La caméra tout en sensibilité d’Oussama Azzi sait prendre de l’altitude. D’une fine épaisseur poétique, son film « Le Silencieux », met en scène le trauma mal dégluti de la guerre. Projeté le 17 août dans le cadre de la 32ème édition du Festival International du Film Amateur de Kelibia (FIFAK), ce court-métrage de fiction est reparti avec le Faucon d’or de la compétition internationale, ex-æquo avec le film d’animation « My life don’t want » du myanmarien Nyan Kyal Say.
Hatem Karoui
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Satire et démocratie : À propos du clip de Hatem Karoui “MY NAME IS SEBSSI”
[…] quelle que soit la personne aspirant à disposer des leviers de la force publique, si elle ne supporte pas la satire, le sarcasme et les créations de l’esprit -aussi cruelles peuvent-elles sembler-, qu’elle change de vocation. Car une telle personne incarne une menace pour la démocratie. La satire et le sarcasme n’existent pas pour plaire à ceux dont ils en sont l’objet, tout comme, du reste, de plaire à leurs partisans… quoique…, mais pour satisfaire, entre autres, à l’un des impératifs parmi les plus vitaux à la démocratie : l’irrévérence des œuvres de l’esprit.