لم يَحتمِ الفاضل الجعايبي بأي شيء عند كتابته وجليلة بكّار مسرحية ”خوف“ التي تعدّ امتدادا لمسرحية ”عنف“، بل ترك رأسه عاريا كي تقع عليه الانطباعات والانتقادات والقراءات المُختلفة بفعل عاصفة استعار دلالتها من الواقع وشدّتها من الطبيعة. ”خوف“ نفذت بنا إلى عوالم تُشبهنا، نعرفها واعتدنا عليها حتى صارت جزءا من يومنا المُعاش. أزمة السلطة والصراع من أجل البقاء والخوف من المجهول لم تعد أشياء مثيرة للعجب والدهشة، وحدها المعالجة الفنيّة تعطيها أبعادا أكبر وتصوّرات أعُمق. حاول الجعايبي في مسرحية ”خوف“ التي عرضها في قاعة الفنّ الرابع ضمن سلسلة من العروض المتواصلة على امتداد شهر أكتوبر، أن يروي لنا حكاية مشحونة بالدلالات والمشاعر المتناقضة، كما حاول أن يقوم بحفريات في العدم والحب والفناء والحياة هدفها استفزاز وعي المتفرّج.
« Fausse couche » : réaction du Théâtre national tunisien
Réponse du Théâtre National Tunisien aux articles de Thameur Mekki et Shiran Ben Abderrazak concernant la censure du titre arabe du spectacle “Fausse couche”.
Auto-censure au Théâtre National Tunisien : une capitulation si facile
Contesté par un groupe d’imams fondamentalistes, le titre en arabe du spectacle chorégraphique Alhakom Al-Takathor a été rapidement censuré par l’auteur de l’œuvre et son producteur, le Théâtre National Tunisien. Retour sur les péripéties d’une polémique où la liberté d’expression a été trahie par une institution de l’Etat.
Violence(s), le mystère du passage à l’acte théâtral
Après une avant-première au Piccolo Teatro de Milan, Violence(s) mise en scène par Fadhel Jaibi sur un texte de Jalila Baccar fait son avant-première nationale à la salle du quatrième art, le 6 novembre 2015. Sur scène, Violence(s) lie deux générations, celle des aînés du théâtre, Jalila Baccar, Fatma Ben Saidane, Lobna Mlika et Noomene Hamda, à celle des jeunes fraîchement sortis de l’École de Théâtre Nationale, à savoir Nesrine Mouelhi, Ahmed Taha Hamrouni, Aymen Mejri et Mouin Moumni.
Au théâtre, les masques de la télévision tombent
Le théâtre tunisien est de plus en plus critique envers la télé. Deux pièces présentées aux Journées Théâtrales de Carthage (JTC) font tomber les masques télévisuels : « Monstranum’s » d’Ezzeddine Gannoun et « Plateau » de Ghazi Zaghbani. Focus sur une série de clashs entre le quatrième art et la voix de son maître.