Shams, an association that campaigns for the decriminalization of homosexuality in Tunisia, announced on its Facebook page that the marriage of a French man and Tunisian man in France had been recognized by the Tunisian government. The marriage was recorded on the Tunisian spouse’s birth certificate. Upon the announcement, several English-language media outlets relayed the information, tentatively qualifying Tunisia as “the first Arab country to recognize gay marriage”.
Mariage homosexuel français reconnu en Tunisie : Qu’en est-il vraiment ?
L’association Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité a annoncé sur sa page Facebook qu’un mariage entre un Français et un Tunisien contracté en France a été reconnu par l’Etat tunisien en le faisant inscrire dans l’extrait de naissance du ressortissant concerné.
Lutte pour les droits LGBT: une dynamique enrayée par les conflits stratégiques
Le très controversé président de l’association Shams a reçu le 17 mai dernier à Paris un prix pour sa part dans la lutte pour les droits LGBT+ en Tunisie. Lui et son association sont au cœur d’un conflit les opposant à la coalition tunisienne pour les droits des personnes LGBTQI+ composée de Chouf, Mawjoudin et de Damj. Des dissentions profondes au sein de la lutte pour les droits des personnes homosexuelles et transgenres qui prennent racine dans des conflits d’ordre stratégique et éthique.
Affaire Mounir Baatour : “Sodomie” ou “détournement de mineur” ?
Le 30 mars 2013, Mounir Baatour, un avocat et président d’un parti politique, a été arrêté à l’hôtel Sheraton à Tunis pour le « crime de sodomie ». Le 19 juin, il sera condamné à 3 mois de prison. Cependant, le jeune homme qui l’accompagnait n’avait que 17 ans trois mois le jour de l’arrestation, un mineur selon la loi tunisienne et la convention internationale pour la protection de l’Enfant ratifiée par notre pays .
Mounir Baâtour : un jugement nul et non avenu
Notre justice, supposée révolutionnaire, s’illustre de nouveau par un jugement abracadabrant en condamnant le président du Parti Libéral Tunisien à la prison ferme pour homosexualité. Certes, la peine n’est que de trois mois et elle est considérée comme insuffisante par les ayatollahs de la morale; pourtant, elle est déjà bien excessive, heurtant non seulement la légitimité de l’ordre juridique, mais carrément la légalité, tout en étant contraire à la morale islamique authentique.
Apostrophe des trois Présidences : la Révolution tunisienne est en péril; votre devoir est de réagir vite et fort !
Un homme politique a été incarcéré pour sodomie présumée, et cela se passe dans la Tunisie de la Révolution !Or, juridiquement la base légale de pareil acte judiciaire est inexistante. En effet, l’abrogation de l’ancienne Constitution a entraîné de facto celle de tout l’arsenal légal en usage sous la dictature pour réprimer les libertés. Or, le droit à la vie privée en est une manifestation éminente.