Redonner vie aux fripes en les transformant en klims, c’est le défi que s’est lancé un jeune entrepreneur avec cinq artisanes de Nefta.

Redonner vie aux fripes en les transformant en klims, c’est le défi que s’est lancé un jeune entrepreneur avec cinq artisanes de Nefta.
« L’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre, c’est le seul », aurait dit Gandhi. C’est un peu ce qu’on fait Cyril Dion et Mélanie Laurent avec le film documentaire « Demain » qui montre que partout dans le monde des solutions existent et que des individus expérimentent déjà des nouveaux mode de vie, de nouvelles façons de cultiver, d’enseigner, de produire de l’énergie, d’échanger ou de vivre en démocratie. Interview du co-réalisateur, Cyril Dion, à l’occasion de la diffusion du film à l’Institut Français de Tunis, aujourd’hui 15 septembre à 19h30.
Face à un marché de l’emploi de plus en plus saturé, de nombreux jeunes sont tentés par l’expérience du freelance. Réelle opportunité ou risque de précarisation de la société ?
Longtemps présenté comme un instrument efficace pour lutter contre la pauvreté, le microcrédit est de plus en plus décrié dans le monde. Pourtant, en Tunisie, les institutions de microfinance se développent à une vitesse folle. Décryptage.
Ils créent des liens, rendent services, tiennent un carnet de crédits : les épiciers jouent un rôle social structurant dans notre société. Mais la généralisation des grandes surfaces rend leur avenir incertain. Reportage.
Lutte contre la désertification, accès à l’éducation, valorisation de l’artisanat local : Sarah Toumi multiplie les combats dans le village natal de son père. Portrait.
Laboratoire d’idées, cercles d’influences, centres de recherches, ou encore plateformes d’intérêts personnels, les think tanks tunisiens connaissent un développement étonnant ces dernières années. Enquête sur ces corps intermédiaires de plus en plus visibles sur la scène médiatico-politique.
Ils allient innovation, haute-technologie, auto-production et recyclage : dans ces laboratoires ou ateliers numériques vous pouvez fabriquer ce qui vous passes par la tête. Ils fleurissent un partout dans le monde, et la Tunisie ne fait pas l’exception.
De plus en plus de jeunes tunisiens veulent concilier business et engagement social, mais quel avenir cette approche de l’économie a-t-elle en Tunisie ? Reportage.
Aider les migrants installés en Tunisie à parler des problèmes qu’ils rencontrent et sensibiliser les jeunes tunisiens à la question de l’immigration clandestine sont les objectifs de la pièce amateur «Nous vivons ici, nous sommes actifs», qui questionne et interpelle.
Les sols sont en danger : c’est ce qu’affirme un rapport publié par l’Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation à l’occasion de la clôture de l’année internationale des sols. Et cela concerne particulièrement le sud de la méditerranée, et l’Afrique.
Depuis plus d’un an, l’association Cercle de Nefta pour la Culture et la Créativité organise chaque dimanche des ateliers pour initier les enfants à la lecture, dans un environnement où le livre est quasi absent. Rencontre.
Depuis une dizaine de jours, une cinquantaine de femmes viennent quotidiennement se rassembler devant le siège de la délégation de Jebiniana, dans l’espoir d’une vie meilleure.
Ils sont instituteurs, agriculteurs ou ingénieurs et sèment les graines du changement là où ils peuvent. Ces citoyens, qui agissent à une échelle locale, sont de plus en plus nombreux. Mais leurs actions ont-elles un réel impact sur la société ?
L’oasis de Nefta, aux portes du Sahara, repose sur un écosystème original dont l’équilibre est aujourd’hui menacé. Rencontre avec l’Association de Gestion Durable de l’Oasis de Ras El Aïn qui aide les agriculteurs à réhabiliter leurs parcelles.
Dans le désert culturel de Gafsa, le café Downtown est rapidement devenu le repère des jeunes avides de cinéma, de musique et de lecture. Une initiative pionnière dans la région qui entend remettre la culture au cœur de la cité.
Alors que s’achèvent demain les Journées Cinématographiques de Carthage, nous sommes allés découvrir deux salles de cinéma, qui, plongées dans l’oubli depuis de nombreuses années, ont rouvert leurs portes en octobre et novembre 2015. Reportage.
On m’avait prévenu. « On ne te fera pas de place dans le milieu artistique tunisien », me disait une amie tunisienne et artiste à qui je racontais les cours de théâtre que je prenais à Paris. C’était en 2012, alors que je venais de poser mes valises en Tunisie. Du coup, je me contente, dans un premier temps, d’être spectatrice : je fais le tour des salles de théâtre. C’est facile, elles se comptent sur le bout des doigts. J’accroche rarement. Ça aussi, on me l’avait dit : « Révolution ne rime pas toujours avec création ».