Quelle sera la place de la Tunisie libérée dans le Maghreb, et plus largement dans le monde arabe ?
Introduction
Après Bourguiba, une diplomatie bien timide
Au cours de la longue présidence d’Habib Bourguiba, la Tunisie a acquis une position prépondérante dans la diplomatie arabe. Quoi que l’on puisse penser de l’homme, et en dépit des nombreuses dérives de son régime, Bourguiba a su mener une politique étrangère éclairée, portant ainsi la voix raisonnée de la Tunisie à l’occasion des grands débats diplomatiques qui ont animé le monde arabe, notamment en ce qui concerne les perspectives de résolution du conflit israélo-palestinien. De plus, l’esprit pacifique de la politique bourguibienne combiné à une politique de développement relativement efficace, des avancées en matière d’éducation et de droits de la femme, ont permis à cette Tunisie qui s’est distinguée, de bénéficier d’une certaine aura au sein du monde arabe, en dépit des nombreuses atteintes aux droits de l’Homme. Avec le règne de Ben Ali, c’est une Tunisie effacée, timorée et au visage terne, sinon morbide, qui a timidement arpenté les couloirs des chancelleries étrangères, sans le moindre éclat, hormis quelques éclaboussures sanguinolentes, témoins de la répression que subissaient encore journalistes, hommes de loi et militants des droits de l’Homme. En effet, arc-boutée sur les acquis de l’Indépendance que la Tunisie de Ben Ali n’a pas eu l’audace de surpasser, la diplomatie tunisienne avait peu de choses à « vendre » au monde, si ce n’est l’attrait d’une économie plus ou moins stable et des plages bradées au renfort de campagnes publicitaires qui n’ont pas su évoluer au fil des années.
Le nouveau souffle de la Révolution
Avec la Révolution du 14 janvier 2011, c’est une nouvelle voie qui s’ouvre à la Tunisie. La sombre page de Ben Ali étant tournée, la Tunisie, forte d’une nouvelle aura « révolutionnaire », a la possibilité de redéfinir sa diplomatie ainsi que la place qu’elle entend conquérir sur la scène diplomatique arabe. Bourguiba l’avait bien compris, ce ne sont ni nos maigres ressources financières ou minières ni notre population qui n’a pas encore dépassé la barre des 11 millions d’habitants, qui nous permettront d’accéder au rang de leader régional. Pour accéder à une position de leadership, la seule voie est celle d’une diplomatie intelligente, combinée à une économie performante et une culture dynamique. Jusqu’au départ de Ben Ali, la petite Tunisie timide et isolée avait perdu toute légitimité pour prétendre à restaurer son prestige et son influence diplomatique. Avec cette Révolution populaire qui se diffuse au-delà de nos frontières, nous avons construit l’embryon de notre propre légitimité internationale. Et c’est en continuant de tracer la voie que nous avons esquissée que nous pourrons acquérir un rôle majeur sur la scène diplomatique régionale et mondiale.
La Tunisie, leader dans la voie de l’intégration ?
Dans le cadre de ce dossier, nous envisagerons différentes pistes en vue de parvenir à ce nouveau leadership et d’en faire un usage salutaire pour nous-mêmes et pour les peuples voisins.
La clé, dans la poursuite de ce leadership utile, semble être l’idée d’intégration régionale. Cette intégration régionale a connu quelques balbutiements avec la construction maghrébine qui n’a pas porté ses fruits, dans le cadre d’une Union du Maghreb Arabe. En effet, l’UMA était continuellement convalescente, victime de divers blocages et de la mauvaise volonté des différents régimes autocratiques, la dictature ne favorisant ni l’intégration ni les abandons de souveraineté que cette dernière nécessite. Or, même si la Révolution tunisienne ne s’est pas exportée telle quelle chez tous nos voisins, elle a tout de même eu un impact majeur tendant vers une démocratisation de nombreux Etats arabes. Ce « printemps » arabe dont les mots d’ordre proviennent de la rue tunisienne change la donne en matière d’intégration. En effet, des peuples libérés et en possession de leur souveraineté ont plus d’avantages et de facilité à coopérer entre eux sur la voie de la prospérité que des autocrates jalousement assis sur leur pouvoir national.
