Atef Maatallah 5

Exposition: «Les bruissements de la pierre» d’Atef Maâtallah, habiter les ruines

Mettre le dessin à la portée du vécu : bien qu’il marque avec « Les bruissements de la pierre » une nouvelle étape dans sa démarche, le geste n’est pas nouveau chez Atef Maâtallah. S’il prend soin d’éviter l’emphase que frôle souvent l’iconographie ruiniste, sa figuration narrative n’est pas loin de replier la représentation à l’intérieur de ses limites. L’exposition se poursuit à la Galerie El Marsa, jusqu’au 14 juillet 2019.

Exposition « S’hab / S’mé » d’Atef Mâatallah : la figuration relaxée sous caution

Il y a de l’idée sous l’image chez Atef Mâatallah. Sa proposition plastique ne manque pas d’étoffe. De réflexes non plus. S’il prend du champ pour faire retour sur son expérience carcérale, il ne cède pas pour autant à l’attrait du trou de serrure. Voilà peut-être pourquoi, dans sa récente exposition personnelle S’hab / S’mé, il refuse de voir par le petit bout de la lorgnette. Entre dessins et peintures, cet artiste à la sveltesse envolée a l’œil juste et voit grand. L’exposition se poursuit actuellement à la galerie El Marsa, jusqu’au 30 juin 2017.

Communiqué du Comité de soutien à Fakhri El Ghezal, Atef Maâtallah & Ala Eddine Slim

Le comité de soutien de Fakhri El Ghezal, Atef Maâtallah et Ala Eddine Slim considère que ces 32 jours passés derrière les barreaux sont 32 jours de trop. Chaque minute d’incarcération d’un consommateur ou d’un détenteur de cannabis est une minute de trop. Nous pensons à nos amis Adnène Meddeb et Amine Mabrouk, incarcérés depuis des semaines, condamnés pour intention de consommation à cause d’un paquet de feuilles à rouler dans un coffre de voiture.

Loi 52 : Libération de Ala Eddine Slim, Fakhri Al Ghazel et Atef Maâtallah

Lundi 21 décembre en fin d’après-midi, la Cour d’appel de Nabeul a prononcé un non lieu pour vice de procédure dans l’affaire des trois artistes détenus depuis le 19 novembre. Atef Maatallah plasticien, Fakhri El Ghezal, photographe et Alaeddine Slim, cinéaste avaient été condamné le 8 décembre en première instance à un an de prison et à 1000 dinars d’amende pour possession de stupéfiants.

Les prisonniers #52 ne baisseront plus les bras

Sous couvert d’état d’urgence, la police tunisienne s’attaque à la jeunesse. En seulement deux semaines, cinq jeunes artistes ont été jugés d’un an de prison et d’une amende de mille dinars pour consommation de cannabis. Une mobilisation commence à prendre forme suite à ce que, certains, qualifient d’ « une nouvelle vague de répression »