Ce plan s’inscrit donc dans la continuité des reformes préconisées par le FMI. Il apparaît clairement que depuis le Partenariat de Deauville, ce dernier joue le rôle de chef d’orchestre dans les plans stratégiques des autres institutions économiques internationales. Tant au niveau macroéconomique à travers l’Union Européenne que microéconomique à travers la Banque Africaine de Développement, le FMI impose, directement et indirectement, ses réformes à une Tunisie à la croisée des chemins.
Tunisie : Déni de racisme ou banalisation ?
Après trois siècles d’abolition de l’esclavage, à la suite du décret Beylical promulgué un 23 janvier 1846, le racisme n’a pas disparu de notre société. Cet immense « tabou » pour la plupart des tunisiens, continue à faire des victimes, parfois dans l’indifférence la plus totale. Les violences ont toujours existées, sauf qu’elles peinent à être médiatisées même après la révolution, la faute à une absence de responsabilité quasi-collective.
Tunisie/U.E : Quid de l’accord sur l’Assistance Macrofinancière (AMF)
Une proposition de décision quant à l’octroi d’une assistance macrofinancière à la Tunisie a été émise par la Commission européenne au Parlement et au Conseil de l’Union Européenne dont en voici la teneur. Il convient de rappeler que cette « proposition de décision » a émané du gouvernement tunisien lui-même sous l’égide de l’ex-premier ministre Ali Laarayedh.
Partenariat pour la mobilité UE-Tunisie : un jeu de dupes ?
Tel que signalé, ce partenariat de mobilité vise « une meilleure gestion de la circulation des personnes » entre les deux rives de la méditerranée. Tel que résumé dans la plupart des médias, ce partenariat prévoit une facilitation d’obtention de visas pour les Tunisiens et une meilleure lutte contre la migration irrégulière. Qu’en est-il réellement ?
L’agriculture en Tunisie, un secteur en perdition.
De querelles intestines en querelles économiques et sociales, le monde agricole se meurt en silence. Pire encore, l’autocensure pratiquée dans ce microcosme est omniprésente. Les mêmes réflexes pré-révolutionnaires n’ont pas disparus. Les agriculteurs ont peur de s’exprimer par peur des représailles.
Tunisie : A la conquête des valeurs et des libertés académiques
Afin de parvenir aux idéaux posés par les valeurs et libertés universitaires, leurs codifications s’avèrent obligatoires. Une charte universitaire doit voir le jour. Celle-ci doit être le fruit d’un consensus entre Etat, enseignants/chercheurs et étudiants et doit se fonder sur le respect de valeurs éthiques et déontologiques. Bien que, loin d’être parfait, le modèle algérien pourrait être pris en considération comme base de départ d’une telle charte.
Amel Karboul, épouvantail médiatique du gouvernement Jomaa ?
Amel Karboul est-elle la belle médiatique de la bête gouvernementale ? Dès sa nomination au poste de ministre du Tourisme, la belle, au sens propre du terme, n’a laissé personne de marbre : politiques, médias, réseaux sociaux et simples citoyens y sont allés de leurs petits commentaires.
De Amina Tyler à Amina Sboui : Le livre des confidences
Quand on m’a proposé de lire la biographie d’Amina Sboui, plus connue sous le nom de « Amina Femen » ou « Amina Tyler », j’ai tout de suite fait la moue. Bien que soutenant ses causes sur le fonds, la forme qu’elle a utilisée ne m’avait pas convaincu à l’époque.
La lecture de ce livre, m’a permis de passer outre ces préjugés : Amina Sboui n’est pas Amina femen ni Amina Tyler. Le personnage public surmédiatisé est à mille lieues de la personne elle-même.
L’accord de partenariat privilégié avec l’Union Européenne, un partenariat “gagnant/gagnant” ou mise sous tutelle déguisée ? (Partie 2)
L’intégration économique et sociale doit reposer sur 8 piliers afin d’arriver in fine à un Espace Economique Commun. Ces 8 piliers mettent en avant plusieurs défis majeurs : la relance de l’économie ; une coopération en matière sociale poussée, un développement solidaire et durable. Enfin un denier défi apparait à la lecture de cet accord : le développement des liens commerciaux et économiques et la conclusion d’un Accord de Libre Echange Complet et Approfondi.
Ministère de l’Intérieur et Médias : Haro sur la communication de crise
La semaine médiatique a été chargée en…terrorisme. Entre les événements de Raoued, du 4 février dernier, et quatre jours après, ceux de Borj Louzir, le ministère de l’Intérieur, les médias et les réseaux sociaux se sont encore une fois enflammés, traitant les informations d’une façon inappropriée.
L’accord de partenariat privilégié avec l’Union Européenne, un partenariat “gagnant/gagnant” ou mise sous tutelle déguisée ? (Partie 1)
Critiquable et critiqué, ce plan d’action en matière de coopération politique est une paternaliste initiative entachée de vices cachés. L’effet « gagnant/gagnant » prôné tous azimuts n’est peut être pas aussi équilibré qu’il n’y parait.
Présentation et appréciations critiques relatives à la nouvelle Cour constitutionnelle
L’avènement d’une Cour constitutionnelle dans la nouvelle Constitution tunisienne est d’un apport majeur au niveau de l’indépendance d’un pouvoir judiciaire bien souvent mis à mal par le passé. Un des principaux apports de cette nouvelle Constitution est, théoriquement, l’institution d’une Cour constitutionnelle indépendante ratissant un spectre de compétences assez large.
La perception des médias francophones sur l’adoption de la constitution et la nomination de Mehdi Jomaa
Au lendemain de l’avènement de la constitution le 26 janvier 2014 doublée de la nomination d’un nouveau chef de gouvernement indépendant le jour même en la personne de Medhi Jomaa, les « youyous » stridents de nos députés ont laissé place à un flux de louanges dans la presse francophone internationale sans commune mesure.