Harcèlement policier et judiciaire des non-jeûneurs, stigmatisation sociale et restriction des cafés et restaurants ouverts. Tout au long du mois de ramadan, la société tunisienne est scindée en deux : une majorité visible attachée à un conservatisme prépondérant et une frange marginale confinée dans les cafés sombres du centre-ville de Tunis et des quartiers d’affaire de la capitale. Nawaat s’est immiscé dans le quotidien des non-jeûneurs habitués d’un café du quartier de Lafayette. Reportage.
Jeûne de Ramadan et libertés individuelles : Interview avec Wahid Ferchichi
Le Collectif Civil pour les Libertés Individuelles, regroupant 37 associations, a adressé le 15 mai une lettre ouverte aux autorités tunisiennes, en réaction aux poursuites engagées contre les non-jeûneurs durant Ramadan et aux déclarations autoritaires du ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem. Cette coalition associative y demande aux autorités « de s’abstenir des violations commises contre les libertés individuelles ». Afin d’en savoir plus, Nawaat a rencontré Wahid Ferchichi, professeur de droit public et président de l’Association Tunisienne de Défense des Libertés Individuelles (ADLI) signataire de ce texte. Interview.
Violences policières à Radès: Mobilisations citoyennes contre l’impunité
« Taalem Oum »*, « Taalem Ejri »*, « Taalem Koun Ensen »*, et bien d’autres hashtags et slogans ont secoué les réseaux sociaux et intrigué les internautes depuis la mort d’Omar Laabidi, supporter du Club Africain (CA), âgé de 19 ans, mort noyé dans l’Oued Meliane à Radès, le 31 mars dernier.