Michel Boujenah 5

”التونسة“، ذريعة للتسامح مع الكولونيالية وجسر للتطبيع مع الصهيونية

ساهمت المعركة الكلامية حول عرض ميشال بوجناح -المناصر للصهيونية- في إحياء النقاش مجددا حول علاقة الإنسان التونسي بمحيطه الإقليمي والعالمي. من هذا المنطلق سعت بعض النخب الفكرية والسياسية إلى توظيف مفهوم “التّونسة” -بصور مختلفة- للدفاع عن ميشال بوجناح بوصفه تونسيا قبل كل شيء. هذه الاختزالية التبريرية تلغي من حساباتها التأثير السياسي والحضاري للمشروع الصهيوني على العرب والانسانية بشكل عام، مشروع عطل ممكنات قيام ديمقراطية عربية بعد الاستقلالات وزود المنطقة بنموذج لبناء دولة دينية استيطانية، مُلهما بذلك الحركات الإسلاموية الجهادية الساعية إلى بناء “الدولة الإسلامية” في وجه “دولة اليهود” الحديثة.

« Artistes contre la normalisation » : mobilisation antisioniste à l’espace Mass’Art [Vidéo]

En réaction à la programmation de l’humoriste Michel Boujenah au festival de Carthage, la campagne tunisienne pour le boycott et l’opposition à la normalisation avec l’entité sioniste a organisé, lundi 17 juillet, un événement baptisé « Artistes contre la normalisation ». Une manifestation qui s’est tenue à l’espace Mass’Art afin de réitérer l’engagement des artistes et autres acteurs culturels en faveur de la cause palestinienne et se concerter au sujet de la création d’une coalition d’artistes contre la normalisation avec Israël.

Edito #6: De Boujenah à Klay BBJ, des polémiques symptomatiques d’une politique culturelle désengagée

L’agression policière contre le rappeur Klay BBJ, dimanche dernier à Mahdia, a suscité la polémique. Idem pour la programmation de l’humoriste Michel Boujenah au festival de Carthage. Souvent réduites à des controverses anecdotiques, ces actualités sont symptomatiques d’une politique culturelle désengagée qui cherche la fuite en avant en se drapant de slogans creux et d’effets d’annonce de programmes importés.

#Edito 4 : Michel Boujenah, le sionisme et nous

Les revendicateurs de l’annulation du spectacle de Boujenah se sont retrouvés traités de « partisans de Daesh », d’« islamistes » ou, au mieux, d’« antisémites », un classique bien connu au nord de la Méditerranée. Or, leurs ridicules accusations et leurs invocations identitaires ne tiennent pas face aux faits. Pas plus que le choix du ministère de la Culture qui fera payer le contribuable pour le spectacle d’un humoriste qui se revendique ouvertement « sioniste » et « attaché à Israël ».