حوار مع : Klay BBJ الصنصرة، المهرجانات العمومية والنقابات البوليسية

بعد أن تم إلغاء عرضه في قرطاج، والذي كان مبرمجا ليوم 27 جويلية الجاري، يجد مغني الراب التونسي كلاي بي بي جي نفسه أمام فراغ في نشاطه الصيفي بعد أن تم إلغاء باقي عروضه والبالغ عددها 18.ويعود سبب هذا المنع إلى دعوة النقابات الأمنية إلى مقاطعة تأمين حفلات مغني الراب بعد أن حدثت خلافات بين النقابات وكلاي بي بي جي في حفلته التي أقامها في المهدية يوم 16 جويلية. وقد خضعت وزارة الثقافة، وهي الجهة التي تبرمج المهرجانات العمومية ومن بينها حفلة كلاي، لضغوط النقابات الأمنية وإقرار الإلغاء. نواة التقت بكلاي بي بي جي في باب الجديد وأجرت معه هذا الحوار.

Interview avec Klay BBJ : Sa censure, les festivals publics et les syndicats policiers [Vidéo]

Suite à la suppression de sa performance prévue dans le show du 27 juillet au festival de Carthage, Klay BBJ se retrouve avec 18 concerts annulés, l’intégralité de sa tournée estivale. A l’origine de cette censure, l’appel des syndicats policiers à boycotter les événements du rappeur après l’incident survenu lors de son concert à Mahdia le 16 juillet. Le ministère de la Culture, organisateur de plusieurs festivals publics ayant programmé Klay BBJ, s’est soumis à leur diktat. Nawaat est parti à Bab Jdid à la rencontre du rappeur pour en savoir plus. Interview.

Edito #6: De Boujenah à Klay BBJ, des polémiques symptomatiques d’une politique culturelle désengagée

L’agression policière contre le rappeur Klay BBJ, dimanche dernier à Mahdia, a suscité la polémique. Idem pour la programmation de l’humoriste Michel Boujenah au festival de Carthage. Souvent réduites à des controverses anecdotiques, ces actualités sont symptomatiques d’une politique culturelle désengagée qui cherche la fuite en avant en se drapant de slogans creux et d’effets d’annonce de programmes importés.

Chahed à Washington : Pourquoi le Sénat américain plaide la cause d’Israël ?

Le Sénat américain « exhorte fortement le gouvernement de la République Tunisienne à cesser de soutenir toutes les résolutions et autres mesures discriminant ou ciblant Israël à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et autres organisations des Nations Unis ». Il s’agit du dixième parmi onze points inscrits dans une motion de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain publiée mardi, à l’occasion de la visite officielle de Youssef Chahed aux Etats-Unis du 10 au 12 juillet.

Edito #5 : Médias et gouvernement Chahed, la marche-arrière

Près d’un mois après le limogeage improvisé du pdg de l’Etablissement de la Télévision Nationale (ETT), le journal de 20h va aussi mal, voire pire. En témoigne sa couverture de la visite officielle de Chahed aux Etats-Unis. Entre-temps, Mehdi Ben Gharbia a l’air ravi de présider le sulfureux conseil des ministres de l’information arabes. Syndicats et organisations non-gouvernementales continuent à alerter l’opinion publique sur le danger incarné par un projet de loi préparé par le gouvernement après avoir dénoncé des menaces contre la liberté d’expression et de l’information. Les médias vont mal, très mal.

#Edito 4 : Michel Boujenah, le sionisme et nous

Les revendicateurs de l’annulation du spectacle de Boujenah se sont retrouvés traités de « partisans de Daesh », d’« islamistes » ou, au mieux, d’« antisémites », un classique bien connu au nord de la Méditerranée. Or, leurs ridicules accusations et leurs invocations identitaires ne tiennent pas face aux faits. Pas plus que le choix du ministère de la Culture qui fera payer le contribuable pour le spectacle d’un humoriste qui se revendique ouvertement « sioniste » et « attaché à Israël ».

