Arrachées de haute lutte par la société civile dans l’élan de la révolution de 2011, les radios associatives ont un temps porté l’espoir d’un paysage médiatique libre et pluraliste. Soutenues par l’enthousiasme des débuts, les ONG et les bailleurs internationaux, elles semblaient appelées à jouer un rôle clé dans la transition démocratique. Mais cet espoir s’est peu à peu érodé, laissant place à une désillusion croissante. Aujourd’hui, marginalisées et livrées à elles-mêmes, ces radios peinent à survivre.
