Longtemps considéré comme avant-gardiste dans le monde arabe et africain, le théâtre tunisien est aujourd’hui en crise. Les Journées Théâtrales de Carthage (JTC), événement phare du secteur, ne sont qu’une éphémère vitrine masquant mal les défis structurels auxquels fait face le quatrième art.
Théâtre : « Madame M. » d’Essia Jaibi, à la recherche de la bonne distance
Madame M. d’Essia Jaibi est une expérience à part entière. Notre corps de spectateur s’y engage littéralement, passe du siège face à la scène vers un autre espace sur et autour d’une scène autre, comme l’on s’installe autour d’une table, à la même hauteur. On repense à la disposition des premiers théâtres grecs (en U, scène presque circulaire). Madame M. sera présentée lundi 25 mars au 4ème Art dans le cadre de la compétition officielle du Festival Ezzeddine Gannoun.
”خوف“ للفاضل الجعايبي: العاصفة لا تعدنا سوى بالفناء
لم يَحتمِ الفاضل الجعايبي بأي شيء عند كتابته وجليلة بكّار مسرحية ”خوف“ التي تعدّ امتدادا لمسرحية ”عنف“، بل ترك رأسه عاريا كي تقع عليه الانطباعات والانتقادات والقراءات المُختلفة بفعل عاصفة استعار دلالتها من الواقع وشدّتها من الطبيعة. ”خوف“ نفذت بنا إلى عوالم تُشبهنا، نعرفها واعتدنا عليها حتى صارت جزءا من يومنا المُعاش. أزمة السلطة والصراع من أجل البقاء والخوف من المجهول لم تعد أشياء مثيرة للعجب والدهشة، وحدها المعالجة الفنيّة تعطيها أبعادا أكبر وتصوّرات أعُمق. حاول الجعايبي في مسرحية ”خوف“ التي عرضها في قاعة الفنّ الرابع ضمن سلسلة من العروض المتواصلة على امتداد شهر أكتوبر، أن يروي لنا حكاية مشحونة بالدلالات والمشاعر المتناقضة، كما حاول أن يقوم بحفريات في العدم والحب والفناء والحياة هدفها استفزاز وعي المتفرّج.
De quelques films tunisiens : Triomphes de la domination
Réalisateurs, producteurs et officiels se gargarisent ces dernières années de la liberté d’expression retrouvée. Mais que nous disent réellement les films de la Tunisie ? Que nous montrent-ils du monde ? Et avec quels moyens procèdent-ils pour ce faire ?
Violence(s), le mystère du passage à l’acte théâtral
Après une avant-première au Piccolo Teatro de Milan, Violence(s) mise en scène par Fadhel Jaibi sur un texte de Jalila Baccar fait son avant-première nationale à la salle du quatrième art, le 6 novembre 2015. Sur scène, Violence(s) lie deux générations, celle des aînés du théâtre, Jalila Baccar, Fatma Ben Saidane, Lobna Mlika et Noomene Hamda, à celle des jeunes fraîchement sortis de l’École de Théâtre Nationale, à savoir Nesrine Mouelhi, Ahmed Taha Hamrouni, Aymen Mejri et Mouin Moumni.
Soutien à Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi
Soutien à Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi auteur dramatique et metteur en scène tunisiens Nous apprenons qu’en Tunisie la commission consultative dite d’orientation théâtrale a recommandé la censure de la pièce Khamsoun(“Corps otages”).