Au fur et à mesure que la transition démocratique s’approfondira dans les pays arabes, ils pourront tendre vers une union économique et politique à l’instar de la construction qui a permis de fonder l’Union Européenne, tout en tirant des leçons des échecs européens (1), reproduisant uniquement les réussites de ce laboratoire à ciel ouvert qui nous fait face, de l’autre côté de la Méditerranée. En effet, ce n’est ni le panarabisme classique, frappé d’obsolescence, ni un nationalisme arabo-islamique nostalgique qui nous permettront de nous unir, car ces idéologies d’un autre âge ne reflètent pas la réalité de ce que nous sommes et font abstraction de la diversité et des sensibilités nationales au sein de la communauté des Etats arabes. A contre-courant d’un romanticisme nassérien ou de la poursuite d’un illusoire califat islamique transarabe, c’est dans une intégration fondée sur l’échange, la coopération, la raison et le droit que nous pourrons à la fois mettre en commun nos ressources, nous unir pour prospérer, tout en formant une communauté soudée mais respectueuse des souverainetés nationales et de l’identité culturelle spécifique à chaque population. Nous proposons un nouveau panarabisme rationnel et moderne, purgé de tout mysticisme et centré sur la recherche efficiente de la prospérité et sur des valeurs communes plutôt qu’une caricature d’identité.
Dans cette entreprise de construction régionale, l’impulsion pourrait venir de la Tunisie, qui ferait de l’intégration l’un des grands axes de sa politique étrangère. Déjà riche de sa position de pionnier de la marche vers la démocratie arabe, la Tunisie tirerait des avantages de l’intégration qu’elle proposerait à ses voisins. D’une part, outre les bénéfices directement tirés de l’intégration, le rôle d’impulsion que pourrait jouer la Tunisie lui offrirait un fort leadership régional sur le plan diplomatique. D’autre part, il y a l’attrait formidable que représente la possibilité de redessiner l’espace régional dans lequel nous nous insérons.
Premier exportateur de révolutions, ou devrions-nous dire de liberté, la Tunisie pourrait institutionnaliser la « Révolution » sur le plan régional. Il ne s’agirait pas tant d’exporter et encore moins d’imposer notre modèle ou notre révolution en tant que tels, mais d’inviter les peuples voisins à définir avec nous un socle commun à partir duquel chacun de nous moderniserait son modèle national. Le vecteur de cette construction serait la création d’une entité supranationale et interétatique sur le modèle de l’Union Européenne, ayant une vocation fonctionnelle. Cette institution pourrait être fondée par la Tunisie, avec un ou deux autres partenaires qui ont entamé leur transition vers la démocratie et l’état de droit. L’objectif pour la Tunisie et ses partenaires initiaux consisterait à créer une dynamique à partir de cette entité commune qui dessinera un ordre juridique supranational (réglementations communes, institutions communes etc.). En offrant un cadre institutionnel régional permettant d’assurer en commun la consolidation des acquis démocratiques des Etats qui auront choisi d’entamer leur transition, l’accès à cette union des démocraties arabes pourrait constituer un objectif attrayant pour les peuples de la région. En effet, l’existence d’une organisation régionale dotée d’un cadre institutionnel interétatique et articulée autour d’un axe démocratique pourrait constituer une perspective attractive pour les Etats de la région qui seraient incités à opérer à leur tour leur transition démocratique afin de prendre part eux aussi à cette construction et de bénéficier des avantages politiques, techniques et économiques de l’intégration. Cette démocratisation par l’incitation a fait ses preuves lorsque les Etats d’Europe Centrale ont modernisé leur législation en matière de droits de l’Homme et de libertés fondamentales afin d’intégrer l’Union Européenne.