Edito #2 : La Tunisie en slow motion, l’art de confondre l’authentique et le statique

L’effet est simple. Trop banal. Mais on doit lui reconnaitre qu’il est indémodable. En Tunisie, on en fait une conviction nationale jusqu’à confondre banalité et authenticité. Pire, au fil des jours, des mois et des années, la confusion devient la norme. Et on finit par draper notre statisme, notre conservatisme dans ce vieux tissu usé : l’authenticité, un terme bien utilisé pour un mal.

Edito #1 : De Bizerte à Mdhilla, peuple infantilisé et hogra banalisée

Par son austérité communicationnelle, ses actions improvisées, ses politiques arbitraires, son manque de transparence et ses transes répressives, la démarche du pouvoir verse de plus en plus dans le paternalisme. De sujets sous la dictature à citoyens depuis la révolution, voilà que le peuple se retrouve infantilisé par ses dirigeants et ses propres élus. Dignité, dites-vous ? Leur monologue vous contredit.

Tawzira : L’expo qui vandalise la Tunisie des cartes postales

Le Cinévog a rouvert ses portes à l’occasion du vernissage de l’exposition Tawzira, samedi 06 mai 2017. L’artiste graffeur Simarek alias Sim Vand’art et la dessinatrice Willis from Tunis y détournent les tableaux orientalistes de la médina de Tunis et de Sidi Bou Saïd pour les tourner en dérision. Les graffitis hauts en couleurs de Simarek et le chat moqueur de Willis y prennent place dans une démarche issue d’une longue réflexion sur notre perception de l’espace public en Tunisie. Nawaat y était. Tawzira se prolonge jusqu’au 20 mai. Reportage.

Dimanche Sport : Blackout sur les supporters victimes de violence policière

Les policiers blessés, le personnel médical, le gouvernement, les responsables de la Fédération Tunisienne de Footbal (FTF), les cadres des clubs sportifs, les syndicats policiers et même les anciens sportifs et responsables techniques ont tous été représentés dans Dimanche Sport, dimanche dernier. Or, les acteurs de premier plan de cette actualité ont été condamnés au mutisme : les supporters du Club Africain, à la fois suspectés de violences contre les forces de l’ordre mais aussi victimes d’agressions policières.

تحقيق: نداء تونس في ميناء حلق الوادي، مسألة عائليّة

بين الاتهامات في وسائل الإعلام، والوثائق المسربة من قبل المعارضين السياسيين والتهديدات القانونية ضد المبلّغين، تثير قضيّة الانتدابات في ديوان البحريّة التجاريّة والموانئ (OMMP) الشكوك حول المحسوبيّة واستغلال النفوذ. فهل يمتلك بعض نوّاب نداء تونس مثل هذه السطوة على ديوان البحريّة التجاريّة والموانئ وخصوصا ميناء حلق الوادي؟ وماذا عن دور كل من رئيس المدير العام لديوان البحرية التجارية والموانئ وأنيس غديرة، وزير النقل، والمنتمي لنفس الحزب؟ نواة سعت للتحقّق من القضيّة. ليكشف التحقيق تورّط أربعة نواب والرئيس المدير العام لهذا الديوان العمومي إضافة إلى الوزير.

Enquête : Nida Tounes au port de la Goulette, une affaire de familles

Accusations dans les médias, documents fuités par les adversaires politiques et menaces de poursuites contre les dénonciateurs, les recrutements au sein de l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP) suscitent des suspicions de népotisme. Certains députés de Nida Tounes ont-ils le bras si long à l’OMMP et surtout au port de la Goulette ? Et qu’en est-il des rôles du président directeur général de l’OMMP et d’Anis Ghedira, ministre des Transports, issu du même parti ? Nawaat a enquêté. L’investigation a révélé que quatre députés, un président directeur général d’un office public et un ministre sont concernés.

