Il faut être sourd et aveugle, pour ne pas constater les concordances entre les propositions économiques de la galaxie moderniste et celles de la nébuleuse islamiste. Programmes, priorités, choix en matière fiscale, budgétaire et monétaire, sont quasi identiques.
Présidentielles 2019 : Retour fracassant du dégagisme
Les signes avant-coureurs de ce tsunami étaient perceptibles depuis de longs mois. Les prédictions des organismes de sondage ne semblent pas avoir été prises au sérieux. L’effet de surprise est donc total ! « L’intensité du sentiment de nouveauté est proportionnelle à la perte de mémoire » dit Daniel Bensaid.
Fuite en avant et laissez-faire, une constante gouvernementale !
Pas l’ombre d’une proposition de renouvellement du tissu industriel inchangé depuis les années 90. Rien sur la transition énergétique, sur la lutte contre les stress hydrique ! Pas un mot sur la vocation agricole du pays et la nécessaire réforme agraire.
Emprunt auprès de la diaspora tunisienne: les conditions sont-elles réunies ?
Des appels au patriotisme et au civisme des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), se font de plus en plus pressants. Le dernier appel en date, qui n’est pas passé inaperçue, est celui du communiqué de Marouan Abassi, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), lors de la première édition du Middle East Mediterranean (MME) Forum qui s’est déroulé les 25 et 26 août, en Suisse à Lugano. Le gouverneur a en effet annoncé que la BCT envisage le lancement d’un emprunt en devises auprès de la communauté tunisienne à l’étranger. Un comité de réflexion est constitué à cet effet. Il va étudier les conditions de cet emprunt et proposer les meilleures voies pour développer des produits d’épargne orientés vers cette communauté.
Les sukuk, une modalité plus respectable de financement ! Rien n’est moins sûr !
Vous vous souvenez, à la mi-juillet 2013, la loi sur la finance islamique venait d’être votée. Un vote rapide et sans véritables encombres, qui insistait sur les vertus attribuées (ou plus véritablement fantasmées) à cette finance, par une large fraction des constituants, comme de l’opinion publique. Un succès éminemment politique pour la mouvance islamique, dû à une perception diffuse que la finance conventionnelle aurait failli, car largement immorale.
La grande difficulté des économistes souverainistes : Les forces du mal (développement) ne peuvent être qu’étrangères
Nous nous cantonnerons à esquisser les contours de l’espace « théorique » dans lequel s’exprime la « pensée » économique du moment. De manière forcément schématique, on peut identifier, trois sensibilités qui coexistent dans les discours et se partagent les écrits, dans le paysage post 14 Janvier.
Une crise du sens !
La transition unanimement souhaitée est dans l’impasse. Une constituante à l’arrêt. Un gouvernement en panne. Une nouvelle crise politique où de toute évidence les forces en présence se sondent, se testent. L’une pour se maintenir au pouvoir “provisoire”. L’autre pour l’en déloger et s’ériger en recours. Dans l’arrière-cour de cette avant-scène politique, tout un petit monde grouille et s’affaire
L’ineptie de l’employabilité pour désigner le travail digne
Les entreprises ou si l’on préfère un terme mieux adapté, le système socio-productif ferait face à des difficultés de recrutement qui l’empêcherait d’atteindre les niveaux de performance et de compétitivité requises qui lui assureraient pérennité et essor. Si vous aviez encore des doutes, de multiples témoignages « d’entrepreneurs » viennent corroborer cette impression.
Tunisie : Stress hydrique et apprentis sorciers !
Inutile de rappeler ici les faits de cet été. Il en va, par ailleurs, sensiblement de même, s’agissant de la gestion de nos ressources naturelles non renouvelables, toujours aussi opaque, entrainant une présomption de suspicion quant à la réelle prise en compte des intérêts du pays. Nous y reviendrons.
L’irrésistible et inévitable échec de la Troïka
La clé de compréhension de l’échec attendu se situe en fait, dans les tréfonds, recoins et replis d’un inconscient collectif, d’une méconnaissance assez largement partagée. En d’autres termes, c’est dans les formes mêmes d’appréhension et de saisie des réalités qu’il convient de fouiller. Il y a en quelque sorte, un inconscient idéologique (un non dit) assez communément partagé, en arrière fond de l’exprimé, du déclaré, et par là du voulu et de l’attendu.
L’histoire économique de la Tunisie vue par le démographe : instructif !
Le plus petit commun dénominateur de la pensée économique actuelle est que la petite et moyenne entreprise sauvera la Tunisie. […]
Lutter contre l’incivisme, une obligation d’Etat.
Par Hedi Sraieb. Parmi les joyeusetés sordides et dramatiques de l’héritage que nous lègue ce régime corrompu et prédateur, il […]