Loin de la chimère de la fusion des Etats-nations à la mode sous Nasser et Kadhafi, cette union des démocraties arabes prendrait la forme d’une coopération renforcée par l’institution d’un ordre juridique supranational : des institutions communes pour appliquer des traités auxquels ont adhéré des Etats souverains et indépendants. Quant à l’identité de ces Etats, il n’est pas intéressant de se limiter aux Etats du Maghreb Arabe. Nous avons pu constater l’échec de l’UMA. C’est pourquoi il faut user de pragmatisme et construire les premiers partenariats avec tout pays arabe qui a entamé une transition démocratique et qui a la volonté de mettre en œuvre l’intégration proposée, afin de ne pas mettre en péril ce projet du fait des blocages que certains pays pourraient exercer. Il ne faut pas avoir peur de commencer à petite échelle avec un niveau de coopération renforcé entre un petit nombre de pays pour ensuite préparer l’extension de l’union lorsque celle-ci aura déjà commencé à porter ses fruits pour les membres fondateurs.
Vous trouverez l’intégralité de l’étude [NDLR : ici-bas] sur www.UnMondeLibre.org, le site francophone d’Atlas Economic Research Foundation
Notes :
1- Outre la construction d’un lourd appareil bureaucratique, les écueils à éviter sont l’interventionnisme excessif d’une structure supranationale comme l’Union Européenne en matière de réglementation, mais aussi l’idée illusoire d’une politique étrangère commune parfaitement homogène. A cela s’ajoute le bilan mitigé de la monnaie unique.
to habib sayeh:
it is a big joke that you are aspiring ang going through the
process of masters in history.
reading through the first paragraph of yours: I got the impression that you are kidding or delivering an april fool joke and this why?.
some how you seem to asher almost in a praiseworthy way the
enlightned path chosen by bourguiba.
let me remind you about bourguiba and his system:
he confiscated lands and used force.
he created that special police force and go verify it with belkhoja. a minister oh his.
tunisia was bankrupt,it got to the stage when bourguiba had to send
an emissary to the saoudis to beg for money.
he nationalised everything resulting in dead production.
his custom charges were high,it almost made us isolated like
the north korean regime.
he almost closed foreign investment by creating an almost
super unattractive rules that made it not worth dealing with tunisia.
germany came to our rescue and france let us drift because they
didn’t like bourguiba.
what ever zibla dished us is a mere continuation of what was
thought to him by the bourguiba system.
even the papers wrote the same style under zibla as his predecessor,
the only change was the clairevoyant replaced the combattant
supreme.
concession ben ali was a bigger thief and his mob are from another space.
bourguiba was as wasteful and check how many palaces he built,
starting with monastir,he also loved luxury and was on continuous
swiss holidays.
even france didn’t like him.
you need more than history to tinker in a think tank.
hope you widen your views and search properly through data.
my opinion is based on observing what happened under bourguiba
and I was there to know.
you can’t entertain economic or anything else in the maghreb or arabia so long you have despots ruling the roost.
have a micro picture like libya tunisia maybe? but pssible.
dream the impossible dream. dictators function that way.
they want to control their share,a big picture like that represents
threats to them,they live in fear and want absolute control to balance and alleviate their suspicious troubled minds,all dictators have an inferiority complex,they make up for it by vile actions to give them the false grandor.
he said of himself bourguiba does’t grow on a tree.
thank god or we have to harvest lots despots yearly I would say.
Parti Tunisien
du Travail
Communiqé
Le Parti Tunisien du Travail rappelle cette vérité :
La chute de Ben Ali n’a pas signifié la fin du pouvoir des forces politiques qui l’on porté à la présidence de la
république. Ces mêmes forces ne sont pas prêtes à abandonner leurs privilèges et continuent à multiplier les
manœuvres afin de reprendre la situation en main.
Le provisoire et la patience ont trop duré. La politique d’hier est appliquée aujourd’hui avec ses mêmes hommes.
Le peuple tunisien doit s’approprier le pouvoir politique et les centres de décision et passer immédiatement à la
réalisation des objectifs de la révolution. Ceux qui prêchent l’attentisme, la modération et la résignation et qui
veulent placer la révolution dans les limites qu’ils ont fixées sont ceux-là mêmes qui cherchent à mener le pays
dans la souffrance et les bains de sang.
En effet,
– sur le plan intérieur, le même pouvoir d’hier continue à accaparer l’État et toutes ses institutions et dispose
de la puissance des moyens matériels et humains du parti RCD : la dissolution de celui-ci n’a rien entamé de
son organisation et de sa mobilisation : les démonstrations de force fréquentes de ses milices et de ses hommes
de poigne, partout dans le territoire, sont significatives.