المجلس الأعلى للصحافة : دوره، اليات عمله و تحدياته في حوار مع ناجي البغوري

المسار كان طويلاً. إنطلق أواخر 2011، بعد أن إتفقت الهياكل المهنية على نموذج يعتمد التعديل في الإعلام السمعي البصري والتعديل الذاتي في الصحافة المكتوبة والإلكترونية. عقبات عديدة اعترضت مساعي النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين والهياكل المهنية الشريكة، أفضت إلى تشكيل الهيئة الوقتية لمجلس الصحافة في 20 أفريل الجاري.
ماهو دور مجلس الصحافة ؟ ماهية اليات عمله ؟ أي تحديات للتعديل الذاتي في فترة يشكو منها التعديل من مقاومة وشيطنة أصحاب النفوذ ؟ ناجي البغوري، نقيب الصحفيين، يجيب

La classe politique sur Nessma : Un dîner de cons chez Nabil Karoui

Le concept du dîner de cons est simple. Il consiste à ce que l’organisateur-hôte choisisse un con et l’invite. A table, il cherche à le faire parler pour se moquer de lui sans qu’il s’en rende compte afin de continuer à jacter et faire durer le plaisir. C’est la spécialité maison de Nessma, concocté par les soins du chef Nabil Karoui. La gourmandise est un pêché capital. Beaucoup de politiques ont tendance à l’oublier. La tentation du temps d’antenne est trop forte. Voilà qu’après cinq jours de dénigrement de la HAICA, la gueule de bois est insupportable, surtout avec un dessert aussi amer que la fuite du dimanche soir.

Mariage entre musulmane et non-musulman : le veto de Labes et son cheikh « pas light »

Qu’ils se jettent des œufs, qu’ils se barbouillent dans la farine ou qu’ils dansent avec un panda, ils sont libres. Une émission de divertissement est une émission de divertissement. Avant tout, c’est une question de goûts, surtout qu’il s’agit d’une chaîne privée. Par contre, quand une telle émission cherche à traiter d’importants sujets de société, le mélange des genres favorise les dérapages, comme ce fut le cas du dernier numéro de Labes.

Serge Halimi, directeur du Monde Diplo. : la critique des médias, toujours d’actualité

Serge Halimi, directeur du Monde Diplomatique, est également auteur de l’essai Les nouveaux chiens de garde, vendu à 270 000 exemplaires et adapté au cinéma avec un succès qui lui a valu environ 250 000 entrées. Il y développe une critique acerbe des collusions entre médias, pouvoir politique et barons de la finance et de l’industrie. Nawaat l’a rencontré pour parler de la situation des médias et de la conjoncture politique française à l’approche des élections présidentielles au moment où l’inquiétante montée de l’extrême droite aux Etats-Unis risque de contaminer l’Hexagone.

Borhen Bsaies chez Nida, caricature du conflit d’intérêts politico-médiatique

Borhen Bsaies a une veste magique. Ses retournements sont innombrables. Et elle a bien plus que deux facettes, bien plus que trois couleurs, encore plus de modèles. Mais son tissu est le même : l’affairisme et la propagande. Toutefois, Bsaies n’est qu’une caricature révélatrice de la situation maladive où les médias audiovisuels se convertissent en vestiaires ou en tremplins des partis politiques.

Médias : Quand le ministère de la Culture se conjugue en ministère de l’Evénementiel

Le tapage médiatique autour de la démission d’Amel Moussa de la direction du Festival International de Carthage rappelle une tendance devenue norme au fil des années : La couverture des activités du ministère de la Culture renvoie l’image d’une institution dont la principale vocation est la production événementielle. Pourquoi autant d’intérêt pour cette vocation ? Est-il justifié ? A quel point cette image médiatique concorde-t-elle avec la réalité ?

Inscrivez-vous

à notre newsletter

pour ne rien rater de nawaat.org