En Egypte et en Tunisie, les évènements politiques se succèdent avec une logique implacable : éviction des anciens despotes balayés par les révoltes populaires et pacifiques, ouverture d’un processus de démocratisation, victoires électorales assez logiques des islamistes, contestation du scrutin et des institutions démocratiques nouvellement formées par une opposition qui se targue d’être démocrate
Le message de Siliana : pour une politique régionale définie localement et démocratiquement
Les heurts récents à Siliana, face au mécontentement vis-à-vis de la situation sociale en générale et de l’état de sous-développement de la région en particuliers, portaient parmi leurs principales revendications la démission du gouverneur. Cette revendication ne manque pas d’étonner : comment imaginer que l’éviction d’un haut fonctionnaire pourrait résoudre une situation de dénuement économique et social ?
La Zitouna contre la Sorbonne
L’analyse politique et les chronique de la Tunisie de « l’après 14 janvier » se focalise souvent sur les rapports de force immédiats ou de court terme des structures partisanes (partis, syndicats, associations, etc). Pourtant, l’histoire politique de la Tunisie à travers les siècles semble indiquer que chaque camp en présence est en réalité le résultat d’une longue construction sociologique
L’écologie, la grande oubliée de la révolution tunisienne
Il faut l’avouer, face à cette actualité dense et tous ces chantiers économiques, sociaux et sociétaux menés de front en Tunisie depuis le 14 janvier 2011, l’écologie ne parvient pas à trouver sa place dans l’agenda et le discours des organisations politiques.