– sur le plan extérieur, il continue à bénéficier du soutien et de la complicité de l’Occident et de la réaction
arabe.
L’offensive militaire et diplomatique de l’impérialisme pour circonscrire les révolutions arabes ne peut pas
être occultée par son discours sur la démocratie ni par les promesses fallacieuses de son G8 de faire couler
les milliards sur la Tunisie. Cette générosité est destinée plutôt à réconforter sa mainmise sur notre pays et
permettre au pouvoir de créer des illusions sur ses réelles intentions de rasseoir son hégémonie.
– La confusion entretenue en Lybie et la guerre qu’y mène l’Occident soutenu par les monarchies du Golfe est
une menace sérieuse contre notre pays.
Cette guerre est aussi une menace très grave sur l’avenir et la stabilité de toute la région. La stratégie agressive
de l’impérialisme et du sionisme est destinée aussi contre l’Algérie qui n’a jamais abandonné ses positions anti-
impérialistes et progressistes et les efforts qu’elle déploie pour la cause arabe.
Quels sont les problèmes auxquels le pouvoir fait face réellement ?
– La révolution tunisienne a démontré la possibilité de la formation d’un front national très large, puissant et
capable de réussir et d’ouvrir l’horizon des espoirs.
Pour déjouer la consolidation de ce front, le pouvoir a multiplié la création de partis politiques.
C’est ainsi que le ministère de l’intérieur, tout en abandonnant la sécurité publique, s’est transformé en un
bureau de délivrance des visas pour des partis politiques sortis du néant. Par conséquent, cette manœuvre
vise essentiellement les possibilités ouvertes par la formation de ce front national né lors de la révolution et
pour l’affaiblir et changer les rapports de force au profit de la contre révolution.
– La révolution tunisienne a démontré encore une fois l’immense potentiel de l’UGTT et la profondeur de son
enracinement populaire. Pour briser cette force, le pouvoir a dû recourir comme d’habitude au dénigrement
de ses leaders historiques et au pluralisme syndical.
Si le gouvernement s’est chargé de discréditer les leaders de l’UGTT en justifiant en même temps les crimes,
les répressions et les persécutions qui ont frappé l’UGTT et son leader historique le défunt Habib Achour,
ceci dans le but d’entamer le prestige de la centrale syndicale fondée par Farhat Hachad et de faire douter
de la justesse de son combat, il a trouvé, sans peine, des hommes prêts à jouer le rôle de la division. Et
l’empressement de MM. Sahbani et Guiza, en ce moment précis, n’est pas fortuit.
Le pouvoir a toujours utilisé l’islam et ses détracteurs dans des calculs politiques en fonction de l’avancée du
mouvement progressiste et la conjoncture internationale. Si nous insistons sur le respect des fondamentaux
arabes et musulmans de notre pays, c’est pour dénoncer les amalgames réducteurs de notre identité nationale
qui veulent faire croire que l’islam est incompatible avec la modernité, la démocratie, la justice et les droits
humains.
Les débats inappropriés des défenseurs de la laïcité , soutenus par des maîtres penseurs parisiens et le pouvoir
ne peuvent que susciter le ressentiment de la communauté nationale qui garde encore en mémoire l’agression et
les humiliations du congrès eucharistique, couronnement de la besogne de Lavigerie et du laïc jules Ferry, les
pères de l’évangélisation et de l’expansion coloniale.
Les plans du pouvoir ont échoué lamentablement. En effet,
– la manœuvre du multipartisme est tellement grotesque que l’isolement qui frappe ces partis est si pesant qu’ils
commencent déjà à se regrouper par dizaines autour de leurs aînés ( créés aussi pour les mêmes raisons à
l’occasion de «l’ouverture démocratique») qui comptent beaucoup sur les orphelins du RCD pour renflouer
leurs maigres effectifs : pari perdu d’avance. Et comble de l’opportunisme, les hommes de ces partis ne se sont
jamais demandé sur l’origine ni sur la légalité des lois qui justifient la démarche «très démocratique » du
ministère de l’intérieur d’un gouvernement provisoire chargé de gérer les affaires courantes.
