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Portrait : Sonia Jebali, cette battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat

Sonia Jebali, 35 ans, ex-ouvrière et ex-déléguée syndicale à l’usine de Latelec-Fouchana, a entamé une grève de la faim pour contraindre ses patrons à réintégrer les ouvriers licenciés. Sur les dix ouvrières licenciées en mars 2013, sept ont été réintégrées. En revanche, avec sa compagne de route, Monia Dridi, elle aussi déléguée syndicale, Sonia n’a pas réussi à imposer sa réintégration optant pour des indemnités de licenciement conséquentes. Portrait d’une battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat.

معارك الأمعاء الخاوية: الجدار الأخير أمام الصمم الإراديّ للحكومة

أسلوب إضراب الجوع لم يكن وليد 14 جانفي 2011 أو نمطا جديدا من أنماط الاحتجاج، بل شهد التاريخ التونسيّ المعاصر العديد من إضرابات الجوع، لعلّ من أبرزها إضراب 18 أكتوبر 2005 الذّي كان أحد ابرز التحرّكات النضاليّة ضدّ نظام بن عليّ، والذّي انبثقت عنه ما يعرف بهيئة 18 أكتوبر للحقوق والحريّات في إطار عمل سياسي شكلته عام 2005 عدة أحزاب وشخصيات تونسية معارضة لزين العابدين بن علي.

Les ouvrières de Latelec-Fouchana imposent un énième tour de négociations

Leur combat contre le despotisme a commencé depuis quatre ans. Elles ont sacrifié leur travail, leur sécurité et leur santé. Les ouvrières de SEA Latelec-Fouchana, une filiale du groupe français aéronautique Latécoère, ont entamé une grève de la faim, depuis neuf jours, à Tunis. Après plusieurs actions, sit-in, conférences, grèves et négociations, Sonia Jebali et Monia Dridi ne trouvent ni issue ni soutien à leur cause. Elles ont décidé, alors, d’entamer cette grève pour revendiquer leur droit au travail.