Quelques mois après sa nomination, Youssef Chahed a improvisé le lancement du « contrat de la dignité ». Un contrat censé encourager le secteur privé à embaucher des diplômés chômeurs. Il soulève autant de questions que de critiques. Même avant le début de son application, ses défaillances ont provoqué le mécontentement des diplômés chômeurs, surtout dans les régions.
Chômage : les différents gouvernements se révèlent incapables d’inverser la courbe
Alors que des dizaines de grèves de la faim et de sit-in continuent à protester pour revendiquer leur droit à l’emploi, le gouvernement de Habib Essid choisi de réprimer dans la violence les revendications des chômeurs. À présent, les promesses d’embauche ne sont plus crédibles et le discours officiel ressort les vieux arguments qui mettent le chômage et la précarité sur le dos de la crise économique post-révolution. Quelques semaines seulement après sa nomination, le gouvernement commence déjà à se détacher de sa responsabilité de réformes dans les régions appauvries.
La recherche d’emploi ou l’épineux parcours
Ces jours-ci où la Tunisie traverse une crise politique et sociale, il est essentiel de rappeler une revendication populaire dont les évènements de décembre 2010 et janvier 2011 ont été, en partie, le résultat : le chômage et l’inégalité pour l’accès au marché du travail. Mais il est malheureux de constater que la démarche de recherche d’emploi relève toujours du calvaire.