– La maœuvre de la division syndicale a essuyé le même échec que les tentatives précédentes de division et de
domestication de l’UGTT.
La précipitation de MM. Sahbani et Guiza à jouer ce rôle démontre bien leur méconnaissance de l’histoire de
notre pays et des forces politiques et sociales qui ont toujours fait partie prenante de la résistance nationale
pour la dignité, le progrès et le vrai changement. Ces hommes ont la mémoire courte : ils n’ont pas retenu la
leçon du fiasco de Abdelaziz Bouraoui et de celui de Tijani Abid.
– Le discours malintentionné de la laïcité opposé à l’islam n’a pas pu provoquer les dissensions escomptées.
– La révolution Tunisienne étant populaire et authentiquement nationale, n’est pas sensible au paternalisme et
au «conseils»de l’Occident qui a toujours voulu piloter les changement dans les pays arabes au mépris des
peuples. Ce qui est un handicap pour tous ceux qui ont lié leur avenir politique avec l’occident.
Dans ces conditions où les rapports de forces ne sont plus favorables au pouvoir de la contre révolution, le report
des élections de l’assemblée constituante est devenu inéluctable.
D’ailleurs, le report de celles-ci, quelques soient les raisons qui l’on justifié et dont l’objectif réél est de gagner
du temps pour contrer la révolution, est très instructif sur plusieurs plans :
– L’embarras du gouvernement et l’absence du président par intérim de toute prise de décision montre bien que
le pouvoir de l’ombre est le seul maître de la situation ;
– Dans le domaine purement politique, les partis officiels se sont révélés en fait préoccupés à perpétuer la même
politique du RCD et toutes ses orientations, et tout à fait unis autour de cet impératif.
– l’expression publique confisquée par les agences de propagande et les opportunistes de tous bords a contribué
à réduire à néant la réflexion et le débat sérieux qui orientent résolument l’action vers l’union de toutes les
forces progressistes qui luttent pour une alternative de progrès et d’avenir qui coupe court et structuralement
avec la politique dramatique suivie depuis les années soixante-dix et qui a hypothéqué notre pays et son avenir.
Le Parti Tunisien du Travail tient à souligner le rôle indispensable et irremplaçable , à cet égard, de la combativité
de la classe ouvrière et de l’ensemble des couches populaires, dans la mise en échec de toutes ces manœuvres.
Il rappelle que l’union de toutes les forces progressistes et populaires avec l’UGTT, est le meilleur rempart
pour préserver les conquêtes démocratiques, et le meilleur garant de leur mise en œuvre au profit des masses
populaires. Elle permettra d’engager le pays sur la voie d’un développement économique indépendant, au service
des masses populaires et de la consolidation de notre indépendance nationale, dans tous les domaines, politique,
économique et culturel.
Le Parti Tunisien du Travail rappelle, encore une fois, que les forces populaires, qui rejettent toute tutelle, d’où
qu’elle vienne, sont aptes à aller elles-mêmes au Pouvoir, pour construire la société libre, juste, démocratique et
fraternelle, à laquelle ont rêvé tous les les martyrs de la lutte nationale et sociale, et à laquelle continue à rêver
tout le peuple tunisien.
Tunis, le 11 juin 2011
bonjour j ai franchement etais impressionné par la qualité de votre commentaire la vision objective et rationel j ai une question avez l air de bien connaitre la sphere politique du pays donc si vous auriez un conseil a me donner pour le futur vote qui nous atend je serait bien content je vit en france et il est vrai que je souhaite voté mais pas pour n importe qui si vous connaissait un candidat qui vos le cout toute en aprenant un peu plus sur la personne sa sera la bienvenue merci d avance a bientot
Bon Article BRAVO
aussi la Tunisie doit plus membre au arabe League et l’organisation islamiques .
c-mieux d’Oublier le monde arabe et les freres arabes etc..
la Tunisie doit changer les Geo-politiques ,en a payee# beaucoups pour les arabes :
-Gaddafi depuis les annes’ 70 le grand danger pour la Tunisie
-1982- au 1985 cuase les palestiniens la Tunisie et islamiser et israel a bombartde’ Hammam Echott-Borj Cedria .
