Quel rôle pour la société civile après les présidentielles de 2024 ?

Dans la Tunisie post-25 juillet 2021, le champ des libertés se rétrécit progressivement. Face aux campagnes calomnieuses et aux accusations de traîtrise, les organisations et les forces vives de la société civile s’apprêtent à défendre les derniers espaces de liberté. Et elles poursuivront leur mission en dépit des restrictions et des poursuites judiciaires toujours plus nombreuses.

A l’ombre des oliviers d’El-Amra, des crimes incessants contre les migrants

En juillet dernier, les expulsions massives de migrants d’Afrique subsaharienne ont poussé plus de 6 000 personnes, selon les rapports des organisations de défense des droits humains, à se réfugier dans les oliveraies proches de la ville. Ils y trouvent des opportunités de travail saisonnier dans la récolte des olives, mais surtout de plus grandes chances de départ vers l’Italie.

Denigration, Kais Saied’s political weapon of choice

Kais Saied is particularly generous when it comes to spouting off vague accusations. Ever loyal to his habitual fallback, conspiracy theories, the Tunisian president is quick to point a finger at certain “parties” without naming them, to throw verbal jabs and employ sarcasm as captured in videos diffused on social media. With all this verbal jousting, who has time to respect the rule of law anyway?

Le Parti nationaliste tunisien, est-il légal ?

Le Parti nationaliste tunisien est illégal, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar, lors d’une conférence de presse tenue le 6 mars courant. Interpellé sur ce point, Ammar a répondu : « Le parti que vous avez mentionné n’existe pas. C’est un parti illégal. Qu’est-ce qui aurait été dit si nous l’avions empêché de s’exprimer ? On aurait évoqué une atteinte à la liberté d’expression. En tout cas, ce problème ne se pose pas, puisque ce parti n’a pas d’existence légale ». Mais les déclarations du ministre sont-elles conformes à la réalité ?

Tunisian Nationalist Party: Government-authorized racism

A political party recognized by the Tunisian government is openly displaying its xenophobia and rejection of sub-Saharan migrants. « Racism is a heinous crime punishable by the law. This racist discourse includes the incitation of violence and violates the provisions under Article 9 of the law combating racial discrimination », one jurist says. And yet members of the Tunisian Nationalist Party are clearly benefiting from its ins with authorities, even receiving airtime on television.

Parti nationaliste tunisien : Racisme autorisé par l’Etat

Un parti politique reconnu par l’Etat affiche ouvertement sa xénophobie et son rejet des migrants subsahariens. « Le racisme est un crime odieux puni par la loi. Ce discours raciste comprend une incitation à la violence et viole les dispositions de l’article 9 de la loi contre la discrimination raciale », déplore une juriste. Mais voici que les membres du Parti nationaliste tunisien ont leurs entrées auprès des autorités, et bénéficient même des tribunes télévisées.

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