Olfa Riahi, Samir Feriani, Ayoub Massoudi et d’autres ont révélé, chacun à sa façon, des informations sur des actes illicites touchant à l’intérêt général. Ce sont des « lanceurs d’alerte ». Or, une fois l’alerte lancée et le buzz oublié, les auteurs de ces révélations se retrouvent seuls et commencent à tourner dans une spirale infernale de poursuites judiciaires, menaces, lynchages publics et pressions psychologique et économique.
Condamnés à mort : plus jamais ça
Réflexions autour du livre « Le Syndrome de Siliana, pourquoi faut-il abolir la peine de mort en Tunisie », Editions Cérès, mai 2013, mission d’enquête ECPM de Samy Ghorbal (Dir.), Héla Ammar, Hayet Ouertani, Olfa Riahi
Le syndrome de Siliana : L’enfer de la peine de mort
Dans un petit ouvrage, quatre Tunisiens ont réalisé une enquête inédite dans les couloirs de la mort en Tunisie. Si le livre plaide pour l’abolition de la peine de mort, il expose aussi les défaillances du système judiciaire et pénitentiaire depuis Bourguiba.
Rapport RSF 2013 : La Tunisie à la traîne perd 4 places
Comme chaque année, RSF a publié son rapport sur l’état de la liberté de la presse dans le monde pour 2012. Ce document très médiatisé se veut une photographie de la situation de la profession pays par pays. Cette année, la Tunisie connait un recul conséquent de 4 places en se classant 138e alors que d’autres pays du Printemps arabe progressent.
Tunisie : Multiplication des procès contre les journalistes
Deux ans après la révolution, la presse, que l’on présente comme le quatrième pouvoir indispensable à la jeune démocratie tunisienne, est-elle vraiment libre ? Les procédures contre plusieurs de nos confrères journalistes ne plaident pas pour une réponse positive et n’augurent pas de lendemains dorés pour la profession.
La polit-revue: 2013, Une entame sur les chapeaux de roues
Le pouvoir le sait : la période du 17 décembre au 14 janvier est synonyme d’entrée dans une zone de turbulences. Même s’il est l’émanation d’une Assemblée élue, l’actuel gouvernement n’échappe pas à la poussée de fièvre révolutionnaire coïncidant avec une période chargée en symboles…
« Sheratongate » : Olfa Riahi persiste et signe contre Rafik Abdessalem
Un ministre en particulier est dans le collimateur de la jeune femme : Rafik Abdessalem, chef de la diplomatie tunisienne. Le 26 décembre, Olfa Riahi publie sur son blog un brulot accusant entre les lignes le ministre de dépenser dans un hôtel de luxe les deniers de son ministère et d’y inviter par la même occasion une femme pour des motifs peu clairs.