-les crises du betes bedouin arabes les Tunisiens ont paye leur fautes commes les 3 guerres du Golfe ( l’economie Tourisme etc..)
-Aujhourd’hui , le KSA aucune reaction pour donner ZABA et Leila Trabelsi pour la Justice tunisienne
et dans qlq. semaines !!! le TERRORISME sera en TUNISIE :
*Gaddafi WANT TO PUNISH THE TUNISIAN REVOLTE and WORKING HAND IN HAND WITH TUNISIAN POLICES LEADER AND THE TRABELSI FAMILY to SAVE IMED TRABELSI ….
monssieur je vous salut pour votre exelent article je pense que la tunisie audela d un role ambassdeur que les nations unis voudront lui donné a un role beaucoup plus pondrérant et novateur a joué dans l avenir je explique la lybie lorquelle sortir de guerre contre gadafi aura besion d un soutient enorme et c là ou la tunisie a un role joué audela de la construction il y a une strategie a developé pour commencé dans son administration un effort commun devrai naitre la tunisie a un savoir faire bien que celle ci ont etait detourné par le clan ben ali bref une orientation plus rationel de l economie qui engloberai la santé la creation hopitaux et d université tournée vers la recherche uen education comme socle une industrie qui diversifirer son panel orienter vers les energie renouvelable des stations de dessalenisation de l eau il sur que la tunisie elle toute seule ne pourrait proposer de tel projet mais elle as uen jeunesse assez cultiver pour mener de tel chantier accorder une politique commune dans le tourisme là il y as toute a faire etre la tunisie consideré comme incontournable a encore une belle marge de progression audela du tourisme de masse et du bien etre accorder notre savoir faire et y inclure ceux que les gens veulent les maison de hotes avec des circuit partant de tunisie allant en lybie par voie terestre et maritime tous grace a un reseau que nos deux peuple developerai grace a internet on a les moyens ont as fait des revolution grace au net ca serait notre clin d oeuil biensur tous cela il faudra le créer sur fiscalité solidaire il faudra que nos frere lybiens rompre avec le passé vivre comme le font les petromonarchie c obsellette il faudra inclure des chartes de bonne conduite au société qui exploite le petrole il faut arreter d exploité les gens du bengladesh et peu^le du sud le petrole doit etre itliser avec inteligence il faut dormir en sachant que l economie ne repose pas que sur l or noir c un outil pas une fin en soie si on se donne de tel objectif derriere on develpora un savoir faire vers des pays comme l egypte et apres d autre et d autre suivrons et un jour peut etre la lybie et la tunisie conjointement organiserons les jeux olympique tous ca par notre inteligence et la sueur de nos front et sa je vous garantie avec de tel projet dieu nous garantirai la reussite inchallah que se soit le chemin qu ont prenda
A Son of carthage
j’ai lu quelques réponses à vous et je les ai aimé.votre dernière réponse à habib sayah m’a laissé perplexe.pourquoi cette haine pour bourguiba?
en 1956 la situation de la tunisie est désastreuse:
-l’analphabétisme est de l’ordre de 90pc
-la scolarisation n’est pas obligatoire encore moins pour les filles.
-en 1957 le nombre des élèves qui doivent passer le bac est 1800.ceux qui l’ont eu sont au nombre de 600.
-la plupart des maladies infectieuses existaient en tunisie et faisaient ravage.
-la mortalité infantile est élevée
-l’espérance de vie est au tour de 50ans.
-le statut juridique de la femme a changé,ceci concerne la moitié de la population.
-la reglementation de l’état civil et la création d’un état civil pour ceux qui n’en n’avaient pas.
Il a fallu doter deux ministères d’un budjet conséquent:le ministère de l’enseignement et le ministère de la santé.a eux deux ils absorbaient 70pc du budjet de l’état et ceci pendant des décennies.le combat etait engagé contre l’ignorance,la maladie,et la pauvreté.ce sont des chantiers immenses.et la partie est gagnée.
peux tu me citer un seul président qui a fait autant pour son peuple?
to h’mida elfehri:
I’m in sync on all what you advanced and thanks for that.
being a bit harsh to be kind is a mere way of saying there is more
to a subject than what meets the eye.
as for habib sayah to me he is a fine young man and on the right path: well done.
bourguiba did all those but shouldn’t claim all the glory.
