Nous tenons à rappeler que, lors de cette enquête, nous avons tenté de contacter un responsable de cette institution mise sous le feu de la critique. Nous avons clairement essuyé une fin de non-recevoir symptomatique des administrations tunisiennes. En effet, contactés par téléphone, nos vis-à-vis nous redirigeaient constamment vers un autre interlocuteur, encore moins bavard. En se rendant sur place, c’est le manque de courage de certaines personnes d’assumer leurs rôles en s’exprimant sur la situation qui nous a, alors, interpellés.

À sa demande, nous avons rencontré le mardi 17 juin dernier, le chargé de communication de la CNAM, M. Ben Nejma. Dans un discours somme toute bien rodé et corporatif, M. Ben Nejma revient sur la situation générale de la CNAM.

Par ailleurs, et faisant écho aux documents présentés dans l’article précédemment cité, lequel démontrait comment s’opérait ce dépassement de plafond, M. Ben Nejma nous informe que le problème a été résolu par le bureau local de la CNAM. Présentant un document interne, dont il a refusé de nous remettre une copie, il affirme que l’assurée sociale en question a recouvré ses droits.

En reprenant contact avec la personne chargée du dossier, cette dernière nous informe qu’au jour d’aujourd’hui, rien n’a été fait. Cette note interne constitue peut-être un début de solution afin que l’assurée recouvre ces droits, mais jusque-là, personne de la CNAM en question n’a pris contact avec elle afin de l’en informer, c’est du moins ce que Dr. Houda Tajouri nous a affirmé.