Migratory waves often coincide with the failure of social movements to achieve their objectives. A recent report notes a spike in clandestine migration that correlates with failed protest movements in the Gafsa mining basin and in Tataouine. « Irregular migration has become a form of collective protest », observes sociologue Khaled Tababi. A form of protest in which women are increasingly taking part.
Les vagues migratoires coïncident souvent avec l’échec des mouvements sociaux. Un rapport note un pic de la migration clandestine concomitant avec les échecs des mouvements contestataires dans le bassin minier de Gafsa ou à Tataouine. « La migration irrégulière est devenue une forme de contestation collective », souligne le sociologue Khaled Tababi. Et cette contestation se féminise.
Some 715 out-of-wedlock births were reported in 2019, according to the annual report on the activities of childhood protection officers. The majority of these births (44.33%, or 317 births) took place in the central-eastern part of Tunisia. What is the fate of single mothers in a society that ostracizes them? Nawaat went to meet three of these young mothers at Beity, a shelter that offers assistance to women in distress and victims of violence.
Quelque 715 naissances hors-mariage ont été répertoriées en 2019, selon le rapport annuel sur l’activité des délégués de protection de l’enfance. La plupart de ces naissances ont eu lieu au Centre-Est tunisien (44.33% soit 317 naissances). Quel est le destin des mères célibataires dans une société qui les ostracise ? Nawaat est allé à leur rencontre dans le refuge de Beity qui vient en aide aux femmes en détresse et victimes de violences.
The Covid-19 crisis unveiled inequalities in Tunisia’s educational system, not only between public and private education, but within private education itself. With an unregulated private sector and students’ parents left to fend for themselves, the crisis also revealed the government’s disengagement from its role as regulator.
Le secteur du tourisme, représentant 14.20% du PIB national, est l’un des principaux secteurs touchés par la crise du Covid-19. La fermeture totale des frontières a entrainé l’annulation massive des réservations dans les hôtels et l’arrêt des activités des agences de voyages. Avec la fin de la crise, le gouvernement passe à l’offensive pour vanter la destination Tunisie avec le slogan « Ready and safe ». Objectif : séduire les touristes et notamment nos voisins algériens.
La crise du Covid-19 a dévoilé les inégalités du système éducatif tunisien entre l’enseignement public et l’enseignement privé d’un côté et au sein même de l’enseignement privé. La crise a aussi révélé un Etat désengagé de son rôle de régulateur, un secteur privé régi par l’arbitraire et des parents d’élèves livrés à eux-mêmes.
Modern decor, open space, young people bustling about. Nothing here would seem to indicate that this is a psychologial care center. And yet the A7kili Center is just this, dedicated to helping individuals in distress. Since the beginning of confinement, the center received about 400 calls a day—sign of a real need for psychological support.
A sea of cars fills the street from Bab Alioua to Bab Jazira. Dozens of people carrying plastic bags are on the lookout for available taxis which are few and far between. The closer one gets to Boumendil, the thicker the crowd becomes. In this souk, a hub for contraband, life is returning to normal as Aid draws near. But the threat of Coronavirus hovers all along this street that is teeming with foot traffic.
With touching and kissing banished from daily life and physical distancing encouraged, Covid-19 has not only taken its toll on social but also intimate relationships. Whether living under the same roof or separated by the restrictions that confinement imposes, couples are forced to navigate all the uncertainties that Coronavirus brings—health-related, psychological and, by extension, sexual.
De Bab Alioua à Bab Jazira, une cohue de voitures couvre la rue. Des dizaines de personnes portant des sacs en plastiques guettent les taxis libres, qui se font rares. Plus on s’approche de Boumendil, plus l’affluence est grande. Dans ce souk, hub des produits de contrebande, la vie reprend comme avant à la veille de l’Aïd. Mais les séquelles comme la menace du coronavirus planent sur la rue bondée.
Décor moderne, open space, des jeunes gens qui s’affairent. Rien n’indique qu’il s’agit d’un centre de prise en charge psychologique. Pourtant, c’est le centre A7kili, dédié à l’écoute des personnes en détresse. Depuis le début du confinement, ce centre a reçu chaque jour environ 400 appels, signe d’un besoin réel de soutien psychologique.
“Mediapart sur la Tunisie : « pour vos premières vacances de dé-confinés : pensez à la Tunisie Covidsafe ! »”, ainsi s’intitule un article du site Réalités, accompagné d’une photo d’Edwy Plenel, fondateur du site français Mediapart. Un titre accrocheur qui vante « l’exception tunisienne ». Le site français a-t-il vraiment appelé les Français à privilégier la destination Tunisie pour les vacances ?
La page Facebook du mouvement Ennahdha et du ministère de la santé ainsi que quelques médias ont relaté une information selon laquelle Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a adressé des remerciements au ministère de la Santé nahdhoui, Abdellatif Mekki pour sa gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19. Qu’en-t-il vraiment?
Diffusé sur la Wataniya, le feuilleton Galb Edhib présente l’histoire de l’indépendance tunisienne à travers des figures de Fellagas retranchés dans les montagnes et les personnalités politiques actives installées à Tunis. Certains ont relevé des erreurs historiques dans cette production ramadanesque. Pour en savoir plus, nous avons interviewé l’historien tunisien Adel Ltifi, spécialiste de l’histoire moderne et enseignant d’histoire contemporaine du monde arabe à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.
Le toucher banni, le baiser honni, la distanciation physique exhortée, le Covid-19 bouleverse les rapports sociaux mais aussi intimes. Vivant sous le même toit ou séparés par les restrictions imposées par le confinement général, les couples sont amenés à composer avec les aléas du coronavirus, qui ne sont pas que sanitaires mais également psychologiques et par ricochet sexuels.