It isn’t a one man band a nation.
usa,belgium,switzerland,france all provided teachers at their own expence to help us as a young nation too.
all teachers and educated tunisians put all their heat in their mission
to elevate our standards and we are grateful for their kindness.
If bourguiba can claim all the glory then he should also get all
the blame for what went wrong as well like:
the economy,enracination of despotisme,the killing of oppositions,
the torture of dissidents and the draconian laws and disrespect of
law alltogether.
nothing is black or white but what is important is to see things for
what they are and not sweep our mishaps under the carpet.
bourguiba last gift to tunisia is zibla and he left us with that
security apparatus as well.
ps: young habib remains me of my young brother in looks.
regards from australia.
Excellent article… A mon avis, il est pertinent et dans le bon sens (a moyen/long terme + ambitieux)… C’est ce qu’il nous faut.
Nos hommes politiques devraient s’en inspirer…
ok;sauf que nous sommes 11 millions grace aux refugiers ;merci la communaute international de nous avoir aider a ateindre ce chiffre!
Interesting.
I congratulate the author for an amazingly objective academic approach while dealing with such a topic.
I support the general view and add that for our diplomacy to succeed we need to keep a certain momentum while still carefully managing our relations with the so called ”ARAb-WoRLD”.
C’est quand les élections?
L’Algerie et le futur defis economique:
Sachant que son secteur industriel a été grugé par plusieurs années d’instabilité civile, par la fuite des cerveaux, et par la mise en place d’une démocratie fragile, l’Algérie a officiellement demandé à l’UE un report de l’échéance de l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange à 2020 au lieu de 2017.
Aujourd’hui le gouvernement Algérien pense qu’il est difficile de relever le défi économique, parce que d’après lui : « la PME Algérienne n’est pas en mesure d’être compétitive par rapport à l’industrie Européenne »; Alors que dans le fond des choses, la PME Algérienne a besoin d’une ouverture et d’une flexibilité, politiques.
Les trois mesures politiques que l’Algérie doit prendre pour pallier à sa situation avant 2017, dans le but de promouvoir son émergence en tant que future puissance économique Africaine, sont les suivants :
Ouvrir les frontières économiques avec la Tunisie, pour vacciner et préparer la PME Algérienne face à la future compétition entre les produits Algériens et Européens.
Encourager les hommes d’affaires Algériens à investir dans les PME Tunisiennes, pour accéder à un plus gros marché et pour apprendre de l’expérience Tunisienne en matière de mise à niveau économique.
Travailler avec la Tunisie pour mettre en place des mécanismes de change entre le Dinar Tunisien et le Dinar Algérien sans passer par les devises internationales.
Le succès de l’implantation de ces mesures entre la Tunisie et l’Algérie encouragera forcement le dialogue entre les pays de l’UMA pour généraliser le modèle économique et pour surmonter les différents politiques. Ceci ne fera qu’agrandir le potentiel économique de l’Algérie, et la mettra au bout du chemin sur le podium des pays Africains meneurs de l’économie sud méditerranéenne, au lieu de devenir un pays importateur de toutes sortes de biens et de services étrangers.
les algeriens sont pretentieux est fainaiant et c pas le petrole qu ils ont chez eux qui les fera travaillé
fuse algeria,tunisia and libya into a one nation?.
dispose of the despots first as they are the true hurdles?.
it won’t be that hard to find a common ground in all sorts of fields
among our populations.
I’m sure there is a thirst for such a thing in the population and their desire.
it will be a significant nation with a weight behind it in area,
population mass and economic pretential, also land mass.
all three states bring a nice mix to the unions or complimentarities.
I left morocco out for the moment as I can’t that toy king relinquishing his dominance of his country but when his population deal with him,then they can join the union and be welcomed with open arm.
the chances are better when the despots are out of the way.
have your say people of the three provences?
one idea for the good of all.