Tous les ans naissent en effet, en Tunisie, plus d’un millier d’enfants sans soutien familial. Que deviennent les mères célibataires, qu’une certaine société conservatrice rejette, tout en niant, presque, le droit à ces bébés d’être ce qu’ils sont : des enfants ? Des enfants qui ont, en théorie, tous les droits, sans la moindre obligation, bébés qu’ils sont !
Inutile de reprendre ici ce que le présent documentaire relate, nous nous limiterons à deux constats saillants que ce travail met en relief :
1.- L’État tunisien demeure en deçà de ses responsabilités à la fois juridiques, morales et financières en matière d’assistance pour cette catégorie de citoyens. Des Tunisiens qui sont, et nous n’insisterons jamais assez, au sommet de la pyramide des personnes, en permanence, dans le besoin urgent. Et comment pourrait-il en être autrement, alors qu’il s’agit, outre les mamans, des personnes les plus vulnérables : des bébés.
2.- Face aux carences des autorités publiques, nous avons été impressionnés par le soutien, la générosité, l’engagement et le travail fourni par la société civile (et le public en général).
Nous vous laissons découvrir au sein de ce moyen métrage cette Tunisie à deux visages : celui d’une société civile remarquable par son engagement et sa générosité et celui d’un État aux insuffisances décevantes.
À noter que, pour les besoins de ce travail, bien que nous ayons filmé des séquences difficiles avec des bébés, le parti a été pris par Nawaat de ne montrer aucun nourrisson, ni d’inclure aucune scène suintant le misérabilisme. Nous laissons ce soin aux frères Alaa et Abderrazek Chebbi qui savent si bien commercer avec pareilles scènes de souffrance.
Parmi les intervenants à cette journée pour la célébration des Droits de l’enfant, nous avons également été enchantés par le groupe Tam Tam Music Live, venu se produire bénévolement en soutien à ces enfants. Groupe que nous remercions pour nous avoir concédé gracieusement les droits d’utilisation relatifs à leur interprétation musicale, durant la soirée du 21 novembre, pour les besoins de ce documentaire.
Article superflu et inutile; car il ne traite der rien; ni de l’enfant, ni des mères célibataires, ni de ce que fait cette mystérieuse et vague société civile. Pourtant il yatellement de choses à dire concernant ces 3 problèmes sociaux majeurs.