Le 7 février 2018, la Commission européenne inscrit la Tunisie sur la liste des pays tiers fortement exposés aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Un coup de massue bien utile dans cette atmosphère de stagnation politique morbide. Entre la course acharnée au fauteuil, les ravages impunis du passage par les urnes de l’islam politique à travers la troïka, les assassinats politiques non élucidés, les financements étrangers intraçables, la chute vertigineuse du dinar et autres défectuosités, la jeune démocratie tunisienne, 7 ans après sa révolution, n’a pas su être à la hauteur de ses engagements en matière de lutte contre la corruption et le terrorisme.
