La bourgeoisie n’est pas une sorte de « haut du panier » du peuple, tirant le pays vers l’avant. La bourgeoisie nationale d’un pays postcolonial ne l’a jamais été. Ceux qu’on appelle parfois « société civile » ou « technocrates » ont d’autres intérêts que celui du peuple tunisien : maintenir un status quo autour de leurs privilèges et leur mode de vie, leurs revenus et leurs valeurs libérales occidentales.
