وجود اتفاق ضمني بين الشعب المتخلف وبوليس الحجامة يلخّصه التونسي بعبارة “كولْ ووكّل!” (كُلْ ودعْ الآخرين يأكلون). ومهمّة البوليس الزعبعي هي السهر على تنفيذ هذه المقولة دون المساس بالنظام القائم ومصالح المرتبطين به في الداخل والخارج فقط لا غير. من قال أنّ تونس ليست ديمقراطية … في الفساد؟
دولة_الفساد_والاستبداد_باقية_وتتمدّد
شعب_الشقاق_والنفاق_ومفاسد_الأخلاق
كما_تكونون_يُولّى_عليكم
3alesh toujbrouna besh npartagiou il taswira hedhi fil facebook?!! la prochaine fois merci de mettre taswiret tounes wela taswira oukhra pour que tout le monde partage sans que leurs mures soient en mauve.
TOUTE CETTE PÉRIODE DE GOUVERNANCE POLITIQUE GANGRENÉE PAR LA CORRUPTION
ET JE VAIS PARLE DE LA PÉRIODE POURRIT DE CELLE DE BEN ALI PUISQUE JE SUIS NE EN 1983 QUI POUR MOI N A JAMAIS ÉTÉ UN PRÉSIDENT DITES MOI QU IL ÉTAIT UN CHEF DE GANG UN MANIPULATEUR FAISANT PARTI DE LA SECTE DES FRANC MACON JE SERAI D ACCORD AVEC VOUS CAR POUR MOI UN PRÉSIDENT NE PREND PAS LA FUITE ALORS QUE SON PAYS EST EN FEU ET EN SANG IL Y RESTE JUSQU A LA MORT ET JE VAIS VOUS DIRE UN TRUC CE BEN ALI N A JAMAIS AIME SON PAYS ET NA JAMAIS TRAVAILLE SON PAYS CAR POUR MOI 20 ANS DE RÈGNE C EST LARGEMENT SUFFISANT POUR FAIRE DE TON PAYS UNE TERRE PROSPÈRE SUR LE PLAN ECONOMIQUE ON VA DIRE A 80 % ET ABSORBé LE CHÔMAGE ET SOUSCRIRE SON NOM SUR LE PANTHÉON DES GRANDS BÂTISSEURS TUNISIENS ET JE VAIS MÊME ALLER DIRE POURQUOI PAS FAIRE OUBLIER LE NOM DE BOURGUIBA GRACE A TOUT CE QU IL A FAIT MAIS NON LUI IL A CHOISI L AUTRE CHEMIN LE CHEMIN DE L INJUSTICE IL A VENDU SON PAYS IL TOUCHAIT MÊME DES COMMISSIONS SUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS ET IL NE PENSAIT QU A SA PROPRE GUEULE ET MAINTENANT IL VEUT SE LAVER DE TOUT CES PÊCHERS EN ALLANT EN ARABIE SAOUDITE FAIRE LE PÈLERINAGE PLUSIEURS FOIS ET DEMANDER LE PARDON DU TOUT PUISSANT MERDE QUEL HYPOCRISIE ET JE VOUS JURE IL A TOUT RACHETER GRACE A SON ARGENT MAIS MAINTENANT L HEURE DU JUGEMENT EST VENU ET CA TU NE PEUX PAS RACHETER
UN MOT SUR LA PÉRIODE QUE NOUS SOMMES EN TRAIN DE VIVRE CES POLITICIENS TRANQUILLE SUR LEURS CANAPÉ ET QUI PRENNENT DES DÉCISIONS FATIDIQUE POUR LEURS CITOYENS NE SONT EN FIN DE COMPTE QUE DES HUMAINS ILS ONT UNE TÈTE UN CERVEAU UN CRANE ET DES NEURONES COMME NOUS ET NE SONT DES GÉNIES OU QUOI QUE CE SOIT ILS PEUVENT AUTANT PRENDRE DE BONNE DÉCISION QUE DE MAUVAISE MAIS CE QUI EST SURE BEN ALI A FRACTURE LE PAYS EN DEUX VOIR EN EN TROIS OU EN QUATRE FAISANT DU TUNISIEN D AUJOURD’HUI UN NON PATRIOTE
“La première des conséquences de la répression sous la dictature de Ben Ali, c’est la production d’un terreau fertile à la haine, au désir de vengeance, au mépris, à l’intolérance et à l’extrémisme religieux ou laïc.” tout est (très bien) dit dans cette phrase.
Je ne cesse de dire que Ben Ali est le formateur en chef des djihadistes, et je suis très inquiet de voir que notre président actuel, en (re)misant sur le tout sécuritaire, ne voit pas le danger qui nous fait face.
Vous avez raison. Les 12 millions de Tunisiens ont choisi de vivre durant 23 ans comme des imbeciles heureux. Ils ne voyaient rien, n’entendaient rien et ne comprenaient rien. On se demande qui hallucine et qui fantasme: L’auteur de cet article et certains commentateurs ou les12 millionsdeTunisiens.Alors que Ben Ali s’est enfui voilà qu’on l’agite comme un epouventail. Malheureusement leréel n’estpas aussi simple que ça. Et puis c’est tres facile de tout rejeter en bloc. Ca évite de voir la réalitéen face et d’accepter la vérité.N’estce pas une astuce des pseudo intellectuels apres la révolution?
Ben ali le retour !