Il faut cesser d’envisager la liberté de culte et de conscience dans un rapport croyants/mécréants. Il faut commencer par accepter la liberté au sein-même de l’Islam. Ce n’est que lorsqu’on aura admis qu’un musulman peut forger ses convictions librement et se prévaloir dans la sphère individuelle de ses propres interprétations…
Habib M. Sayah
Habib M. Sayah est un étudiant tunisien en Master en Droit à la Sorbonne. Il a participé à la fondation de la revue d'analyse critique de la politique tunisienne La Voix des Tunisiens et de El Mouwaten, le premier youth think tank tunisien. Il produit également des analyses pour UnMondeLibre.org, le projet francophone d'Atlas Economic Research Foundation.fait office de « petite constitution » provisoire. En effet, les dispositions que contient cette constitution de fortune n’organisent l’Etat tunisien que pour la durée du mandat de l’Assemblée constituante, et s’éteindront avec l’adoption de la future constitution tunisienne. Cependant, à travers les articles de la « petite constitution », on peut apercevoir ce que nous réserve peut-être l’avenir, du moins la vision du parti Ennahdha en ce qui concerne le régime politique de la deuxième République tunisienne. […]
A l’annonce des résultats de ces élections, nous aurions bien vu le parti Ettakatol à la tête de l’opposition démocratique et laïque en Tunisie. En effet, troisième force politique de l’Assemblée derrière le CPR de Marzouki (qui a très tôt prêté allégeance à Ennahdha), le parti social-démocrate dirigé par Mustapha Ben Jaafar aurait pu rassembler autour de lui afin de peser dans les décisions cruciales de l’Assemblée.
Point de « raz-de-marée islamiste » sur les côtes tunisiennes cette année. Ne bénéficiant pas de la majorité des sièges à l’Assemblée Constituante, Ennahdha sera tout de même le pôle dominant de la politique tunisienne dans les mois et années à venir. Assailli de toutes parts, le parti islamiste devra composer avec la réalité socio-culturelle de la Tunisie, et avec des éléments non-islamistes dans le gouvernement d’union nationale qu’il propose de mettre en place.
Le 27 octobre 2011.Alors que les résultats définitifs des élections de l’Assemblée Constituante n’ont pas encore été rendus publics, nous… Lire la suite
Par Habib Sayah. En rédigeant la Constitution, nos élus vont établir les règles du jeu politique pour les années à… Lire la suite
Je me suis exprimé hier soir avant le discours présidentiel dans une première lettre aux Tunisiens. L’allocution d’hier soir change la donne et appelle une réponse. Hier soir sur TV 7, je n’ai rien vu d’autre qu’un 7 Novembre Bis. 23 ans après, Ben Ali nous a refait le coup du « Les Tunisiens sont matures pour la démocratie, plus jamais de présidence à vie ».
Diverses sources ont affirmé que les casseurs et pilleurs étaient en réalité des agents mandatés par la Police et par les cellules locales du RCD (parti au pouvoir). Parmi ces témoignages se trouve celui publié par Nawaat.org dans lequel un responsable du RCD repenti expliquait que dès le début de la révolte les agents de la police avaient saccagé des bâtiments privés et publics et avaient exercé des violences à l’égard de la population