Des barbes et des barbus

J’ai ouvert le pc, je me suis connectée, j’ai vu une vidéo, un homme, un barbu, se moquant de moi, oui de moi, me pointant du doigt, moi et mes semblables, pourquoi ? Quel est mon crime ? On me condamne parce que je travaille dans l’administration publique, on me dit qu’il faut que j’arrive au bout de mes huit heures journalières, on s’en fout de mon identité musulmane et fière, on me dit qu’il faut pas faire la prière au boulot, sous prétexte qu’il faut séparer le religieux du civil, on me dit que la religion c’est pour Dieu et la patrie pour tous

رسالة مفتوحة لسفيان بن حميدة و أعوانه البرابرة

أولا أود شكرك على الفرصة الذهبية التي أتحتها لي، فلولا تدخلاتك الرشيقة و تعاليقك الجريئة لما تسنى لي التحدث و التذكير بموضوع الصلاة، فجزاك الله عني و عن الإسلام خيرا. لمن فاته العرض فإن السيد المحترم الناشط في القناة الغير محترمة و اللا محترفة “نسمة” و التي إن أردت الوقوف عند بطولاتها في ميادين الكذب و التلفيق و الخيانة و النفاق فسيطول الحديث دون أن أوفيها حقها. أقول إذن سيدي المحترم، لم تعجبني تلك الصورة الساخرة التي رسمتها عن المسلم المصلي الذي يعمل بالوظيفة العمومية، لا أبدا لم يعجبني ذلك المشهد الكاريكاتوري الذي صورته للموظف الذي “يضع منشفة على كتفه و شلاكة في قدميه ليتوضأ و يصلي على حساب ساعات عمله الثمانية و ملفاته المتراكمة”.

Papy tu me fais chier !

Par Primavera – Aujourd’hui El Metlaoui s’embrase et sombre dans un chaos moyen-âgeux, où sont tes policiers ? Encore choqués ? Encore le moral à zéro ? Pas envie de jouer aux héros ? Parce que cette fois c’est sérieux, parce que les citoyens sont de trop mauvaise humeur, qu’ils s’entre-tuent à coups de fusils et de pierres ? Où est la police quand on en a vraiment besoin ? Où es-tu tiens ? Tu te caches comme un vieux rat, c’est tout à fait toi !

Papy, tu prends ta pilule et tu dégages!

Par Primavera – Comme à chaque fois que les choses dégénèrent, et après quelques jours de suspense attisant le doute, la peur et l’impatience, BCE premier ministre du gouvernement provisoire a bien voulu daigner rompre le silence et s’adresser enfin à la populace pendue à ses lèvres, attendant des explications, cherchant des réponses, une consolation. Ainsi, muni de son incontournable “honnêteté dans la parole et dévouement dans le travail”, BCE s’est installé tranquillement dans son fauteuil à la Kasbah, jambes croisées, sourire aux lèvres et a aligné devant lui trois petits fils qui voulaient jouer aux journalistes mais qui étaient finalement trop contents, trop reconnaissants d’être là pour faire leur travail comme il se doit.

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