Un coup d’Etat, un putsch, une usurpation, une trahison. Voilà ce qu’il en est. Point d’euphémisme et ne cherchons pas à dissimuler ce qui vient de se passer en Egypte avec des mollesses verbales. Des militaires qui déposent un président élu par un suffrage universel, le mettent en prison et avec lui tous les leaders de son parti
Harraga : Le deuil de ceux qui s’éteignent sans jamais briller
Serrés les uns contre les autres, épaule contre épaule, les yeux accrochés au ciel, le regard vide, le corps froid, les bouts des doigts entamés…des cadavres sur un rafiot pourri…Et cette odeur fétide qui emplit l’air et finit par tordre l’estomac et embrumer les têtes.
Vive les snipers !
Je tire sur ces frustes sans talent bloqués par l’ascenseur du mérite et qui veulent s’infiltrer par l’ascenseur de la révolte. Je tire sur ces tireurs vers le bas, ces boules accrochées aux chevets de la Tunisie, ces prisonniers du passé et avorteurs d’avenir. Soyons tous des snipers…mais cette fois, visons juste et au lieu des balles crachons des mots et au lieu d’abattre des vies combattons pour la vie.
L’islam au fond des urnes…
Par Zied Boumaiza Dans les démocraties occidentales, l’obédience politique se ramène assez invariablement à un clivage gauche-droite. Un clivage né […]